Le système solaire de Golarion

Si vos aventuriers lèvent la tête ou cherchent à obtenir d'autres informations sur le ciel de Golarion, voici un aperçu de ce qu'ils peuvent y trouver.

Onze planètes majeures composent le système solaire. Certaines d'entre elles possèdent des lunes presque aussi grosses que Golarion elle-même. Nombre d'entre elles sont également habitées. Elles renferment plus d'un secret.

Nombreuses sont également les constellations que l'on peut apercevoir par une nuit claire.

Certains esprits dérangés, adeptes des Grands Anciens et des Dieux Extérieurs appellent "Sombre Tapisserie" le vide intersidéral situé entre les étoiles.

Le soleil

Le soleil reçoit autant de noms qu'il y a de peuples. Nombre de légendes prétendent qu'il serait habité par des créatures faites d'énergie et de flammes qui plongent et sautent dans ses océans de feu céleste.

Les planètes du système solaire

Voici les onze planètes classées en fonction de leur proximité avec le soleil de Golarion (cf. AP 3 - Vol 2).

Aballon, le Cheval tire son nom de la rapidité de sa course autour du soleil. Sa surface est si proche du soleil qu'elle est brûlée et ses vastes étendues désolées de rochers et de sable forment à certains endroits des océans de verre. La température est si chaude qu'elle est capable de faire fondre les métaux. Pourtant à certains endroits de sa surface, des cités en ruines bâties comme des aiguilles protubérantes émergent des sables. Personne ne sait qui les a bâties. Les plus érudits prétendent que seule une race mécanique ou élémentaire pourrait avoir colonisé cette planète pour tirer le plus possible d'énergie provenant du soleil.

Castrovel, la Verte Tout comme Akiton est traditionnellement associée avec la guerre, cette planète, la plus proche de Golarion est considérée comme le foyer céleste de la luxure et de la fertilité. A l'intérieur, des jungles brumeuses, d'étranges marais et des océans de brouillard colorés, la planète verte est contrôlée par certains des plus étonnantes créatures du système solaire. Les Lashuntas forment une société matriarcale éduquée et civilisée. Du dos de leurs terribles lézards, les magnifiques femmes des cités états lashunta manoeuvrent à la fois pour occuper des positions politiques et aussi pour écarter les dangers de la faune susceptiblent de menacer leurs foyers. Ces femmes magnifiques ressemblent à l'idéal féminin des humains avec des antennes. Leurs mâles sont à l'inverse proportionnellement laids. Ne mesurant que la moitié de la taille de leurs femelles, ils sont deux fois plus gros. Les sombres et robustes mâles de Castrovel sont chevelus et fiers, leurs prouesses au combat n'égalant que leur intelligence et leur appétit de connaissance. Les deux sexes poursuivent la même volonté d'atteindre la perfection mentale, permettant d'exprimer l'ultime potentiel cérébral comme le plus noble des objectifs. Castrovel est, de ce fait, un terreau fertile pour les psions et les télépathes.

Golarion Cette planète verdoyante est l'objectif primaire de l'Univers de Pathfinder. La planète ne possède qu'une lune qui est liée de manière à présenter toujours la même face à la planète. Alors que cette face semble grise et stérile, visiblement dénuée de toute forme de vie, certains murmurent qu'il ne s'agit que d'un leurre illusoire et que la vie grouille juste derrière l'horizon, hors de portée des yeux des astronomes.

Akiton, la Rouge Plus froide et plus dure que Golarion, Akiton est une planète de braves guerriers à quatre bras, leurs lances et leurs pistolets à fléchettes brillant . Les monstres parcourent ces montagnes froides et ces plaines désolées et des empires tyranniques émergent de magnifiques cités dans le lit asséché d'anciens océans. Les tribus des Shobhad-neh - véritables géants de 3,6 m, capables de porter une épée dans chacune de leur quatre mains - sont férocement territoriales. Peu de créatures saines d'esprit auraient envie de défier un seul de leur combattant dans son armure de combat et laissent tranquilles les groupes qui patrouillent et redessinent constamment les frontières de ces géants. Il y a d'autres races : les timides et laborieux Ysoki - hommes rats - ou les hommes lézards à peau rouge qui chassent les serpents des sables géants avec leurs seules lances primitives et leurs dents. Peut-être la plus étrange des races qui habitent cette planète, les Contemplatifs d'Ashok, qui de manière occasionnelle murmurent les secrets de choses passées et celles qui restent à venir.


