Source : Bestiaire p.284
PX 2.400
Défense
CA 19, contact 10, pris au dépourvu 18 (Dex +1, naturelle +9, taille -1)
pv 73 (7d12+28)
Réf +6, Vig +9, Vol +8
Immunités paralysie, sommeil
Attaque
VD 6 m (4 c), vol 18 m (12 c) (médiocre)
Corps à corps dard +10 (1d6+4 et poison), morsure +10 (2d6+4 et étreinte), 2 ailes +5 (1d6+2)
Espace 3 m (2 c) ; Allonge 1,5 m (1 c)
Attaques spéciales pattes arrière (2 serres +10, 1d6+4)
Caractéristiques
For 19, Dex 12, Con 18, Int 7, Sag 12, Cha 9
BBA +7, BMO +12 (+16 pour la lutte), DMD 23
Compétences Discrétion +7, Perception +18, Psychologie +11, Vol +5 ; Modificateurs raciaux Perception +4
Langues draconique
Écologie
Environnement collines chaudes ou tempérées
Organisation sociale solitaire, couple ou vol (3-6)
Trésor standard
Capacités spéciales
Poison (Ext) Dard - Blessure ; JS Vigueur DD 17 ; fréquence 1/round pendant 6 rounds ; effet affaiblissement temporaire 1d4 Con ; guérison 2 JdS réussis consécutivement. Le DD dépend de la Constitution.

| Ce dragon bleu foncé aux ailes immenses et à la queue ornée d’un dard en
forme de crochet se pose sur ses pattes griffues et rugit.
Les vouivres sont des créatures reptiliennes apparentées
aux dragons désagréables, brutales et violentes. Ces monstres
toujours agressifs et impatients n’hésitent pas à employer la
force pour atteindre leurs buts. C’est pour cette raison qu’en règle
générale, les dragons en ont une piètre opinion et qu’ils considèrent
leurs lointains cousins comme de simples sauvages primitifs
manquant totalement de style et d’esprit. Dans la plupart des cas,
leur avis est tout à fait fondé. Même si l’intellect des vouivres dépasse
allègrement le stade animal et qu’elles sont capables de parler, les
subtilités de la diplomatie les ennuient et elles préfèrent frapper
d’abord et dialoguer ensuite… et encore, elles ne dialoguent qu’avec
les ennemis qu’elles ne peuvent ni détruire ni fuir.
Les vouivres défendent leur territoire avec férocité. Elles se
rassemblent parfois en petits groupes pour traquer des proies de
grande taille mais ce sont plutôt des créatures solitaires. Leurs
terrains de chasse couvrent des superficies allant de 25 à 50 km2, et
elles s’affrontent parfois jusqu’à la mort pour prendre possession
d’un territoire riche en proies.
Malgré leur faim constante et leur propension à la destruction,
les vouivres apprivoisées (au moyen d’une combinaison délicate
de flatterie, d’intimidation, de nourriture et de trésors) font des
alliés très puissants. Les géants et les humanoïdes monstrueux
les utilisent comme gardes et certaines tribus d’hommes-lézards
et de bourbiérins s’en servent même comme montures. Ces
arrangements sont toutefois très coûteux en terme de nourriture
et d’or, et les vouivres qui acceptent de servir de montures à des
créatures inférieures pendant une longue période sont plutôt rares.
Une vouivre mesure quelque 4,20 mètres de longueur (dont une
moitié pour la queue) et pèsent en moyenne 1 000 kg.
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