Séraptis
FP 15
Source : Livre des damnés page 126
PX 51 200
Extérieur (démon, Mal, extraplanaire, chaos) de taille M, CM
Aura regard accablant (9 m, DD 22), aura maudite (DD 23)
DÉFENSE
CA 30, contact 20, pris au dépourvu 24 (parade +4, Dex +6, naturelle +10)
pv 217 (15d10+135)
Réf +11, Vig +18, Vol +13
Capacités défensives exsangue ; RD 10/fer froid et Bien ; Immunités saignement, électricité, poison ; Résistances acide 10, froid 10, feu 10 ; RM 26
ATTAQUE
VD 15 m
Corps à corps cimeterre sanglant +1, +22/+17/+12 (1d6+7/15-20) et 3 griffes, +19 (1d6+3 plus étreinte) et corne, +19 (2d6+3)
Attaques spéciales domination fascinante, étreinte vorace
Pouvoirs magiques (NLS 15 ; concentration +20)
À volonté – désespoir foudroyant (DD 18), dissipation de la magie, téléportation suprême (lui-même et 25 kg d’objets uniquement), télékinésie (DD 20)
3/jour – confusion (DD 19), exigence (DD 23), domination (DD 19), vol
1/jour – convocation (niveau 5, 1 séraptis 20% ou 1 glabrezu 40%), symbole d’aliénation mentale (DD 23)
CARACTÉRISTIQUES
For 22, Dex 23, Con 28, Int 16, Sag 19, Cha 21
BBA +15 ; BMO +21 (+25 lutte), DMD 41
Compétences Acrobaties +24 (+32 saut), Bluff, +23, Connaissances (plans) +21, Connaissances (religion) +21, Discrétion +24, Intimidation +23, Perception +30, Psychologie +22, Vol +24 ; Modificateurs raciaux +8 en Perception
Langues abyssal, céleste, draconique ; télépathie 30 m
ÉCOLOGIE
Environnement quelconque (Abysses)
Organisation sociale solitaire ou culte (1 séraptis plus 1-2 glabrezus et 2-6 succubes)
Trésor double (cimeterre sanglant +1, autres trésors)
CAPACITÉS SPÉCIALES
Exsangue (Ext). Le corps d’une séraptis n’est pas complètement exsangue, mais le sang qu’il contient est le plus souvent prélevé sur ses précédentes victimes. Le sang qui coule dans ses veines atrophiées ne la revigore pas. Ses blessures ne saignent pas, ce qui l’immunise aux effets de saignement et aux attaques qui utilisent l’absorption de sang pour fonctionner. Les attaques sournoises, les coups critiques et toutes les attaques similaires blessent normalement une séraptis, mais si elles provoquent des dégâts supplémentaires de saignement, ces effets ne s’appliquent pas.
Domination fascinante (Sur). Lorsqu’une séraptis utilise domination (par le biais d’un sort ou d’un pouvoir magique), ses victimes ne peuvent résister activement au contrôle et ne bénéficient pas d’un nouveau jet de sauvegarde lorsqu’on leur ordonne d’entreprendre des actions qui vont à l’encontre de leur nature, à moins qu’elles ne soient complètement autodestructrices. Dans ce cas, la victime peut effectuer un nouveau jet de sauvegarde avec un bonus de +2 pour échapper aux effets de la domination.
Regard accablant (Sur). Le regard d’une séraptis provoque un désespoir accablant et absolu dans l’esprit des individus situés à 9 m ou moins d’elle. Les personnes exposées au regard qui ratent un jet de Volonté DD 22 subissent immédiatement une diminution permanente de 1d6 points de Charisme et sont chancelantes pendant 1d6 rounds. Si la diminution permanente réduit le Charisme d’une créature à 0, elle succombe à une irrépressible envie de se suicider et tente de mettre fin à ses jours en procédant de la façon la plus commode possible, à la discrétion du MJ (dans la plupart des cas, cet effet pousse une créature à effectuer un coup de grâce sur elle-même, mais si elle a accès à une méthode de suicide plus dramatique, elle la privilégie). Dès qu’une créature atteint ce niveau de désespoir suicidaire, elle reste dans cet état tant que sa valeur de Charisme n’est pas revenue à son maximum. Si la victime n’est pas en mesure de récupérer les points de caractéristique perdus, elle doit être entravée en permanence pour l’empêcher de se suicider. C’est un effet de type mental. Le DD du jet de sauvegarde se base sur le Charisme.
Étreinte (Ext). À chaque fois que la séraptis réussit une attaque de griffe à la suite d’une autre au cours d’un même round, elle gagne un bonus cumulatif de +4 à ses tests de lutte, à condition que ces attaques frappent toutes la même cible. Si la démone réussit un test de lutte contre un adversaire, elle peut utiliser son étreinte vorace.
Étreinte vorace (Sur). Une fois par round, une créature qui agrippe ou est agrippée par une séraptis lors d’une lutte se retrouve à la merci des plaies affamées et pleines de crocs qui couvrent ses bras. Ces espèces de mâchoires mordent et mastiquent, infligeant automatiquement 4d6+12 points de dégâts chaque round. De plus, les blessures infligées par l’étreinte vorace infligent un saignement de 2d6 et une diminution permanente de 1d4 points de Force alors que la séraptis aspire le sang et divers fluides vitaux de la victime. Tant que la séraptis reste à 3 mètres ou moins d’un ennemi qui subit des dégâts de saignement à cause d’une étreinte vorace, le sang qui s’écoule des plaies de la victime lévite pour être aspiré par les gueules des bras de la démone, la soignant d’un nombre de points égal au montant infligé par le saignement lors de ce round.

