Culture

Surnommée la Ville du Vice, Escadar est un port militaire localisé sur l'Île d'Erran qui abrite la plupart des navires de guerre d'Absalom. La flotte y stationne pour éviter d'être bloquée dans le Cimetière des Epaves et pour forcer tout attaquant de prendre d'assaut à la fois Absalom et Escadar. Elle a été batie autour de ruines azlantes dont il ne reste presque plus rien - à peine quelques colonnes de marbres et statues aux formes diverses. Même si ces vestiges forment le centre de la ville, peu de locaux y passent de temps.

Il s'agit par ailleurs de la seule cité hébergeant l'ambassade d'un peuple azlante : les Aquatiques. Officiellement le bâtiment s'appelle la Maison de la Vague Crêtée mais tous les locaux la surnomment la Maison Humide. Bâtie sur un style typiquement azlante, elle contient de nombreux points d'eaux entourés de colonnes - on raconte d'ailleurs qu'elle accueille une énorme et profonde piscine en son sein, connectée à la mer par une rivière souterraine. C'est ici que les Aquatiques discutent avec le Sous-Conseil ou tout autre représentant officiel d'Absalom.

Les Aquatiques rendent également divers services à la ville comme des prédictions à la précision étonnante sur les futures tempêtes et les migrations de monstres marins. Leurs dresseurs d'hippocampes entrainent également les effectifs les Chevaucheurs de Vague et leur apprennent à monter leurs destriers aquatiques. Malgré le coût plutôt onéreux de leurs services, ce peuple voit naturellement Absalom comme des cousins éloignés auxquels ils sont intimement liés par la culture azlante. De plus il voue un véritable culte aux ruines du centre d'Escadar même si les mauvaises langues affirment que les Aquatiques cherchent tous les prétextes pour profiter de la culture du vice de la ville.

Commerce

Escadar n'existant que pour offrir un lieu d'entretien des navires et une caserne pour les marins, elle doit importer de la nourriture, des armes et des outils. On n'y trouve toutefois pas de biens précieux ou exotiques pouvant offrir un intérêt réel pour les marchands locaux ce qui en fait un arrêt commercial de moindre envergure. Habitée essentiellement par des soldats, la ville regorge de salles de jeux, de bordels, de tavernes, de salons de drogue, d'arènes clandestines et de repères de bandits.

Si les administrateurs précédents tentaient de limiter l'expansion de tels lieux de débauche, il fut finalement décidé d'accepter presque tous ces vices sous certaines restrictions, donnant à la cité le surnom de Ville du Vice. Premièrement tous ces établissements doivent s'acquitter d'une lourde taxe permettant d'employer plus de patrouilles et de médecins afin de limiter au plus les explosions de violence et le développement de maladies. Ensuite si un officier souhaite inspecter les lieux avec ou sans une raison valable, l'établissement doit s'y soumettre sans rechigner. La plupart des gérants d'Escadar acceptent ces conditions sans se plaindre puisqu'ils font d'énormes marges sur les richesses qu'ont accumulé les marins locaux lors de leurs voyages en mer.

On raconte que des plaisirs moins sains et conventionels peuvent être trouvés dans les lieux les plus secrets de la ville - une sinistre réputation qui attire plus d'un visiteur aventureux. Il est vrai que les disparitions sont choses communes parmis les employés de ces établissements, un fait que les autorités locales ignorent tant qu'un marin n'est pas lui-même porté disparu.