Diable, Diable de l'hérésie (Ayngavhaul)

Diable de l'hérésie (Ayngavhaul)
FP 12
Source : Livre des damnés page 60
XP 19 200
Extérieur (diable, Mal, extraplanaire, Loi) de taille TG, LM
Init +3 ; Sens vision dans le noir à 18m, vision dans les ténèbres ; Perception +21
Défense
CA 29, contact 7, pris au dépourvu 29 (armure +4, Dex -1, naturelle +18, taille -2)
PV 175 (13d10+104) ; régénération 5
Réf +3, Vig +17, Vol +13
RD 5/Bon ; Immunité feu, poison ; Résistance acide 10, froid 10 ; RM 22
Attaque
VD 3m, vol 12m (parfaite)
Corps à corps 2 coups, +18 (2d8+7) et morsure +18 (2d6+7)
À distance mot incandescent +10 (3d6)
Espace 4,50m ; Allonge 1,50m
Attaques spéciales bile blasphématoire, convocation de diable
Pouvoirs magiques (NLS 13)
À volonté - perception de la mort, téléportation suprême (personnelle plus 15kg d’objets uniquement), texte illusoire (DD 17), manipulation à distance, image accomplie (DD 17), message
Statistiques
For 24, Dex 8, Con 24, Int 22, Sag 21, Cha 20
BBA +13 ; BMO +18 ; DMD 37
Compétences Art de la magie +22, Bluff +21, Connaissances (mystères) +22, Connaissances (histoire) +19, Connaissances (plans) +22, Connaissances (religion) +22, Diplomatie +25, Vol +8, Intimidation +27, Perception +21, Profession (bibliothécaire) +10, Psychologie +21, Représentation (déclamation) +18
Langues abyssal, céleste, draconique, infernal
Particularités corpulence, invocateur de diables, trône de crânes
Écologie
Environnement Enfers
Organisation solitaire, couple ou cours (3-8)
Trésor standard
Pouvoirs spéciaux
Corpulence (Ext) Les ayngavhauls sont gras et extrêmement obèses. Cette masse extraordinaire leur procure un bonus de +10 au degré de manoeuvre défensive.
Bile blasphématoire (Sur) Ligne de 9m, une fois toutes les 1d4 heures ; 4d6 points de dégâts d’acide, Réflexe DD 23 1/2 dégâts.
Les êtres touchés par cette bile se retrouvent aspergés d’une corruption liquide si profonde qu’elle entrave les pouvoirs de magie divine non-Mauvaise pendant 10 minutes. Tout lanceur de sorts de magie divine non-Mauvais qui lance un sort visant une créature enduite de bile d’ayngavhaul doit réussir un test de niveau de lanceur DD 23 pour que le sort n’échoue pas. Une créature affectée par cette bile peut la retirer en se nettoyant pendant un round avec au moins 4 litres de liquide. La difficulté du jet de sauvegarde est basée sur la Constitution.
Invocateur de diables (Sur) Les ayngavhauls connaissent les secrets de toutes les races de diables, et utilisent cet avantage lorsqu’ils invoquent leurs pairs. Tout diable situé à moins de 9 mètres d’un ayngavhaul a une fois et demie plus de chance qu’un fiélon réponde à sa capacité de convocation de diable que dans une situation normale. Par exemple, la probabilité habituelle qu’a un osyluth d’invoquer un autre diable osseux, soit 35%, passe à 52% lorsqu’il se situe à moins de 9 mètres d’un ayngavhaul. Les bonus d’invocation fournis par plusieurs ayngavhauls ne se cumulent pas. Les ayngavhauls sont immunisés contre cette capacité, à la fois de la leur et de celle des autres membres de leur race.
Mot incandescent (Sur) Un ayngavhaul peut prononcer des paroles décrivant des tourments, leur donner une forme physique et les envoyer vers leurs ennemis sous forme de sceaux diaboliques. Toute créature d’alignement Bon touchée par l’un de ces mots infernaux subit 3d6 points de dégâts de feu infernal (une moitié de feu, l’autre d’énergie Mauvaise) ; les créatures qui ne sont pas Bonnes ne subissent que la moitié des dégâts. Ces mots ne peuvent pas affecter les créatures qui sont sous l’effet de protection contre le Mal ou qui se trouvent dans une zone de silence magique.
Convocation de diable (Mag) Une fois par jour, un ayngavhaul peut tenter d’invoquer 2d6 diablotins, 1d4 diables barbus ou 2 diables osseux avec 80% de chance de réussite ou un diable des contrats avec 45% de chance de réussite. Cette capacité est l’équivalent d’un sort de 6e niveau.
Trône de crânes (Sur) Tous les ayngavhauls flottent sur d’effrayants trônes infernaux. Ce sont ces trônes font qui leur donnent leur vitesse de vol, ainsi qu’un bonus d’armure de +4. Si un ayngavhaul est saisi au cours d’une lutte et renversé, il tombe de son trône et perd ces bénéfices. Un ayngavhaul contrôle son trône par télépathie et peut le faire revenir à lui et se rasseoir dessus par une action complexe.
Cet être d’une corpulence impossible, apparemment fusionné avec un monstrueux trône de fer, flotte à quelques centimètres du sol. Sa tenue d’apparat taillée pour parodier des vêtements sacrés peine à couvrir les pâles bourrelets boursouflés et suppurants qui s’en échappent. Des mains inutiles, ressemblant à des massues, frétillent comme des asticots, dirigeant un nuage de rouleaux usés et de livres blasphématoires qui gravitent autour de sa masse. À peine visibles au milieu de son monceau de mentons, une paire d’yeux noirs et vitreux louchent, surplombant une bouche disproportionnée courbée en une grimace lubrique permanente.

