L'Isger (informations non-officielles)


L’Isger (par Wilstrene et Thyd) : Relecture : (par Elentir) :

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Illustratrice : (par lafactrice)

Territoire commercial :

Constellé de ruines, de villages, de cités et de forteresses de l’ancien empire effondré il y a plusieurs années, l'Isger a toujours été le centre de conflits entre divers royaumes conquérants. Le royaume ayant toujours été le centre d’intérêts commerciaux, il a subi l’impensable dans l’année 4697 à l‘âge des prédictions perdues. Les problèmes continuels que représentent les humanoïdes sauvages du Bois Chantes d’Oiseau se transformèrent, il y a onze ans, en guerre ouverte quand des tribus gobelines jaillirent de la forêt pour piller les caravanes empruntant les routes commerciales et brûlèrent les villages sur leur passage. Ces tribus étaient dirigées par de féroces guerriers hobgobelins jusque-là inconnus dans la région. On appela cet évènement la guerre du sang gobelin. La guerre des gobelins ne toucha pas que l'Isger, elle se propagea très vite aussi dans les royaumes voisins, Druma,Kyonin , Andoran et Galt, au nord des montagnes des Cinq Rois. Où on peut encore aujourd’hui trouver quelques petites tribus gobelines, trop occupées à se chamailler pour être à nouveau un danger comme jadis elles ont été. Les plaines majestueuses, et les bois magnifiques de l'Isger font aujourd’hui oublier son rude passé. Et pourtant à divers endroits on peut encore apercevoir les ruines de villages ou citée abandonnées, et brulées pendant la guerre du sang gobelin, où s’abritent les criminels et des créatures oubliées.

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Index géographique

Ce qui suit est un index géographique de la région d'Isger. Une grande partie de ces terres restent inexplorées et peuvent donc servir à vos futurs modules voire campagnes :

Le monastère de Nyrat : Fondé par des moines et des prêtres de la déesse Desna, le monastère est désormais à l’abandon depuis le début de la guerre du sang gobelin. On raconte que dans les profondeurs du monastère, les érudits ont caché un énorme trésor et une mystérieuse relique. Pourtant très peu de gens osent s’aventurer près des ruines du monastère. Car on dit que l’endroit est hanté par l’esprit de Nyrat qui jadis était le maître des lieux.

Point-Loup : Cette garnison proche, très proche du Bois Chantes d’Oiseau a souvent été la cible d’attaques gobelines, aujourd’hui encore, bien que ces assaillants furent très vite repoussés. Ayant joué un rôle important dans la guerre du sang gobelin, Point-Loup est devenue très célèbre. Assez souvent, des rôdeurs de la garnison sont envoyés dans le bois voisin pour s’assurer que les gobelins ne préparent pas un nouveau conflit comme jadis.

Anlphi : Autrefois Cité très importante dans le royaume d'Isger, n’ayant pas été préparée à l’attaque des gobelins lors de la guerre du sang gobelin, cette ville a été incendiée et elle n’est à présent qu’un champ de ruine. D’après les historiens survivants du massacre, les gobelins avaient été aidés par un grand dragon vert pour le siège de la ville. Et pourtant aucune trace de ce dragon n’a été découverte. D’autres chercheurs disent que l’incendie a été commis par les gobelins et non par un dragon inventé de toute pièce, quoi qu’il en soit, la ville est à présent occupée par des brigands et autre vermines.

Le Bois Chantes Oiseau : C’est dans ce gigantesque bois qu’a commencé l’histoire de la guerre du sang gobelin. Personne ne connait parfaitement le bois, pourtant des dizaines d’accès mènent dans les ténébreuses profondes entrailles de la terre. On raconte qu’une fois repoussées les tribus gobelines ont rebroussé chemin dans les cavernes situées sous le bois. Pourtant quelques tribus gobelines ont refait surface depuis déjà un an, elles ont élu domicile dans le bois qu'elles connaissent si bien. Elles ne sont pas une grande menace pour le royaume, car elles sont toujours en train de se chamailler et de s’entre tuer! Mais cela n’empêche pas qu'elles soient fréquemment surveillées! Quant au bois, la végétation est toute aussi hostile, on dit que même des rôdeurs imprudents peuvent disparaître avalés par la forêt. Quoi qu’il en soit les oiseaux s'y plaisent énormément, d’où son nom Bois Chantes Oiseau...

Le mont nuageux : Cette chaine montagneuse, porte bien son nom, car au sommet de la plus haute montagne se trouve un nuage qui n’a jamais bougé ! Des tas de légendes parlent d’une porte qui mène dans un royaume parallèle, d’autres disent que ce nuage est magique, et qu’il abriterait un danger endormi, attendant qu’on le réveille… Quelque soit la vérité sur le nuage, toutes parlent de ses gardiens : des géants ! Tous ceux qui y sont allés ne sont jamais revenus pour confirmer les dires des Isgériens qui parlent de tribus de géants des collines et de géants du givre, qui montent la garde jusqu'au sommet de la montagne ! Si les rumeurs basées sur les géants sont vraies, aucun problème de pillages ou autres n’a était commis par ces soit-disant géants!

