CAPITAINES LIBRES (LES)
Coalition hors la loi

Dirigeant : le Conseil des pirates
Quartier général : Le Roc Brisé, la Diaspora

Pour un capitaine marchand dont la cargaison a été pillée ou dont le vaisseau a été volé, les pirates des Mondes du Pacte peuvent paraître n’être qu’un fléau désorganisé. En vérité, un grand nombre de flibustiers qui infestent les routes spatiales respectent quelque chose que l’on pourrait qualifier de code d’honneur ou, tout du moins, la reconnaissance qu’ils ont plus de choses en commun qu’avec les membres d’équipage des vaisseaux qu’ils chassent. Ce sont les Capitaines libres et bien que tous les pillards qui attaquent un navire civil dans le vide interstellaire entre les planètes n’en fassent pas partie, les forbans les plus célèbres et les plus redoutables des Mondes du Pacte revendiquent leur appartenance à cette organisation.

Dirigés par un conseil de seigneurs pirates élus, les Capitaines libres constituent une association de capitaines de vaisseau indépendants dont les principales activités sont la flibuste, la piraterie, le pillage, la contrebande et toute autre activité qui est hors la loi. Ce qui lie ces individus très différents c’est le code qu’ils suivent, un code qui détermine qui peut être pillé, quels navires peuvent être volés ou détruits et, peut-être est-ce le plus important, qui jouit d’une parfaite immunité à de telles prédations. Bien que les règles qui composent ce code puissent sembler arbitraires ou fantasques, le simple fait d’avoir une structure est essentiel pour que le groupe demeure un ensemble uni plutôt que de devenir une organisation anarchique qui serait facilement balayée par les Intendants. Ces règles sont modifiées de temps en temps en fonction des caprices des capitaines régnants mais certaines restent constantes :

  • Aucun Capitaine libre n’en attaquera un autre en dehors d’un duel approuvé par le Conseil.
  • Les clients s’acquittant des tarifs exorbitants exigés par le Conseil pour être « protégés » doivent être totalement à l’abri de toute attaque injustifiée.
  • Un accord est un accord et une fois qu’un capitaine libre a passé un marché, il doit l’honorer (cela s’avère particulièrement utile pour aider les victimes à savoir qu’un pirate leur offrant la vie sauve contre leur cargaison ne va pas les tuer une fois qu’elles auront accepté.)
  • Tous les membres d’équipage sont libres de quitter le navire dans un port mais tant qu’ils sont à leur poste ils doivent combattre jusqu’à la mort si leur capitaine le leur demande.
Bien que les Capitaines libres sévissent dans les Mondes du Pacte et au-delà, le coeur de leur pouvoir se situe dans la Diaspora, dont la myriade d’astéroïdes, de rochers et de planétésimaux offrent un nombre incalculable de stations d’accueil, de ports et de havres pour les fugitifs, les exclus et les pirates cherchant à mener une existence de hors-la-loi. Le Conseil des Capitaines libres se réunit sur un de ces astéroïdes appelé le Roc Brisé. Sa localisation précise est un secret bien gardé et on dit qu’il est exceptionnellement bien défendu au cas où les Intendants, ou des forces de sécurité planétaire, voudraient venir débusquer les pirates. Les Capitaines libres n’ont aucune autre ambition commune, à part la piraterie mais, en raison de leur influence grandissante, certains rapports d’espionnage connus des membres les plus haut placés des gouvernements planétaires suggèrent la constitution d’un « royaume pirate » embryonnaire au sein même de la Diaspora.