Source : Bestiaire 3 p.194
PX 1 200
Défense
CA 16, contact 10, pris au dépourvu 16 (naturelle +6)
pv 37 (5d8+15)
Réf +1, Vig +7, Vol +4
RD 5/tranchant ; Immunité traits des plantes ; Résistance feu 10, froid 10, son 10
Faiblesse vulnérabilité à l’électricité
Attaque
VD 6 m (4 c)
Corps à corps 2 griffes, +6 (1d6+3 plus maladie)
Espace 3 m (2 c) ; Allonge 3 m (2 c)
Attaques spéciales nuage de spores
Pouvoirs magiques (NLS 6 ; concentration +6)
(1/jour)— domination de spores
Caractéristiques
For 17, Dex 11, Con 16, Int 9, Sag 12, Cha 10
BBA +4, BMO +6, DMD 16
Modificateurs raciaux +4 en Psychologie , +4 en Survie
Langues : commun des profondeurs ; télépathie à 18 m (mycéloïdes et malades de la vérole pourpre uniquement)
Écologie
Environnement souterrains
Organisation sociale solitaire, couple, bande (3-24) ou colonie (25-250)
Trésor Standard
pouvoirs spéciaux
Domination de spores (Mag). Ce pouvoir magique fonctionne comme charme-monstre, à la seule différence qu’il ne s’applique qu’aux créatures infectées par la vérole pourpre.
Vérole pourpre : inhalation ou blessure ; JdS Vigueur DD 15 ; incubation 1 minute ;
fréquence 1/jour ; effet affaiblissement temporaire de 1d2 Sag et de 1d2 Con ; guérison 2 réussites consécutives. Une créature qui meurt de la vérole pourpre enfle en l’espace de 24 heures, après quoi son corps éclate, libérant un mycéloïde à maturité. En outre, à partir du moment où la créature subit un affaiblissement temporaire
d’au moins 7 points de Sagesse à cause de la vérole pourpre,
elle doit réussir un jet de Volonté DD 15 chaque jour pour
éviter d’être affectée par les effets d’un sort de mission (aucune
limite de DV) qui oblige le malade à rechercher la colonie de
mycéloïdes la plus proche afin de se soumettre de lui-même à la
domination de spores. Le DD du jet de sauvegarde est basé sur
la Constitution.
Nuage de spores (Ext). Une fois par jour, par une action simple,
le mycéloïde peut libérer un nuage de spores de 3 mètres de
rayon centré sur lui. Ce nuage dure 1d3 rounds. Toutes les
créatures prises dans ce nuage ou le traversant sont exposées
à la vérole pourpre du mycéloïde : il leur suffit de réussir un
seul jet de sauvegarde contre le nuage de spores pour être
complètement immunisées contre les effets de ce nuage
particulier. Le nuage de spores ne gêne pas la vision.
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Cette créature fongique au pas traînant ressemble beaucoup à un humain
grassouillet, mais avec un chapeau de champignon sur la tête.
Ces champignons ambulants que l’on connaît sous le
nom de mycéloïdes se nourrissent de matière organique en
décomposition, comme de nombreux autres champignons.
Mais contrairement aux moisissures et aux champignons
normaux, ils prennent un malin plaisir à se nourrir des
corps d’humanoïdes pourrissant. Les mycéloïdes affirment
pouvoir sentir le goût de choses telles que l’ « innocence »,
le « désespoir » et l’ « espoir » dans la maturité de la viande
rance, même si on ignore si ces allégations sont vraies ou
si elles sont une simple expression du sens de l’humour
malsain des mycéloïdes.
La plupart des mycéloïdes ont un chapeau de couleur violet foncé tacheté
de flocons blancs, un cou d’un violet plus clair et le corps d’un solide
champignon caoutchouteux. Leurs spores se développent dans la chair
vivante, provoquant une éruption de douloureuses lésions violettes qui, à un stade
avancé de la maladie, font germer de nouveaux champignons violets tout petits : leur
arrachage est douloureux et fait saigner la victime. Cette maladie, la vérole pourpre,
sert aux mycéloïdes à assaisonner leur viande et à se reproduire.
Les mycéloïdes préfèrent capturer leurs victimes vivantes afin de pouvoir
les infecter et les contrôler. Pour le mycéloïde, une créature vivante
a trois utilités : elle sert tout d’abord d’esclave, puis d’hôte
qui donnera naissance à de nouveaux mycéloïdes et
enfin de banquet dont se régalent les mycéloïdes une
fois que la victime a rempli ses deux premières fonctions.
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