Verces, la Ligne Ce monde inhospitalier tire son nom du fait que cette planète présente toujours la même face au soleil. Avec un de ses hémisphères qui est cuit par le rayonnement constant du soleil qui filtre au travers de sa mince couche d'atmosphère et l'autre qui perd sa chaleur dans l'obscurité de l'espace, la civilisation de Verces s'est confinée exclusivement à la mince bande qui encercle la planète et qui en constitue le terminateur, la ligne où la nuit rencontre le jour. Quoiqu'il en soit, ici, les résidents humanoïdes ont compensé en construisant d'énormes colonies reliées ceignant la planète en métal brillant et utilisant la lumière artificielle. Lorsqu'il est nécessaire de s'aventurer sur la Facesombre ou sur la Plainelumière, ce qui est fréquemment le cas lorsqu'il s'agit d'aller chasser les créatures bizarres qui y vivent ou pour aller dans les mines de cristal qui leur fournissent le combustible qui alimente leur industries monolithiques, les habitants de Verces portent des armures protectrices encombrantes qui sont le fruit d'une synthèse entre la magie et la technologie, les protégeant du froid et de la chaleur et qui augmentent fréquemment leurs capacités physiques et martiales.

Eox, la Morte Pendant des générations, différentes cultures de Golarion ont senti qu'il y avait quelque chose de bizarre avec la planète Eox, puisant dans son orbite rétrograde de sombres et étranges présages. Si seulement elles avaient su à quel point elles ont eu raison car Eox est un monde mort au sens le plus littéral. Autrefois fût une race très similaire à la physiologie humaine, les hommes d'Eox furent parmi les plus accomplis utilisateurs de magie du système solaire, un peuple réputé pour sa faculté extraordinaire par laquelle il pouvait tordre l'espace et le temps. Cherchant constamment de nouvelles découvertes, ils ont poussé très loin, sacrifiant l'esthétique, l'amour et la moralité dans leur poursuite du pouvoir - certains disent même qu'ils essayèrent même d'atteindre la divinité et de former leur propre panthéon. Mais que les divinités les aient puni pour leur vanité, qu'une arme terrible d'un ennemi inconnu se soit abattue ou qu'une expérience magique ait tourné terriblement mal, l'âge d'or d'Eox a pris fin en un unique instant blanc et chaud. Si puissante fût cette explosion de fin du monde que l'atmosphère pris feu, brûlant tous les gaz en une tempête de feu à l'échelle de cette planète. La plupart des habitants de cette planète fût tuée instantanément mais pour les rares qui survécurent dans des environnements contenus, ce fût le commencement d'une nouvelle ère. sans atmosphère pour respirer, une population dramatiquement peu nombreuse et la plupart de ses membres stériles à cause des radiations, les habitants restants d'Eox ont choisi de se transformer en morts vivants, figeant de manière permanente leur population. Depuis des millénaires, les sages osseux d'Eox sont devenus plus sages, plus puissants et encore moins lié par la morale, seulement préoccupés par le seul but qui leur reste : la magie. Bien que rien ne soit établi, il est murmuré que les habitants de la planète soufflée pourraient avoir eu une responsabilité dans la formation de la Diaspora.


Triaxus, l'Errant De bien des manières, on peut dire que Triaxus est en réalité constituée de deux mondes différents. Surnommé l'Errant en raison de son orbite extrêmement excentrique, la distance entre Triaxus et le centre du système varie grandement au cours de sa lente révolution qui forme un chemin elliptique autour du soleil. A son point le plus distant, près de la grande géante gazeuse, le soleil n'est plus alors qu'une pointe d'épingle et la planète n'est plus qu'un unique glacier sur lequel ne s'étalent que de vastes champs de glace. A son point le plus proche, par contre, Triaxus est alors même plus limitrophe du soleil que la bouillante Castrovel. ce qui est le plus incroyable au regard de ce changement annuel, c'est que Triaxus porte la vie, en fait, joue avec elle. Cette planète héberge deux écologies radicalement distinctes, chacune d'elle dormant pendant que l'autre est éveillée. Durant l'hiver triaxien, le peuple civilisé de la planète s'enterre dans des villes et des châteaux formés de glace et de pierre, chassant les insectes à fourrure et les terrifiants oiseauxneiges des plaines tout en brûlant des mousses pâles pour récupérer de la chaleur. En été, les glaciers fondent et se retirent sous la forme de grandes moussons et les habitants abandonnent leurs puissants forts pour vivre libres et insouciants dans les jungles qui émergent nuit après nuit, se nourrissant de l'abondante nature. Compte tenu du fait qu'une révolution de Triaxus prend des centaines d'années de Golarion pour s'achever et que les habitants ne vivent que rarement au delà de 80 ans, la société Triaxienne est une culture étrange et boiteuse, avec des générations nées au cours des temps fertiles devant préparer pour la suivante une saison de difficultés qu'ils ne connaissent que par leurs légendes et qu'ils n'auront pas l'occasion de vivre.

