Source : blog Paizo ; Auteur : James L. Sutter



Le peuple Elfe donne un nom aux enfants elfes assez malchanceux pour être nés et avoir grandi au sein d’une société humaine : les forlorns. Dans quelques rares cas ces enfants, abandonnés et orphelins, sont recueillis dans un foyer humain accueillant, et ce malgré le fait que tout au long de leur enfance leurs camarades de jeux d’un jour deviennent d’efficaces protecteurs ou qu’il résulte de leurs parents adoptifs un sens biaisé de leur propre personne. Mais la plupart des forlorns ne sont pas aussi chanceux. Ils vivent dans la rue comme d’éternels vagabonds, observant leur environnement tandis que leurs compagnons vieillissent et accomplissent de plus grandes choses.

Merisiel est l’une de ces forlorns. Quittant seulement maintenant ses décennies d'enfance passées dans les rues, elle est devenue une adolescente prête à se frayer son propre chemin dans la vie. Passée maître dans l’arrimage des navires, elle considéra de nombreuses cités comme son foyer ; en laissant une pour une autre lorsque ses compagnons la dépassaient en âge ou qu’elle leur survivait. La vie a été rude pour Merisiel, et ce d’autant plus dû au fait qu’elle trouva toujours difficile de maîtriser des compétences qui venaient facilement à ses compagnons. N’étant pas la plus fine des lames, comme le dit l’adage, Merisiel a apprit à faire avec en en transportant au moins une douzaine en permanence sur elle. Lorsque ses plans soigneusement préparés tournent mal, ce qui semble presque toujours être le cas, elle dégaine ses couteaux pour faire le nécessaire. A ce jour, Merisiel n’a pas encore rencontré de problèmes qu’elle n’ait pu résoudre d’une manière ou d’une autre grâce au tranchant de ses lames.

La vie a enseigné à Merisiel qu'il faut apprécier les choses à leur maximum à mesure qu’elles surviennent car il est impossible de prévoir lorsque les bons moments finiront. Elle est ouverte et exprime pleinement ses pensées et ses émotions, et même si elle est en constant mouvement et toujours en train de travailler sur sa prochaine intrigue pour gagner de l’argent, tout se résume pour elle au final à être plus rapide que les autres : que ce soit sur ses pieds ou avec ses lames bien-aimées. Elle ne le verrait pas autrement !