Cour des Ascendants

La Cour des Ascendants est le quartier du centre d’Absalom, il s’agit de la principale destination touristique de la ville ; ce qui en fait une zone très peuplée. On y retrouve tous les grands temples des différents clergés ainsi que la célèbre Cathédrale de la Pierre-Etoile. Toutes les rues de la cité mènent inévitablement à ce lieu légendaire.

Administration :

- Sindoi des Mille Poèmes : Nomarque de la Chambre des Ecclésiaux ; Envoyé de Jalmeray
- Runewulf le Sceptique : Capitaine des Manteaux Gris ; Cousin d’Estrid la Blanche

- Dyrianna de la Maison Avenstar : Maîtresse de Calistria ; Consule de la Guilde des Courtisanes
- Xerashir de la Maison Shamyyid : Bey de Sarenrae ; Gardienne de la Pierre-Etoile
- Saphira : Haute-Prêtresse de Cayden Cailean ; Patronne de la Salle de Cayden
- Toiden de la Maison Azari : Fidèle d’Aroden ; Gardien des Ecrits d’Aroden
- Vroclaw de Brevoy : Grand-Prêtre d’Abadar ; Conseil du Primarque
- Rochae Swiftblade : Seigneur Chevalier d’Iomedae
- Genedair le Fidèle : Grand-Prêtre d’Iomedae

Le Conseil de District de la Cour des Ascendants s’appelle la Chambre des Ecclésiaux et inclus des représentants issus de toutes les églises du quartier. Cependant le nomarque est rarement un croyant mais plus traditionnellement un sage vudrani. La Chambre passe la plupart de son temps à s’occupe des affaires religieuses ; célébrations, mariages, enterrements ou conflits entre clergés rivaux ; et laisse par conséquent le Sous-Conseil s’occuper de l’administration.

Sindoi des Mille Poèmes, le nomarque actuel, est un philosophe et artiste vudrani très âgé qui tient ce poste depuis maintenant huit décennies. Il affirme croire en tous les dieux et en aucun d’entre eux, considère que les légendes ne sont que mensonges à travers lesquelles l’individu apprend la vérité et nie sa propre autorité au sein de la Chambre des Ecclésiaux. Même si la plupart des membres du conseil trouvent son manque d’implication extrêmement frustrant, tous s’accordent pour dire qu’il s’agit de l’un des hommes les plus honnêtes et les plus sages de la ville.

La Garde du Quartier s’appelle les Manteaux Gris, une unité composée exclusivement de païens qui rejettent toute autorité divine. Bien qu’ils admettent l’existence des dieux, tous ces soldats ne les considèrent que comme des anges ou des génies aux pouvoirs démesurés mais indignes de toute forme de vénération. Mis à part leurs manteaux gris, ils ne portent aucun signe distinctif afin d’afficher encore plus farouchement leur neutralité théologique. Leur capitaine est Runewulf le Sceptique, un cousin de la célèbre Roi des Linnorms Estrid la Blanche, qui ne croit que ce qu’il voit de ses propres yeux.

Coût de la vie :

Prix en pièces d'or ; Loyer par mois

Prix du logement
Type de logementAchatLocation
Palace500 000Ø
DonjonØ10 000
Manoir200 0002 500
Villa120 0001 000
Maison80 000600
Appartement20-70 000300
Chambre5-20 00050-200
Dortoir500-1 0005-10

Nourriture : 150% (x1.5)
Transport : 200% (x2)
Biens : 125% (x1.25)

Lieux Notables :

Temples & Lieux de culte :

La Septième Église :

C’est ici que l’on commémore le 7ème Acte Miraculeux d’Iomédae. Il y a de ça des millénaires, alors qu’une brume ténébreuse enveloppait Absalom, une horde de goules marines déferla sur la ville. Aveuglée par l’obscurité, la garde fut prise au piège et les habitants cédèrent peu à peu à la panique. C’est alors qu’Iomédae intervint, priant la Pierre-Etoile d’appeler à ses sœurs à briller de mille feux. Une lueur divine illumina alors la cité, permettant aux soldats de se débarrasser des monstres sans encombre. Ce miracle fut célébré par l’érection d’une statue de trois mètres de haut faite de calcaire et de saphir appelée l’Iomédaenne.