Liavara, la Rêveuse Une des deux géantes gazeuses du système solaire, Liavara est facilement reconnaissable à ses anneaux brillants, de grands champs de poussières chargées qui jouent le rôle d'hébergement de toute une variété d'étranges et minuscules êtres élémentaires. En outre, les gaz lourds qui forment les couches supérieures de la planète abritent nombre de monstres sans formes et planant, dont certains sont réputés avoir été importés sur la planète par des explorateurs Brethedens qui sont alors retournés à l'état sauvage, devenant à leur tour juste une composante du grouillant écosystème de la planète. (Bien que leur langue soit difficile à traduire en des termes humains, Les plus évoluées des habitants de Liavara sont appelés les “rêveurs” par leur homologues Brethedens et semblent être porté en très haute estime. La véritable civilisation de Liavara réside dans ses nombreuses lunes, dont la plus importante est Arkanen. Cette lune qui supporte une importante population occupe une curieuse position, car, en tant que telle, elle se révèle incapable de conserver sa propre atmosphère, son air s'évaporant continuellement dans l'espace environnant formant une queue de comète blanche. Une fois pas an, quoi qu'il en soit, l'orbite de la lune autour de Liavara est si proche qu'elle plonge dans les couches supérieures de l'atmosphère de la géante gazeuse, emportant avec elle assez d'air pour garder son écosystème fonctionnel pendant une année supplémentaire. Aussi vital que soit ce ravitaillement en air pour conserver la vie sur Arkanen, c'est aussi l'occasion d'affronter des tempêtes extrêmement dangereuses qui ravagent la lune, apportant des prédateurs de la haute atmosphère de Liavara qui franchissent les mondes et de grandes décharges énergétiques causés par les interférences entre les champs magnétiques qui se forment entre les deux. Ce dernier phénomène est une source de grand pouvoir pour les mages et les scientifiques d'Arkanen et la plupart des projets majeurs ont lieu à ce moment de l'année. Assez étrangement, la physique conventionnelle ne permet pas d'expliquer l'orbite d'Arkanen et ce vol d'air de la planète géante, ce qui devrait être impossible, aboutissant à une théorie selon laquelle la lune pourrait avoir été créée magiquement comme une sorte de batterie de pouvoir en vue de poursuivre un objectif inconnu.

Bretheda, le Berceau La plus grande planète du système, le Berceau tire son nom du fait que la planète est la mère, au sens littéral, de douzaines de lunes, dont beaucoup sont habitées. Sur la planète elle-même, les vastes océans de nuages bleu et pourpre abritent une société hautement avancée et intelligente, bien qu'elle soit sans doute l'une des plus étrangères par rapport à la pensée des humains et apparemment dénuée de toute technologie conventionnelle. Pour les Brethedens (appelés “flotteurs” par certains), la réponse appropriée à tout problème est l'évolution. Dérivant comme d'énormes et heureux dirigeables, ces extra terrestres qui ressemblant à de la gelée possèdent un esprit rude mais hautement créatif et une capacité incroyable pour adapter leurs corps consciemment, leur permettant de faire face ensemble aux menaces ou de s'endurcir pour affronter le vide de l'espace et aller visiter d'autres mondes. Les lunes de Bretheda forment presque leur propre système solaire, et sont si nombreuses que de nouvelles sont encore découvertes par les astronomes. La plus considérable est Kalo-Mahoi, un monde océan avec une croûte de glace, sous laquelle son peuple construit de magnifiques et délicates villes tout le long de ses profonds vents géothermiques venus de l'océan ; mais il y a de nombreuses autres lunes au moins aussi intéressantes. Parmi celles ci, Varos, un monde agité par un violent volcanisme et qui est si chaud que la gravité de la géante gazeuse le déforme sans cesse ; Dykon, un monde de cristal sur lequel une vie basée sur la silice qui s'orne de forêts brillantes aux arêtes aiguisées ou encore Thyst, où la radioactivité massive compose la nourriture de ses natifs et cause une mort certaine à ses visiteurs malavisés.

Apostae, le Messager Ce monde minuscule et rocheux se trouve en dehors du plan de l'écliptique, sur une orbite pratiquement perpendiculaire à celui de Golarion, avec une étrange révolution qui laisse à penser qu'il se serait formé ailleurs avant d'être capturé par la suite par le champ d'attraction du soleil. Ajoutant au mystère de son origine, on trouve de grandes portes métalliques de plusieurs kilomètres de large qui se trouvent réparties tout autour de sa surface. Ornées et couvertes d'étranges symboles, ces portes font hésiter entre un monde qui serait habité de créatures souterraines ou une sorte de vaisseau venu de quelque part au delà du système solaire. Parmi ceux qui s'intéressent à ces questions de son origine, la théorie qui prévaut est que cet étrange objet pourrait même avoir apporté la première étincelle de vie au système de Golarion, mais une telle hypothèse ne pourrait être vérifiée qu'à la condition que quelqu'un parvienne à franchir les portes magiquement gardées et aillent voir ce qui attend au dessous.

