Alpluachre

Alpluachre
FP 1/2
Source : Bestiaire 4 page 7
  • 200 PX
  • Fée (aquatique) de taille Min, CN
  • Init +1 ; Sens vision nocturne ; Perception +4
    Défense
  • CA 15, contact 15, pris au dépourvu 14 (Dex +1, taille +4)
  • pv 5 (1d6+2)
  • Réf +3, Vig +2, Vol +2
  • Capacités défensives mucus engourdissant
  • Faiblesses vulnérabilité au sel
    Attaque
  • VD 3 m, nage 3 m
  • Corps à corps morsure, +1 (1d2-3)
  • Attaque spéciale implantation
  • Espace 30 cm ; Allonge 0 m
    Statistiques
  • For 4, Dex 13, Con 14, Int 4, Sag 11, Cha 11
  • BBA +0 ; BMO -3 ; DMD 4 (8 contre croc-en-jambe)
  • Dons Talent (Discrétion)
  • Compétences Discrétion +20, Évasion +5, Natation +5, Perception +4
  • Langues aklo
  • Particularités amphibie
    Écologie
  • Environnement forêts tempérées ou eau douce
  • Organisation solitaire
  • Trésor aucun
    Pouvoirs spéciaux
  • Implantation (Ext). Par une action complexe, l’alpluachre peut se glisser dans la bouche d’une créature sans défense (et d’au plus trois catégories de taille de plus que lui). Il s’implante alors dans sa gorge. Une fois ceci fait, il consomme à la place de son hôte toutes les substances que ce dernier ingère, y compris les élixirs et les potions, les objets alchimiques inhalés, les maladies, les drogues et les poisons. L’hôte commence alors à souffrir des effets de la soif et de la faim (voir le Manuel des Joueurs Pathfinder p 449). Il est très difficile de repérer un alpluachre implanté, en particulier à cause de son mucus engourdissant. À chaque fois que l’hôte ingère quelque chose, il a droit à un test de Perception opposé au test de Discrétion du monstre. Une fois le triton féerique repéré, son hôte peut s’en débarrasser en avalant deux-cent-cinquante grammes de sel ou deux litres d’eau salée ou bien en bénéficiant d’un sort de guérison des maladies ou d’un test de Premiers secours DD 15. Si le test de Premiers secours visant à extraire l’alpluachre se solde par un échec de 5 ou plus, l’hôte subit 1d6 points de dégâts. Si l’hôte avale du sel ou de l’eau salée pour éliminer le monstre, il doit réussir un jet de Vigueur DD 12 ou être fiévreux pendant 1d8 heures à cause de la réaction de l’alpluachre. Si ce dernier meurt ou tombe inconscient, son hôte le détecte immédiatement et peut le retirer par une action complexe. Un alpluachre implanté est considéré comme sans défense.
  • Mucus engourdissant (Ext). Toute créature qui inflige des dégâts à un alpluachre avec une attaque naturelle ou à mains nues, qui entre en contact avec lui ou qui devient son hôte doit réussir un jet de Vigueur DD 12, sinon, il subit un malus de –4 aux tests de Perception tactile et aux autres tests faisant appel au sens du toucher (comme Sabotage et Escamotage) pendant 24 heures. Une créature hôte qui rate son jet de sauvegarde applique le malus quand elle tente de détecter l’alpluachre qui s’est implanté en elle. Si l’hôte réussit son jet de sauvegarde, le mucus de son alpluachre ne l’affecte plus pendant 24 heures.
  • Vulnérabilité au sel (Ext). Deux-centcinquante grammes de sel ou deux litres d’eau salée infligent 1d3 points de dégâts à l’alpluachre si on les lui verse dessus ou si son hôte les
    consomme.
Cette minuscule créature ressemble à un triton à trois queues. Elle est couverte d’un mucus transparent et a l’air d’avoir très faim.

Ces étranges fées insatiables rôdent dans les petits rus, les ruisseaux nonchalants et les rivières paresseuses où elles cherchent sans cesse à manger mais ces créatures extrêmement paresseuses se lassent vite de leur quête de nourriture. Elles préfèrent de loin se glisser dans la gorge d’une créature, s’y endormir et rêver de festins fantastiques et de mares tièdes pleines de bulles, pendant que leur hôte se charge de manger à leur place. C’est pour cela que les alpluachres surveillent toujours les berges des cours d’eau, à l’affût de toute créature qui viendrait faire la sieste à proximité. Dès que l’alpluachre a trouvé un hôte potentiel, il se glisse discrètement dans sa gorge et descend le long de son gosier alors qu’il ronfle. Une fois dans l’hôte, l’alpluachre se niche contre la paroi de l’oesophage et dévore toute la nourriture qui descend de la gorge de sa victime. Cette dernière finit souvent par mourir d’inanition car le parasite devient de plus en plus vorace. Même si les alpluachres ont tendance à tuer leur hôte, c’est par fainéantise et non par cruauté. Ils n’ont aucune idée des souffrances qu’ils causent et se contentent d’apprécier paresseusement les avantages que leur apporte leur hôte tant que celui-ci reste en vie.