Quatre longues antennes prennent racine dans le crâne de ce ver plat géant aux nombreux yeux. Quatre tentacules émergent de son corps chitineux et bardé d’épines.

Les somalcygots sont incroyablement territoriaux. Chacun s’approprie un territoire d’environ 1,5 kilomètre de rayon sur une lune, un astéroïde ou un quelconque planétoïde dépourvu d’air et en fait son terrain de chasse. Ils ne pénètrent sur le territoire de leurs congénères que dans l’objectif de se reproduire. Les somalcygots peuvent digérer presque toutes les matières organiques mais, dans la mesure où ils vivent généralement dans des environnements stériles, ils peuvent jeûner pendant de longues périodes. Afin de préserver leur énergie entre leurs repas, les somalcygots entrent dans un état d’hibernation proche de la transe pendant lequel ils s’enterrent en faisant des cercles sous la surface de leur territoire, tournant encore et encore, sans réfléchir. Quand il repère une créature à proximité, un somalcygot se réveille et entre dans un état frénétique avec comme unique objectif de s’approprier ce rare repas et il combattra sans répit jusqu’à ce que sa proie meure ou s’échappe. Les somalcygots ne poursuivent que rarement une proie qui a quitté leur terrain de chasse. Cela leur permet à la fois de conserver leur énergie et d’éviter des conflits inutiles avec les congénères qui ont revendiqué les territoires limitrophes.

Un somalcygot adulte mesure généralement 4,80 mètres et pèse 750 kilos.