Bien que très important aux yeux du clergé d’Iomédae, ce temple n’est habitué que par de jeunes apprentis ou de prêtres à l’âge plutôt avancé. Le culte de la Déesse du Soleil est très rependu dans la ville et beaucoup d’acolytes viennent s’entrainer trois à quatre ans dans la Septième Église avant d’être disséminé à travers le monde. C’est également la destination de rêve pour tout prêtre vieillissant, peuvent y prendre leur et enseigner les bases de la théologie aux nouveaux arrivants. Maître des lieux, le Grand-Prêtre Genedair le Fidèle est un héros des Croisades Mendeviennes aujourd’hui nonagénaire et presque incapable de marcher par ses propres moyens.

Le Hall de la Trempe :

Non loin de la Septième Église se trouve un camp de paladin appelé le Hall de la Trempe. On y trouve des dizaines de jeunes recrues souhaitant apprendre l’art des armes pour servir Iomédae mais aussi des combattants expérimentés ayant senti le besoin d’entrer dans les ordres. Ce lieu est dirigé par le Seigneur Chevalier Rochae Swiftblade. Par tradition, des serviteurs d’Abadar, Irori et Shélyn peuvent prendre part aux entrainements.

La Salle de Cayden :

Dirigé par la Grande-Prêtresse Saphira, Dame de l’Intempérance, ce temple est entièrement fait de bois en hommage à la taverne d’où était parti Cayden Cailéan avant de passer le Défi de la Pierre-Etoile. Seulement cette matière inflammable et les feux de joie érigés par des religieux saouls ne sont pas une bonne combinaison ; après quatorze incendies, décision fut faite de construire ce bâtiment à côté d’une fontaine géante.

Même si la plupart des locaux ne voient ce lieu de culte que comme un prétexte pour s’enivrer, il s’agit également d’un point de rendez-vous pour les aventuriers de tout horizon. Ceux qui ont su gagner la confiance de la patronne seront toujours les bienvenues. On y prépare des expéditions, des révolutions et toutes sortes d’entreprises aussi audacieuses que dangereuses.

Le Temple de l’Étoile Brillante :

C’est dans ce temple que l’on trouve la Marque, le plus grand cadran solaire du monde. Chaque matin la prêtresse Xerashir de la Maison Shamyyid doit venir assister à la venue des premiers rayons du soleil ; personne ne connait la raison de cette directive de Sarenrae mais jusqu’à présent aucun religieux n’a manqué à cet ordre.

Il s’agit de l’unique lieu de culte de la Fleur de l’Aube de la ville même si la plupart des foyers ont leur autel personnel. Les adeptes de Sarenrae se font un devoir de faire un pèlerinage jusqu’au Temple de l’Etoile Brillante au moins une fois par mois mais estiment suffisamment honorer la déesse en suivant sa volonté les autres jours. L’église fait de son mieux pour promouvoir ses valeurs d’honnêteté, de rédemption et de compassion en érigeant des campements où de jeunes prêtres pourront prodiguer leurs précieux conseils aux brebis égarées. Xerashir est également très impliquée dans la politique du quartier de la Cour des Ascendants.

Ce temple sert également de centre d’apprentissage pour les paladins de Sarenrae, surtout ceux originaires du Taldor. Ces derniers peuvent y apprendre le maniement du cimeterre, des notions avancées de médecine et des rudiments de kelesh afin d’être capables de lire sans entrave leur texte saint – La naissance de la Lumière et de la Vérité – dans sa langue originelle. Les cadets qui n’ont jamais été confronté aux agents de Rovagug apprennent également à les combattre et à reconnaître leurs autels cachés.

Le Salon des Plaisirs de Calistria :

Les populations elfiques sont très peu représentées dans la ville d’Absalom ; celle-ci présentant trop peu de qualité aux yeux de ce peuple pour justifier le voyage depuis Kyonin. Toutefois les rares elfes et demi-elfes de la région, principalement des aventuriers, vouent un culte effréné à la déesse Calistria. Pour eux le Salon des Plaisirs est une excellente raison de rester un peu plus de temps à Absalom.

Ce temple lumineux, bien entretenu et à l’architecture typiquement azlante ne ressemble à aucun autre lieu de culte de Calistria. Il se fonde toutefois parfaitement dans la ville, le seul indice sur sa nature véritable étant ses façades recouvertes de bas-reliefs grivois. Les ragots racontent que des pièces privées du temple sont remplies de statues d’orgies blasphématoires mettant en scène Calistria et différents dieux du panthéon de la Mer Intérieure ; mais malgré toutes ses enquêtes, Sindoi des Milles Poèmes n’a jamais pu prouver cet outrage.