Le lac de Nyvald : Ce lac, qui ressemble plus à un marais qu’à n’importe quel autre lac, abrite sur ses côtes un petit hameau appelé Nyvald. Bien que la plupart de ses habitants soient des trappeurs ou des … Le nom de bouseux leur correspond parfaitement. En plein cœur du lac de jour comme de nuit une brume étrange apparaît, autour d’une petite île ! Pendant la guerre du sang gobelin, des gens ont fuit sur cette île et n'ont plus donné signe de vie depuis. Aucune trace de leur existence, les historiens parlent d’une histoire inventée pour attirer les méfiances des gens de passages. Mais depuis un an, des morts-vivants jusque là inconnus dans la région attaquent régulièrement les imprudents qui s’approchent trop près de la mystérieuse île. Là les historiens n’ont aucune réponse pour expliquer cela. Dans les livres d’anciennes bibliothèques et sur des vieilles cartes, le lac est inexistant. Une rumeur locale parle d’une forteresse dont l’île est en réalité la partie émergée. Mais le mystère du lac reste toujours inconnu pour les historiens.

La « Cuvette » de Val Soren. Personne ne sait de quand elle date. Nul n’a réussi à découvrir qui en étaient les bâtisseurs. Mille conjectures courent sur sa fonction. Loin au sud de Nyvald, dans une large vallée isolée que le vent seul parcourt encore avec régularité, elle repose là, insensible, ou presque, au temps qui passe. Creusée à même le sol, elle fait plus de cent pas de diamètre et au moins douze de profondeur. Sa surface, entièrement polie, se compose d’un granit noir. On ne distingue aucune jointure. Sur sa circonférence, quatre « bras », restes de ce qui fut probablement des arches se rejoignant à l’aplomb du centre. Mais la pluie, le gel, le vent ou la main de l’homme n’ont pas réussi à porter atteinte à l’intégrité de la surface. Cependant le fond est encombré de déchets végétaux, de terre et d’eau qui rompent la perfection des courbes. On y trouve parfois les débris des expéditions qui ont tenté de percer les mystères des lieux, en vain. Mais cela fait bien longtemps que devant son « mutisme », la cuvette n’attire plus l’intérêt des puissants, qui se sont tous avoués vaincus devant son apparente inutilité. On dit pourtant qu’elle n’est pas définitivement inerte et qu’à certaines occasions, lorsque les étoiles sont dans de bonnes conjonctions, les arches se re-matérialisent et la cuvette se vide. Mais qui pour croire les fables populaires ? Comment expliquer alors que depuis des millénaires cette dépression ne se soit pas comblée ?

Ikatla Atloth, le jour parfait. Dans un des contreforts de la chaîne des cinq rois, à flanc de falaise, imperceptible pour qui n’en connaît pas la présence, se trouve l’entrée d’une caverne qui est un des lieux les plus insolites de Golarion : la caverne du jour parfait ; que les savants nomment parfois Ikatla Atloth. Rien ne distingue l’ouverture de la grotte des milliers d’autres qui parsèment la région mais ce que l’on trouve à l’intérieur, à nul autre endroit on ne le retrouve. Le tunnel qui s’enfonce en pente douce ne fait pas plus de deux cents pas avant de se scinder en deux, à angle droit, pour donner naissance à un couloir circulaire de bien quatre-vingt pas de large qui dessine un immense cercle semblable à un tore. On n’en connaît pas la longueur mais ceux qui ont pu, ou voulu, le raconter, disent qu’ils mirent plus d’un jour pour en faire le tour. Mais ce n’est pas seulement pour l’étrangeté ou la beauté des lieux que l’endroit doit sa notoriété parmi les savants, même pas pour la lumière puissante (que rien ne peut combattre en ces lieux) et diffuse que l’on y trouve (qui fait que nulle ombre n’y peut exister) partout : c’est pour ses effets sur le temps et sur l’esprit des créatures vivantes. Bien que tous racontent se sentir bien là-bas, en aimer la douceur, l’exotisme et la magnificence, aucun n’y peut séjourner bien longtemps ; l’envie pressante et irrésistible venant bientôt de quitter les lieux pour n’y jamais revenir. Le plus extraordinaire reste évidement la légende qui veut que parcourir, dans un sens ou l’autre, le passage circulaire, pourrait vous projeter un certain temps dans le passé ou le futur…

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Histoires de bardes

(Par Sylvas) :