Érudits du désespoir bouffis, les ayngavhauls rassemblent, créent et répandent les hérésies et les apocryphes, semant l’incrédulité et la corruption chez tous ceux qui recherchent leur sagesse répugnante. Ces blasphémateurs corpulents font ironiquement partie des races les plus humaines de l’espèce diabolique, cependant ils comptent aussi au nombre des plus repoussantes. Ils sont à peine capables de bouger sans l’aide de leur trône flottant impie. Bien que leur forme boursouflée les rende considérablement moins menaçants que leurs frères du point de vue physique, ils prononcent des malédictions suffisamment épouvantables pour tourmenter ceux qui les entendent, et pourtant, même avec de tels pouvoirs issus d’une sagesse malfaisante, leur véritable force repose dans leurs paroles venimeuses et les tentations de l’esprit. Les siècles qu’ils passent à effectuer des recherches leur accordent un avantage sur leurs parents diaboliques, et peu de diables osent refuser d’obéir aux convocations de ces érudits infernaux.

Les ayngavhauls sont approximativement de forme ovulaire, leur tour de taille flasque mesurant près de 3 mètres, et leurs bourrelets de carilage humides s’étendant sur plus de 4 mètres. Sans leur trône, ces diables pèsent plus d’une tonne, même si les plus anciens sont bien plus lourds.

Écologie

Les bourrelets boursouflés des ayngavhauls les rendent esclaves de leur forme physique repoussante. Tous les ayngavhauls, même les plus récemment constitués, sont monstrueusement obèses, piégés dans la prison de leur propre chair diabolique dégoulinante. Pour les aider, les forges du Phlégéthon créent des trônes terrifiants, investis de magie infernale. Ces répugnants chars maintiennent leurs maîtres corpulents dans les airs, leur servant à la fois de véhicule et de source de protection profane.

Chaque trône de crânes est lié à un ayngavhaul particulier, disparaissant dans un tas de cendres et un souffle de poudre de fer incandescente si son maître devait être détruit.

Habitat & Société

La majorité des ayngavhauls fréquentent les sinistres bibliothèques des Enfers, en particulier les musées embourbés de Stygie, la Forteresse déchue de Dis et Betzébbul, le palais de Belzébuth, au Cocyte. Dans ces entrepôts hérétiques et ces académies du Mal, ces diables grotesques réécrivent l’histoire de mondes innombrables en d’obscures vérités et déforment le passé selon les désirs des Enfers. Conservateur grotesque et spécial, chaque ayngavhaul est très fier de se spécialiser dans des domaines auxquels aucun de ses frères n’a jamais pensé à consacrer ses études, et plus ils sont obscurs et blasphématoires, mieux c’est. Ainsi, un diable peut passer des éons à apprendre tout ce qu’il y a à savoir sur les poisons de glace des linnorms tandis qu’un autre peut rechercher les nuances de déchirement de voix des Azlants. Chacun cherche à promouvoir son champ de recherche spécifique, disséminant sa connaissance dans ses travaux blasphématoires et auprès des sbires et des invocateurs qui pourraient utiliser cette sagesse répugnante à des fins des plus sinistres. Ils font preuve d’une paranoïa constante à l’idée que les travaux de leurs frères pourraient surpasser leurs propres découvertes ou que d’autres, travaillant sur des domaines similaires, pourraient leur voler leurs résultats, se révélant ainsi à la fois suspicieux vis-àvis des membres de leur espèce et intimement familiers avec les travaux des autres érudits infernaux. Ainsi, si un invocateur est à la recherche d’informations spécifiques, un ayngavhaul peut orienter à contrecoeur vers un expert diabolique adéquat, même si ces fiélons obsédés par la connaissance ne révèlent jamais leurs secrets sans en faire payer le prix.

Les robes de plomb

Les plus anciens ayngavhauls se vêtent de robes de plomb, de massives armures complètes frappées de runes diaboliques et de symboles profanes. Ces énormes vêtements de cérémonie blasphématoires ne gênent vraiment pas les mouvements, déjà limités, de ces fiélons corpulents, mais ils leur apportent une défense significative contre les serviteurs divins. Un ayngavhaul portant une robe de plomb gagne un bonus d’armure de +6 et un bonus profane de +2 à sa classe d’armure (ce qui porte la CA d’un ayngavhaul typique à 37, contact 9, pris au dépourvu 37). De plus, ces robes ajoutent 10 à la RM du porteur lorsqu’il tente de résister à des sorts lancés par un lanceur de sorts divin d’alignement Bon. Toute créature de taille TG peut porter des robes de plomb, mais celles qui ne sont pas des ayngavhauls doivent lutter contre leur poids écrasant de 450kg. Toute créature non-Mauvaise qui tente de porter des robes de plomb subit un niveau négatif jusqu’à ce qu’il retire le vêtement.