Cette créature a la taille et l’apparence d’un petit enfant, mais avec une peau ridée, des yeux pourpres et des dents acérées.

Nés de la tragédie et de la tristesse devenues haine et fureur, les tiyanaks sont issus de l’âme de nourrissons ou de jeunes enfants morts à côté de lieux souillés par de fortes énergies nécromantiques ou par une présence démoniaque. La jeune âme fusionne avec les énergies corrompues, donnant naissance à une représentation caricaturale et chétive du défunt, avide de dévorer toute vie à proximité. De forme humanoïde, les tiyanaks ressemblent à des enfants à la peau grise et ridée, aux membres déformés et aux cheveux clairsemés. Les bras du tiyanak se terminent par des griffes acérées et sa bouche est garnie de rangées de dents effilées comme des aiguilles. Le tiyanak ne mesure généralement pas plus de 85 centimètres, mais pèse entre 25 et 37,5 kilos. Les tinayaks se servent de la télépathie pour communiquer leur colère maudite à tout ce qui s’approche d’eux, et imprègnent leurs dents et leurs griffes de désespoir, les rendant plus acérées que n’importe quelle lame.

Les tiyanaks sont assoiffés de sang humanoïde et utilisent leur imitation de sons pour reproduire des pleurs d’enfants, en espérant attirer des individus peu méfiants. Une fois ces âmes secourables à portée, soit le tiyanak essaie d’achever sa proie avec ses attaques naturelles, soit il utilise son pouvoir de suggestion pour convaincre sa cible de le rapprocher d’une communauté humanoïde de n’importe quel type, où il pourra tourmenter la famille qui le recueille et trouver des victimes supplémentaires. Si le tiyanak affronte plusieurs ennemis, il utilise ses pouvoirs magiques de désespoir foudroyant et de cri avant de sélectionner une cible précise et d’essayer de se gorger de son sang. Malgré leur implacable haine, les tiyanaks s’enfuient s’ils se retrouvent en mauvaise posture, mais ils ne s’éloignent généralement pas de leur lieu de naissance. Ils n’ont pas complètement oublié l’enfant qu’ils étaient et, bien qu’ils détestent leur communauté première, les échos douloureux de leur vie passée les empêchent de s’éloigner des endroits qu’ils considéraient autrefois comme leur foyer.