Aucturn, l'Etranger La plupart des astronomes du système de Golarion préfèrerait oublier qu'Aucturn existe, tellement cette planète se joue de leurs méthodes scientifiques. Inapprochable, sauf par les moyens magiques les plus puissants, c'est le seul monde à ne pas être relié aux autres par un réseau de portails. Aucturn est le sujet de nombreuses légendes. Un monde empli de monstres, disent les uns, ou le foyer d'un ancien dieu endormi depuis au moins un million d'années de sommeil sombre selon d'autres. Il y a des indices du fait que la planète pourrait être le lien avec cette partie sombre de l'univers située entre les étoiles et connue sous le nom de Tapisserie Noire ou du mystérieux Dominion Obscur dont il est question dans la légende d'Osirion. Peut-être existe t-il, dans une dimension légèrement différente, un lien entre cet univers et un autre. Personne ne peut en être sûr mais pendant des millénaires, cette planète a constitué une énigme pour les astronomes qui, observant avec attention au travers de leur télescope et par le biais de leurs sorts de divinations, en ont tous rapporté des descriptions différentes, d'un monde terrestre avec une atmosphère à une géante gazeuse jusqu'à un rocher noir dépourvu de toute vie - même lorsque ce monde a été observé au travers du même télescope.

Les constellations

Voici les 20 plus communément reconnues des figures stellaires qui sont composées par les étoiles visibles de Golarion ainsi que leur plus courantes associations :

L’Araignée : qui tisse la nuit avec ses filières

Ardacondis : qui combat le Kraken pour éviter qu’il fracasse le monde

La Caravane : qui protège ceux qui voyagent

La Clé : qui a permis à Abadar d’ouvrir le Premier Coffre

L’Escalier des Etoiles : qui mène les croyants jusqu’au Palais de Desna à Cynosure

La Griffe : pour laquelle les vampires tuent

Le Gecko : qui a escaladé les cieux

Gigas Majeur : le vieux géant

Gigas Mineur : le jeune géant

Le Kraken : qui enserre Ardacondis

Le Passeur : qui réclame les âmes perdues

Le Rapace : qui chasse au paradis et défend le soleil

Le Roi Hibou : Qui voit tout durant la nuit

Le Sorcier : Que tous les lanceurs de sorts honorent et auxquels ils se fient pour les guider

Le Spectre de l’Océan : le légendaire vaisseau de Besmara, la Reine Pirate

Le Sphinx : qui connaît bien des secrets et que même les dieux respectent

Le Strige : dont la trompe s’est prise dans les Cieux

La Tarasque : qui dort actuellement parmi les étoiles, mais qui reviendra à la fin des temps pour achever le monde

Le Trône : réservé au Roi Final

Le Ver : la grande constellation en forme de dragon, considérée par certains comme bonne et par d’autres comme mauvaises et qui garde sa horde céleste

S'ajoute à ces constellations l'étoile connue sous le nom de Cynosure, qui indique le Nord et qui permet aux navigateurs de voyager. Elle abrite le palais Céleste de Desna.

La Caravane Cosmique abrite elle-même les 13 signes qui permettent aux astrologues de prédire l'avenir.

Les autres objets célestes remarquables

La Diaspora Le système solaire de Golarion n'a pas toujours été composé de 11 planètes. Longtemps avant que les hommes de Golarion ne commencent à écrire leur histoire, il y avait 13 mondes entourant le soleil. Ce qui provoqua la destruction de deux planètes reste inconnu - peut être une guerre entre ces deux mondes voisins, peut être une perte d'orbite aboutissant à une collision ou une rencontre avec une terreur venant du fond de l'espace. Tout ce qui est certain est que là où il existait deux mondes vivants, il ne reste désormais que la Diaspora. Appelée par d'autres noms à l'occasion, comme la marche des Étoiles, cette épaisse ceinture d'astéroïdes est emplie à la fois par la destruction et par la vie. En dépit de collisions régulières (à l'échelle astronomique), ces indénombrables astéroïdes et planètes naines abritent autant de petits mondes et de fiefs, allant de simples astéroïdes appartenant à un unique magicien recherchant la solitude à des débris suffisamment grands pour bénéficier de leur propre atmosphère et de mers liquides, pour lesquels se disputent les différentes créatures qui ont fait de ce champs d'astéroïdes leur foyer. Dans ce tumulte, de grandes créatures en forme d'araignées aux longues pattes, se propulsent de rocher en rocher avec une précision mathématique pour aller forer dans des dépôts métalliques alors que de pâles êtres angéliques planent grâce à leurs ailes formées d'énergie dans le vent solaire.