Livre des damnés - démoniaque

Composé à partir des notes éparpillées de l’ange exilé Tabris (à qui il a été ordonné d’archiver les connaissances de tout le multivers et qui a été expulsé du Paradis en raison de ses découvertes), ce livre relié avec des morceaux de chair contient l’infâme et blasphématoire ouvrage connu comme le Livre des damnés. Ses plus de 2 500 feuilles de parchemin sec et jauni sont couvertes de symboles et de diagrammes impies, d’explications de rites répugnants, de descriptions des Enfers et de ses tourments, de vitupérations d’innombrables divinités, de prières aux archidiables, d’enquêtes sur la vie diabolique, d’hérésies et d’apocryphes vulgaires pour chaque divinité et d’une magie maléfique supposée avoir disparu du monde il y a longtemps. Toute créature d’alignement Bon qui se contente seulement de toucher cette partie du Livre des damnés gagne un niveau négatif. Ce niveau ne peut pas être restauré tant que le personnage n’a pas passé 24 heures à plus de 3 mètres de l’ouvrage. Les créatures qui ne sont pas Loyales Mauvaises et qui tentent de lire le livre doivent faire un jet de Volonté DD 15 pour ne pas voir leur alignement avancer d’un rang vers Loyal Mauvais, de façon permanente.

Ceux qui osent lire cette partie du Livre des damnés se rendent compte qu’il contient une profusion de connaissances impies. Tout personnage qui peut lire l’Infernal et passe un total de 30 jours (mais pas nécessairement d’une traite) à étudier le livre découvre de nombreuses révélations infâmes et gagne un certain nombre d’avantages. Les lecteurs se rendent compte que l’ouvrage contient des exemplaires de chaque sort du registre du Mal ainsi que chacun des sorts suivants Tourment, Damnation, Rayon de feu infernal, Sacrifice et Vision des Enfers. Les noms véritables et sceaux de 4d6 diables inférieurs, 2d6 diables supérieurs et 1d4+1 seigneurs infernaux sont ouvertement inscrits dans ses pages et il accorde à son porteur un bonus de +4 aux tests de Connaissances (plans) et aux tentatives de recherche d’autres noms véritables et sceaux. Les descriptions des Enfers que l’on peut y trouver sont si détaillées que toute tentative magique pour se téléporter jusqu’au plan infernal ainsi qu’à l’intérieur de ce plan (par exemple en utilisant changement de plan ou téléportation) emmène le porteur précisément à l’endroit souhaité, sans avoir besoin de faire de jet de familiarité. De plus, toutes les informations indiquées dans le chapitre 1 se trouvent mot pour mot dans les pages de l’artefact.

En dehors de son contenu littéral, cette partie du Livre des damnés est elle-même un puissant objet magique impie. À son niveau le plus basique, cet ouvrage est le point focal d’un effet de sanctification maléfique permanent et d’attirance réglé pour attirer des créatures Loyales Mauvaises. De plus, tout diable supérieur utilisant scrutation ou un sort similaire peut examiner le Livre des damnés sans risquer d’être détecté par le porteur. Une personne en possession de ces pages gagne également un certain nombre de bénéfices. Elle peut lancer tous les sorts du registre du Mal comme s’ils avaient 2 niveaux de plus et bénéficie d’un bonus de +2 aux leurs compétences basées sur le Charisme et à tous les tests de Charisme lorsqu’elle interagit avec des créatures Loyales Mauvaises. Trois fois par jour, elle peut utiliser l’ouvrage pour lancer l’un des sorts suivants au titre d’une action simple : profanation, décret, contrat suprême, feu infernal, convocation de gueule des Enfers, convocation de monstres VII, et ténèbres maudites. Une fois par jour, le porteur peut poser au livre une question relative aux Enfers, aux créatures Loyales Mauvaise ou à tout autre sujet impie, ensuite, il ouvre le livre au hasard pour trouver la réponse, qui lui est révélée comme s’il avait lancé vision mystique. À chaque fois que le porteur utilise des sorts quotidiens de l’artefact ou le pouvoir de vision mystique, il y a un risque cumulatif de 1% qu’un puissant diable le remarque et cherche à l’utiliser dans quelque intrigue impie ou réclame simplement son âme pour les Enfers.

En plus des capacités indiquées ici, le Livre des damnés propose des pouvoirs plus importants si son porteur rassemble plus de pages, un sujet qui fera l’objet d’un ouvrage ultérieur.

Les Livres des damnés

Même s’il n’y a qu’un seul véritable Livre des damnés, les agents du Bien ont séparé ses cahiers et éparpillé ses pages il y a des millénaires. Durant les siècles qui ont passé depuis, des puissances épouvantables ont réuni les pages perdues par sujet, créant au moins trois livres contenant les textes de cet ouvrage des plus blasphématoires, même si certains disent qu’il existe aussi des compilations de parties moins importantes. Chacun de ces livres est un artefact en lui-même, même si ensemble, ils forment l’une des créations magiques les plus puissantes et les plus maléfiques qui existe, capable d’invoquer les pires maux et d’entraîner des nations entières dans les profondeurs de la Sphère extérieure. En dehors des véritables pages du Livre des damnés, il existe de nombreuses copies de divers livrets, même si de telles reproductions sont souvent pleines d’altérations, d’erreurs de traduction, de plans diaboliques et d’erreurs volontaires. S’ils ne détiennent aucun pouvoir magique, ces textes cachent de sombres trésors en matière de connaissances indicibles. Les livres suivants font partie des exemplaires les plus connus. Le Ghatigahani. Le capitaine Elliot Braker, un sadique d’Éléder, a acheté cet étrange ouvrage à un voyageur lépreux. Bien qu’il ne puisse lire les mots écrits dans l’exotique langage vudrain, il prend un grand plaisir à contempler les illustrations particulièrement crues. Cet exemplaire comporte de nombreuses notes et esquisses de la physiologie diabolique, une description de la gueule des Enfers Cagashags qui relie le Phlégéthon et la Malebolge, ainsi que le nom véritable du gélugon Reiisiier. 'Les Plaques du soleil noir'. Cette traduction osirienne aux illustrations très fournies est placée sous garde constante au Temple du soleil rédempteur de Sarenrae, à Mérab. Elle évoque en détail le culte de Bélial, recèle des exemplaires des sorts mauvais oeil et rayon de feu infernal, et porte (caché sur la quatrième de couverture) le sceau de la reine putain Ardad Lili elle-même. Le Manuel du Versex. Gardée au sein des bibliothèques de l’Amphithéâtre Sincomakti à Rozenport, les conservateurs considèrent cette traduction varisienne comme un artefact du sinistre règne du Tyran qui Murmure. En son sein se trouvent les noms véritables du diablotin Vagagat à la peau couleur d’ecchymose, du lévaloch Jhapvhag, grand amateur d’aiguilles, ainsi que le sceau de l’osyluth à un oeil, Romeiga.
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