Faune

Faune
FP 1
Source : Bestiaire 3 p.118
PX 400
Fée de taille M, CB
Init +3 ; Sens vision nocturne ; Perception +8
Défense
CA 16, contact 13, pris au dépourvu 13(Dex +3, naturelle +3)
pv 13 (3d6+3)
Réf +6, Vig +2, Vol +5
RD 2/fer froid
Attaque
VD 9 m (6 c)
Corps à corps dague, +4 (1d4+2/19-20)
Distance arc court, +4 (1d6/×3)
Attaque spéciale flûte de pan
Pouvoirs magiques ((NLS 3 ; concentration +6))
À volonté — son imaginaire(DD13)
1/jour — fou rire (DD 15), sommeil (DD 14)
Caractéristiques
For 14, Dex 16, Con 13, Int 11, Sag 14, Cha 17
BBA +1, BMO +3, DMD 16
Compétences Acrobaties +8, Bluff +9, Discrétion +9, Psychologie +7, Représentation (instruments à vent) +11, Survie +4
Langues commun, sylvestre
Écologie
Environnement forêts tempérées
Organisation sociale solitaire, couple ou bande (3-8)
Trésor standard (arc court avec 20 flèches, dague, flûte de pan de maître, autre trésor)
Pouvoirs spéciaux
Flûte de pan (Sur). Trois fois par jour, le faune peut utiliser sa flûte de pan de maître pour augmenter ses pouvoirs magiques. Par une action rapide, il augmente ainsi de +2 le DD du prochain pouvoir magique qu’il utilise à son tour.
Souvent confondus avec les satyres, les faunes sont largement plus bienveillants que leurs imprévisibles cousins. Beaucoup de gens emploient les deux appellations de manière interchangeable, ce qui irrite aussi bien les faunes que les satyres. La grande majorité des faunes sont des mâles bien que, contrairement aux satyres, il existe aussi des femelles: elles sont simplement plus rares que les mâles.

Quand les satyres se reproduisent avec les victimes qu’ils ont séduites, ils donnent toujours des satyres, les faunes, eux, naissent d’une union consentie entre un satyre et une fée bienveillante ou un humanoïdes au coeur bon tels que les humains et les elfes. Même dans ces cas, les enfants nés de ces unions sont généralement dérobés et élevés par leurs parents féeriques ou par des sylvestres d’adoption.

Comme les satyres, les faunes apprécient le vin, la musique, la danse, la nature et les plaisirs charnels. Tendres hédonistes, les faunes sont également attachés à la campagne, assistant les humanoïdes travailleurs qui vivent en paix avec la terre et ne prennent pas au sol plus que ce dont ils ont besoin. Ils aident ces peuples frontaliers en repoussant les menaces les plus importantes et en tenant les fées les moins recommandables loin de leurs villages. S’ils préfèrent ne pas se faire remarquer, il arrive que, dans les situations désespérées, des groupes de faunes se présentent aux villageois pour les avertir d’un danger imminent.

Les faunes sont particulièrement attirés par les nymphes, bien plus encore que tous ceux qui osent les regarder. Les nymphes, elles-mêmes, apprécient la beauté qu’elles voient dans la bonté et le dévouement loyal des faunes envers la nature. Elles répondent souvent à leurs avances avant de tomber presque accidentellement amoureuses d’eux.

Aussi grand qu’un humain, le faune se tient sur ses pattes blanches de chèvre. Sa tête est encadrée de courtes cornes. Il est également pourvu d’une petite queue frémissant de façon espiègle lorsqu’il est excité ou amusé. Sa chevelure tombe gracieusement autour de ses cornes et de ses oreilles. Son torse d’humanoïde est toujours souple et mince, mais sculpté du fait de son activité et de ses jeux constants : les faunes paressent rarement très longtemps. Ils mesurent près de 1,80 mètre et pèsent un peu plus de 75 kilos.