Source : Bestiaire p.161, Codex monstrueux p.66
PX 400
Humanoïde ( gnoll) de taille M, CM
Init +0 ; Sens vision dans le noir 18 m (12 c) ; Perception +2
Défense
CA 15, contact 10, pris au dépourvu 15 (armure +2, bouclier +2, naturelle +1)
pv 11 (2d8+2)
Réf +0, Vig +4, Vol +0
Attaque
Corps à corps lance, +3 (1d8+3/x3)
Distance lance, +1 (1d8+2/x3)
Caractéristiques
For 15, Dex 10, Con 13, Int 8, Sag 11, Cha 8
BBA +1, BMO +3, DMD 13
Compétences Perception +2
Langues gnoll
Écologie
Environnement plaines et déserts chauds
Organisation sociale solitaire, couple, groupe de chasse (2-5 gnolls et 1-2 hyènes), clan (10-100 adultes plus 50% d'enfants non combattants, 1 sergent de niveau 3 par 20 adultes, 1 chef de niveau 4-6 et 5-8 hyènes) ou tribu (20-200 et 1 sergent de niveau 3 par 20 adultes, 1 ou 2 lieutenants de niveau 4 ou 5, 1 chef de niveau 6-8, 7-12 hyènes et 4-7 hyaenodons)
Trésor équipement de PNJ (arc long avec 20 flèches, armure de cuir, écu de bois, hache d'armes, autres trésors)
| Cet humanoïde primitif recouvert de fourrure possède une tête de hyène, se tient légèrement voûté et dépasse de peu la taille d’un humain.
Les gnolls sont une race d’humanoïdes sauvages qui ressemblent aux hyènes, et pas seulement d’un point de vue physique. Ils démontrent une affinité marquée pour ces animaux charognards, jusqu’au point de les garder à leurs côtés comme animaux domestiques et d’adopter plusieurs de leurs comportements.
Les gnolls sont des chasseurs efficaces qui préfèrent de loin se repaître de cadavres ou dérober les victimes d’autres prédateurs plutôt que d’aller traquer leurs proies eux-mêmes. Cette même fainéantise les incite à acquérir des esclaves de tout type (selon les disponibilités) contraints de creuser des terriers, de récolter des provisions et de l’eau et même de chasser pour leurs maîtres gnolls.
Pour les tribus de gnolls, toutes les créatures qui ne sont pas des hyènes ou d’autres gnolls sont soit de la nourriture, soit des esclaves (selon le tempérament de la tribu en question). Et même un camarade mort ou handicapé n’est rien de plus que de la viande fraîche pour eux. Ils vont peut-être honorer la dépouille d’un membre important de la tribu en récitant une courte prière ou s’assurer de bien cuire le corps d’un gnoll mort d’une maladie défigurante mais, à part cela, ils ne font pas de différence entre le cadavre d’un gnoll et celui d’une autre créature.
Les gnolls plus « civilisés » ne mangent pas leurs prisonniers mais les gardent pour en faire des esclaves qui serviront à défendre ou améliorer leurs repaires ou commercer avec les autres tribus et les esclavagistes. Les gnolls adorent le combat, mais seulement lorsqu’ils ont l’avantage du nombre de manière évidente. Si ce n’est pas le cas, ils préfèrent éviter la bataille, à moins que le but ne soit de dérober la victime d’un autre chasseur ou de tendre une embuscade à une proie de belle taille.
Les hommes-hyènes n’accordent aucune valeur au courage ou à la bravoure et préfèrent fuir lorsque la victoire leur échappe. Il vaut mieux courir avec la queue entre les jambes plutôt que de la perdre complètement. Au combat, les gnolls utilisent une combinaison étrange de tactiques de groupes et de manœuvres individuelles. Si un gnoll sent poindre la victoire, il s’en prendra à une proie plus faible que lui plutôt que de venir en aide à ses compagnons.
En revanche, si le combat est difficile, les gnolls se rassembleront pour attaquer un adversaire puissant et tenter d’en venir à bout, en espérant que cela force ses alliés à fuir. Les chefs gnolls sont généralement des rôdeurs. Ils accordent également beaucoup de considération aux prêtres. La plupart des gnolls considèrent la magie profane comme un art difficile à maîtriser, ce qui explique qu’il existe peu de gnolls bardes, ensorceleurs ou magiciens.
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