Aura Abjuration, puissante ; NLS 15 ; Emplacement tête ; Poids 1 kg Même s’il est poli au point de briller comme de l’argent, le métal de cette couronne au pourtour de velours est de l’étain ordinaire. Les érudits de l’occulte estiment que les premières couronnes d’étain fondu ont été créées par un roi fou doué de capacités psychiques qui était convaincu que des entités venues d’autres plans l’observaient et complotaient contre lui.
La couronne se repaît de la paranoïa et de la méfiance de son porteur. Elle les exploite pour lui conférer une immunité aux effets mentaux et aux divinations qui permettent de collecter des informations sur lui. Le porteur ne peut annuler cette immunité sans retirer la couronne de sa tête. Porter une couronne d’étain fondu sape le moral du porteur, ce qui lui inflige un malus de -2 à ses valeurs d’Intelligence, de Sagesse et de Charisme.
Retirer la couronne annule ces malus mais la paranoïa accrue du porteur le pousse à la garder sur sa tête. Il peut tenter de retirer la couronne une fois par jour en effectuant un jet de Volonté (DD = 25 + le nombre de jours consécutifs pendant lesquels la couronne a été portée). Dès que le DD devient supérieur ou égal à 35, la paranoïa du porteur est telle qu’il ne considère plus aucune créature comme alliée et effectue des jets de sauvegarde même contre les sorts et les pouvoirs inoffensifs. Une fois cet état atteint, un 20 naturel au jet de sauvegarde pour retirer la couronne n’est plus considéré comme une réussite automatique et le porteur n’est jamais considéré comme une cible consentante en ce qui concerne les sorts et les pouvoirs utilisés par autrui et ce, même s’il est inconscient. Les autres créatures ne peuvent pas lui retirer la couronne de force ; seul le porteur peut le faire. Le seul moyen pour détruire une couronne d’étain fondu consiste à la placer sur la tête d’une créature consciente qui ne connaît véritablement pas la méfiance. Ceci détruit la couronne mais la créature qui l’a portée pour la dernière fois reste victime des pouvoirs et inconvénients de l’artefact jusqu’à la fin de sa vie, sans jamais pouvoir les annuler ou les améliorer.