Les prostitués sacrées reçoivent une bonne éducation, apprennent l’art de l’éloquence et revêtent des tenues raffinées : leurs honoraires sont généralement onéreuses mais leurs services peuvent être revus à la baisse. Avec l’accord de leur supérieure, ces dernières peuvent également se créer un agenda de clients et contacts extérieurs au temple. Leur présence dans la ville est socialement acceptée, au point que différents notables d’Absalom s’affichent en leur présence et leur demandent conseil sur des domaines variés comme la politique, le commerce ou encore la magie.

En plus de ses filles, le Salon des Plaisirs propose d’autres services tout aussi populaires. Premièrement, un miel délicat issu de ses immenses ruches de guêpe ; ces dernières étant la seule variété au monde capable de produire ce nectar sucré. Cette délicatesse est très prisée par les fabricants de Metheglin, une boisson proche de l’hydromel. Le temple propose également des bains gratuits et ouverts à tous. Très prisés par les différentes factions de la ville, ces thermes offrent la sécurité de la nudité ; difficile de dissimuler une arme lorsqu’on est dans son plus simple appareil. Les clients les plus persuasifs, et les plus riches, peuvent parfois accéder aux bains privés du salon pour assouvir leurs envies libidineuses.

Même si les prêtresses de Calistria ont une influence certaine dans le temple, c’est la supérieure des prostituées sacrées, Dyrianna de la Maison Avenstar, qui a la main mise sur le salon. Partie de rien, rachetée par un prêtre à une fosse à esclave de la Monnaie, elle a su trouver sa place dans la société d’Absalom et devenir une figure importante parmi les prostitués de la ville au point de devenir la consule de la Guilde des Courtisanes. Son impressionnant réseau d’espionnage est également très apprécié par les nobles qadirans et taldans locaux.

La Cathédrale de l’Échec :

Même si quelques chanceux ont survécu au Défi de la Pierre-Etoile, nombre de malheureux y ont bêtement perdu la vie. Leur mémoire est honorée dans les austères couloirs de la Cathédrale de l’Echec. Ne rendant hommage à aucun dieu et ne suivant aucune philosophie, ce lieu érige un petit monument à quiconque a payé le prix fort pour tenter de devenir une déité. Beaucoup de visiteurs font un crochet pour admirer ces petits autels mais très peu reviendront, ce sanctuaire ayant finalement un intérêt touristique relatif.

Personne ne sait qui a bâti cette structure vieille de plusieurs siècles. Ceux qui s’en occupent portent des robes de deuil noires mais ne revendiquent aucun appel divin. En effet, aucun texte saint, relique, ou signe religieux qui régit ce lieu, chacun de ses gardiens y travaillant pour ses propres raisons. L’établissement ne survit que grâce aux dons des habitants de la ville, ceux-ci le considérant comme essentiel à Absalom sans réellement savoir pourquoi.

Quelques adorateurs des simili-dieux tombés viennent parfois prier dans l’espoir que l’Optimiste en qui ils avaient placé leur confiance revienne du monde des morts et les récompense pour leur éternelle fidélité.

Simili-dieux notables enterrés dans la Cathédrale de l’Échec :
Plokkis, dieu du gaspillage ; Simor, dieu des lames ; Yepyari, déesse des nuages et des tornades ; Spuchasta, déesse des encens hallucinatoires et des herbes ; Zimpar, dieu de la peur hurlante ; Le Dieu Muet du silence et de la sérénité ; Mellag, dieu du moisi ; Gobru, dieu du poisson ; Oggo, dieu des seize attitudes ; Demuren, dieu du sacrifice

Le Masque Noir :

A première vue, le Masque Noir est une boutique de déguisement huppée, offrant toute une panoplie de masques ornés, de costumes de parades et d’attirails inhabituels. Cependant il s’agit en réalité d’un temple de Norgorber, accueillant des fidèles à la fermeture du magasin lorsque la nuit tombe.

Contrairement à la plupart des villes de la Mer Intérieure, Absalom n’a légiféré aucune restriction quant au culte de Norgorber. Il s’agit d’un Ascendant et il devrait au moins avoir le droit d’être toléré et même vénéré dans la cité de la Pierre-Etoile. Toutefois ses fidèles ne sont pas protégés par la loi – voler reste un larcin même s’il est commit pour honorer dieu du crime. Par conséquent les prêtres de Norgorber prennent soin de cacher leur identité tandis que les Manteaux Gris gardent constamment un œil méfiant sur le Masque Noir. Bien entendu tous les clients de la boutique ne sont pas des fidèles – on notera par exemple de simples riverains qui souhaitent acheter un costume, des alchimistes qui y tiennent des réunions mensuelles et même des ennemis du culte qui viennent espionner leur adversaire. D’un autre côté si quelques alchimistes vénèrent Norgorber en tant que Doigts-Noirs l’Empoisonneur, certains clients sont de simples voleurs et assassins qui ne sont liés à aucun culte.