La peau de cette femme démoniaque est moite et blafarde, comme si son corps avait été vidé de son sang par le biais des nombreuses et profondes coupures qui couvrent ses quatre bras. Lorsqu’elle se déplace, les lèvres de ces plaies béent comme des bouches, dévoilant d’innombrables rangées de crocs coupants comme des rasoirs.

Sculpturale et d’une beauté entêtante (du moins, tant que les plaies dentées sur ses bras ne se sont pas encore ouvertes), les séraptis sont les serviteurs favoris du seigneur démon Sifkesh, même si elles servent également souvent d’autres seigneurs démons (surtout Nocticula et Socothbenoth). Formidables combattantes, les séraptis font d’excellentes gardes du corps ou des champions solitaires qui se battent au nom de leur maître. Toutefois, beaucoup d’entre elles ont acquis un statut glorieux par leurs propres moyens et dirigent ainsi des sous-domaines à l’intérieur de vastes royaumes abyssaux.

Une séraptis mesure 2,10 mètres de haut et pèse 115 kilogrammes.

Écologie

Les séraptis se forment à partir des âmes de ceux dont le suicide a provoqué une vague inhabituelle de désespoir, de destruction ou de troubles. L’âme d’un individu qui s’est donné la mort seul et en silence peut engendrer la naissance d’une séraptis s’il était une figure politique réputée et appréciée et si sa mort a provoqué le soulèvement, puis la mort, de ses partisans. Sauter du haut d’une tour pour venir s’écraser sur la place du marché en contrebas peut provoquer un certain montant de dégâts collatéraux si la victime chute sur un passant, mais cette perte n’est pas suffisante pour que l’âme du suicidé donne naissance à une séraptis. Par contre, l’âme d’un individu qui se suicide en faisant exploser un collier de boules de feu en plein milieu d’une cérémonie de mariage engendrera très certainement une séraptis. À une exception près, ceux qui se suicident dans le seul but de voir leur âme se transformer en séraptis se retrouvent souvent incarnés en larves, car les Abysses ne récompensent pas les suicidés intéressés en leur octroyant les impressionnants pouvoirs que maîtrisent les séraptis. Il existe toutefois une exception : les puissants adorateurs du seigneur démon Sifkesh. Le rituel qui permet à un fidèle de transcender sa vie mortelle pour se transformer en séraptis est l’un des secrets les mieux gardés du culte, uniquement révélé aux membres les plus déviants et les plus hérétiques. La séraptis formée par ce biais conserve toujours les souvenirs et la personnalité de celui qui lui a donné naissance, mais perd également l’ensemble des aptitudes de classe qu’il détenait.

Habitat et société

Même si les champions et les assassins séraptis au service de Sifkesh sont particulièrement redoutés, les plus puissantes d’entre elles sont celles qui sont parvenues à se libérer de la servitude imposée par des démons plus puissants pour devenir une force régnante à part entière. On appelle ces séraptis les Soeurs de la douleur et ces démones expérimentées possèdent plusieurs niveaux de classe, ce qui leur octroie un FP de 19 à 22. Toutes vouaient un culte à Sifkesh de leur vivant et ont réalisé le rituel secret du suicide pour se transformer en démon, mais elles ne servent plus la Putain sacrée, comme le veut le naturel hérétique des démons. Aucune n’a réussi à atteindre le rang très convoité de seigneur démon naissant, mais les Soeurs de la douleur espèrent pouvoir se transcender en tant que groupe pour devenir un seul et même seigneur démon à part entière, en réalisant un suicide collectif ritualisé particulièrement atroce. Elles espèrent ainsi contourner la procédure dangereuse et compliquée que doivent subir la plupart des seigneurs démons naissants. Toutefois, comme le veut leur nature abyssale, les Soeurs de la douleur ne cessent de se chamailler, de se trahir, et tentent souvent d’assassiner leurs rivales par des moyens détournés. Les soeurs doivent être 23 au minimum avant d’espérer réaliser le rituel du suicide et, même si leur nombre a constamment (mais lentement) augmenté depuis leur formation initiale il y a une éternité, elles ne sont pas encore assez nombreuses. Les Soeurs de la douleur ne vivent pas ensemble ; elles préfèrent occuper divers palais construits d’après différents thèmes liés à leurs méthodes de prédilection en matière de suicide. Ces palais sont disséminés dans les cités abyssales de Diovengie, Vantiane et Yanaron, ainsi que dans diverses autres villes construites sur les distantes îles de Minuit. Plusieurs portails permettent de rejoindre certains palais au fur et à mesure que les alliances se nouent entre soeurs, mais vu la constante menace de trahison ambiante, ces portails sont souvent situés dans les endroits les plus surveillés de chaque domicile.
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