Source : Bestiaire 4 p. 105
PX 9 600
Défense
CA 27, contact 16, pris au dépourvu 22 (Dex +4, esquive +1, naturelle +11, parade +2, taille -1)
pv 126 (12d10+60)
Réf +14, Vig +11, Vol +13
Attaque
Corps à corps dard, +16 (1d8+5 plus poison) et 2 griffes, +16 (1d4+5/19-20) et morsure, +16 (1d6+5)
À distance javeline, +15/+10/+5 (1d6+5 plus poison)
Espace 3 m (2 c) ; Allonge 3 m (2 c)
Attaque spéciale poison
Pouvoirs magiques (NLS 12 ; concentration +15)
Caractéristiques
For 20, Dex 19, Con 20, Int 17, Sag 16, Cha 17
BBA +12 ; BMO +18 ; DMD 35 (39 contre le croc-en-jambe)
Langues commun, télépathie à 45 m
Particularités traits des formiens, inspiration de la ruche, armes de taille inférieure
Écologie
Environnement terrestre ou souterrain, chaud ou tempéré
Organisation sociale solitaire, équipe (2-4), unité (1 plus 7-18 guerrières et 6-12 ouvriers) ou garde royale (4 plus 12-20 guerrières)
Trésor standard (9 javelines, autre trésor)
Pouvoirs spéciaux
Inspiration de la ruche (Sur). Une fois par jour, le
myrmarque peut affecter toutes les guerrières et tous les ouvriers à portée de contact télépathique avec un effet
d’ Héroïsme suprême (NLS 12).
Poison (Ext). Javeline ou dard — blessure ; JdS Vigueur DD 21 ; fréquence 1/
round pendant 6 rounds ; effet 1d4 Dex et fiévreux ; guérison 2 réussites
consécutives. Le DD du jet de sauvegarde est basé sur la Constitution.
| Cet insecte de la taille d’un cheval est recouvert d’une carapace rouge
brillante tandis que son visage indique une grande intelligence et
reflète la confiance.Les myrmarques sont une caste d’élite de la race des formiens. Ce
sont les agents directs de la reine, agissant comme ses conseillers
et ses généraux ou administrant les tâches dont la complexité ou
la bienséance ne convient pas aux contremaîtres. Ce sont les myrmarques
qui répondent à l’appel lorsqu’un diplomate ou un émissaire
particulièrement compétent doit porter un message de la reine
à l’extérieur du territoire de la colonie aux races dangereusement
désorganisées. Si les myrmarques constituent l’aristocratie de la société formienne,
ce ne sont pas pour autant des intellectuels ni des bureaucrates
choyés. Au contraire, ils sont encore plus redoutables que les guerrières
qu’ils commandent souvent et ils n’hésitent pas à faire usage
de leur puissance considérable pour aider et protéger les leurs. Les
myrmarques s’apprêtant à combattre enduisent leurs javelines de
leur poison naturel, les rendant encore plus dangereuses.
Comme les autres formiens, les myrmarques gravent l’histoire de
leur vie sur leur carapace. Comme ils ont plus d’opportunités que
les autres et que leur espérance de vie est plus importante (équivalant
à peu près à celle des humains), les myrmarques peuvent recouvrir
pratiquement jusqu’au dernier centimètre carré de
leur carapace avec les gravures des hauts-faits qu’ils ont
accomplis, des ennemis qu’ils ont vaincus et des services
qu’ils ont rendus à la colonie. Certains myrmarques en viennent
même à manquer d’espace : certains meurent peu
de temps après, sachant qu’ils ont servi leur reine au mieux
tandis que d’autres ajoutent des plaques artificielles à leur
carapace afin de poursuivre la compilation de leurs
épopées. Formiens les plus accomplis, les plus dignes
de confiance et les mieux formés au combat,
les myrmarques forment la garde d’élite de la
reine. Au sein d’une petite colonie, ces gardes du
corps présenteront sans doute les mêmes statistiques
que le profil ci-dessus mais au sein des
colonies plus grandes et plus anciennes, la
plupart possèdent des niveaux de classe.
Le myrmarque se caractérise par son
thorax et son abdomen élargis, qui
lui donnent globalement la même
taille et le même poids qu’un cheval
de guerre, même si la partie supérieure
de son corps n’est pas plus développée que
celle d’une guerrière formienne. Les myrmarques mesurent
en moyenne 2,40 mètres et pèsent environ 600
kilogrammes.
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