Même si aucune guilde des voleurs n’est officiellement installée dans la Cour des Ascendants, il faut dire que même les Barbiers Sanglants préfèrent éviter toute activité sous les yeux d’autant de fanatiques, le Masque Noir sert de lieu de rassemblement à tous les rôdeurs, assassins et autres bons à rien. Si un malandrin veut commettre un crime dans le quartier, il doit demander l’autorisation à l’un des clercs masqués de l’échoppe et reverser 10% de ses profits au culte. Ceux qui suivent cette règle se voient connectés avec des malfrats de plus grande envergure, tandis que ceux qui ne s’y plient pas sont retrouvés morts ou sont dénoncés aux Manteaux Gris.

Chaque année, le magasin met en vente des costumes rapiécés aux masques macabres. Ces accoutrements sont appelés Écorcheurs par les clercs et sont très bon marché. Dans les quelques semaines qui suivent la vente, un déferlement de violence touche les sections les plus pauvres du quartier. Personne n’a jamais prouvé le lien entre les Écorcheurs et ces massacres ; la cruauté inouïe de ces crimes dissuadant quiconque de s’y intéresser de trop près.

Sans se soucier des intentions ou des causes qui ont introduit cet article sur le marché, les plus démunis tremblent toujours face à un étal remplis d’Écorcheurs.



Commerces & Magasins :

L’Avenue des Optimistes :

Cette rue sinueuse est envahie par des étals, des échoppes ou des roulottes de marchands itinérants. On pourrait croire qu’il s’agit d’un marché traditionnel mais on n’y vend que de la foi. Ceux qui comptent un jour passer le Défi de la Pierre-Etoile viennent ici pour rassembler des fidèles, leur promettant mille récompenses une fois qu’ils seraient devenus des dieux.

Certains de ces Optimistes vivent dans l’Avenue des Optimistes depuis des mois, voire des années, grâce à la charité des riverains. Même si certains d’entre eux ne sont que des escrocs et des profiteurs, la plupart croient vraiment qu’ils sont méritants et qu’un jour ils seront des divinités à part entière.

La rue est toujours bondée, on y retrouve des marchands, des pickpockets et des charlatans espérant extorquer deux trois sous aux passants mais aussi des Optimistes accompagnés de leurs fidèles. Les commerçants y vendent des symboles sacrés, de l’eau bénite, des reliques et même des testaments de foi. Ces petits papiers permettent d’attester son appartenance au culte d’un Optimiste, une façon d’afficher qui est le plus populaire d’entre eux.

Un étal est là depuis des années, celui du culte du Dieu Masqué des Secrets ; probablement un autre Optimiste. En réalité ce kiosque est une façade pour une organisation qui collecte puis revend les informations et secrets de ses clients.


Le Marché de Dieu :

C’est dans cette large rue que les différentes églises de la ville font leur petit commerce. On y trouve de tout : des symboles sacrés, de l’eau bénite, des textes saints et même quelques objets magiques mineurs comme des potions ou des parchemins. Des artisans de renom se sont également installés dans la zone, principalement des bijoutiers. Faisant régulièrement des accords commerciaux avec les cultistes locaux, ces véritables hommes d’affaire prospèrent tranquillement au Marché de Dieu sans avoir à s’exposer aux tristement célèbres dangers du quartier de La Monnaie.

Bien que sa localisation soit inconnue du grand public, on y trouve aussi un marché noir florissant qui propose toute une panoplie de symboles blasphématoires et d’objets de culte maléfiques pour les adorateurs des divinités malveillantes.



Divers :

L’Ambassade du Chéliax :

Autrefois ce lieu était un immense temple dédié à Aroden. Après la mort de ce dernier, la plupart de ses fidèles se tournèrent vers Iomédae. Cet évènement fut suivit par l’écroulement du pont qui liait l’église à la Cathédrale de la Pierre-Etoile, motivant alors le Grand Conseil à louer le bâtiment au plus offrant. Les acheteurs furent des représentants du Chéliax; une chose plutôt mal vue puisque désormais des douzaines de drapeaux chélaxiens flottent face à la Pierre-Etoile.