(1) On raconte qu'un Barde nommé Valéros était si puissant qu'il charmait n'importe qui, n'importe quoi. De son instrument il pouvait tuer, endormir, faire comprendre, faire souffrir, donner courage et puissance. C'était un dieu de la musique, on dit que Morphée était sa femme, mais la vérité jamais ne sera dévoilée, car une fois la question posée, la mort vous attendez, Valéros ne plaisantait pas avec cela. Chantant dans une taverne à proximité des gens du village. Il voulait les divertir, de tout ses instruments, tambour, triangle, flûte, violon et sa voix, si belle, si douce, charmante mais venimeuse... "Bonjour Valéros on raconte que ta femme est morte? Elle s'appelait Morphée n'est-ce, n'est-ce...." Le coupant de son instrument et de sa voix. "Mon ami, regarde et écoute moi..." Chantant calmement, le Barde fit les gestes d'un combat rudement mené, et là un long et grand fil fut coupé, le jeune curieux mourut... Mais personne ne bougeait, ils étaient charmés, par cet homme si beau et si doux... "Gentes dames, gents messieurs, le spectacle est terminé, je vous prie de vous endormir, et de bien rêver, à la probable éternité d'une certaine Morphée... Marchant de ville en ville cet homme blond aux yeux bleus, charmant et bien vêtu chantait sur la place du marché... Le peuple à ses pieds, en quelques secondes il avait... Rejoindre Morphée bientôt ils allaient... De la compagnie ainsi elle aurait... "Mon amour bientôt je te rejoindrai" Ainsi bientôt tout le monde entier connut son nom, l'enchanteur il fut nommé... Valéros charmait même les étoiles qui dansaient de mille reflets au son de sa voix mélodieuse et gracieuse... Par sa colère il pouvait anéantir n'importe quelle vie et pouvait même faire revivre les morts... Mais sans aucun sentiment, sans aucune vie intérieure, la réincarnation n'en valait pas la peine, même pour sa merveilleuse beauté...Morphée... Chantant pour se consoler il fit danser l'eau, la terre, le feu et l'air sous mille et une formes. Cet homme qui n'était pourtant pas si bon, se rendait compte que la mort n'était que la suite de la vie. Charmant une dernière fois les étoiles et les quatre éléments il se tua par sa propre musique, pourtant aucune blessure visuelle, seule son âme n'était plus... Il rejoignît ainsi sa douce et belle Morphée dans le monde vaste qu'est le rêve d'un profond et long sommeil... Voici l'histoire magnifique d'un Barde et de sa douce aimée, Morphée.

(2) Revenons un peu dans le passé d'une sinistre destinée, qu'est celle de la triste Morphée. On raconte qu'une femme nommée Morphée était la fille d'une certaine divinité. Si belle elle était, qu'elle charmait quiconque la regardait plongeant dans ses yeux océan ils se perdaient.... Sa longue chevelure étincelant les champs de blés ne faisait que renforcer sa grande beauté. Morphée n'aimait qu'un seul homme et cet amour était réciproque. Tout deux partirent pour une vie qu'il croyait paisible, parfaite... Mais ils se trompèrent... La beauté de Morphée aller être bientôt son plus grand regret, car tout homme la voulait... Ils durent partir, fuir le monde comme des rats craignant la mort, comme si la peste les suivaient... La cupidité des hommes était intense pour ce Trésor convoité... Mais personne ne pouvaient avoir son amour, le jugement fut donc scellé... La mort l'attendait... Le couple amoureux, au bord de l'eau ne se doutait de rien, regardant leurs reflets ils voyaient un avenir parfait... Quand plusieurs flèches sur le corps de Morphée furent plantées, seuls quelques mots purent échapper de sa bouche. « -" Mon... Mon amour..." » Le barde par une rage intérieure tua toutes les vermines briseuses de rêves... Chantant en quelques secondes des paroles douces mais venimeuses. Ainsi un homme pourtant bon devint l'une des plus grande terreur... Voguant dans la tristesse, comme un loup solitaire dans les bois de Chantes Oiseau il se remémorait les dernières phrases de sa douce Morphée. « "Mon... Mon amour!!!" » Un Hibou suivait la trace de ce Barde grâce au son de sa voix si mélodieuse. Le chanteur des mille et une nuits, regardant ce Hibou ne pensait qu'à sa Morphée... -«"Morphée?" » Dit-il désespérément. Mais toujours seul dans ses paroles il ne faisait que penser... "Je me vengerai, pour cet affront à une douce liberté!" Regardant le lac à proximité le reflet de Morphée il voyait, mais seul une illusion cela était... Faisant danser l'eau par son incroyable musique, le Barde ne faisait qu'admirer... Le lendemain, il partit dans un village et bientôt le malheur s'y abattrait, pour la terrible vengeance d'une sinistre destinée, qu'est celle de la triste Morphée... « -"MON AMOUR!!!" »