Guécube

Guécube
FP 8
Source : Bestiaire 3 p. 146
PX 4 800 px
Mort-vivant (Terre) de taille M, CM
Init +8 ; Sens perception des vibrations à 18 m (12 c), vision dans le noir à 18 m (12 c) ; Perception +18
Aura terre brisée (9 m (6 c), DD 20)
Défense
CA 21, contact 15, pris au dépourvu 16 (Dex +4, esquive +1, naturelle +6)
pv 104 (11d8+55) ; guérison accélérée 5
Réf +7, Vig +8, Vol +11
Capacités défensives résistance à la canalisation +2; RD 5/contondant ; Immunité électricité, traits des morts-vivants ; Résistance froid 10
Attaque
VD 9 m (6 c), creusement 4,50 m (3 c) ; nage dans la terre
Corps à corps 2 coups, +14 (1d6+6 plus malchance) et morsure, +14 (1d8+6 plus malchance)
Pouvoirs magiques (NLS 8 ; concentration +13
A volonté — façonnage de la pierre
Caractéristiques
For 22, Dex 18, Con -, Int 13, Sag 18, Cha 21
BBA +8, BMO +14, DMD 29
Compétences Acrobaties +15, Connaissances (nature) +12, Discrétion +18, Perception +18, Psychologie +18
Langue abyssal, commun
Écologie
Environnement tous
Organisation sociale solitaire
Trésor standard
Pouvoirs spéciaux
Malchance (Sur). Une créature frappée par un guécube doit réussir un jet de Volonté DD 20 ou être condamnée à la malchance. La victime de cette malédiction reçoit un malus de -4 à tous ses jets d’attaque, de sauvegarde et à ses tests de compétence. De plus, tous les possibles critiques contre elle sont automatiquement confirmés. Si le guécube frappe une créature souffrant déjà de cette malédiction, la victime doit réussir un jet de Volonté DD 20 ou être chancelante pendant 1 round. Il s’agit d’un effet de malédiction. Le DD du jet de sauvegarde est basé sur le Charisme.
Terre brisée (Sur). Dans un rayon de 9 mètres (6 c), le sol entourant le guécube se met à trembler et à onduler de manière surnaturelle. La zone entourant le guécube se transforme en terrain difficile. Le guécube peut s’y déplacer sans malus. Les terres consacrées ne sont pas affectées par cette capacité, ni les zones protégées par un cercle magique contre le Chaos ou un cercle magique contre le Mal.

Le corps de cette carcasse osseuse s’extirpant du sol est aussi bien composé de terre que d’os et de chair pourrissante.

Lorsqu’un criminel particulièrement malveillant est exécuté, les gens superstitieux craignent souvent que ses restes ne se relèvent après sa mort et continuent de harceler les vivants. Pour contrer cette possibilité, les foules ou les justiciers campagnards ont l’habitude de brûler les corps, de broyer les os et de disperser les restes dans la nature. Mais dans le cas des criminels particulièrement mauvais, ces rituels sont vains car les scélérats ont assez de volonté pour reformer un corps à partir de la terre, de la pierre, des racines et des plantes des régions dans lesquelles leurs restes ont été dispersés. Ces horreurs mortes-vivantes renaissent sous forme de guécubes, augures de malchance et de vengeance revenu de la tombe.

Un guécube qui vient de naître n’oublie rien de la manière dont ses ennemis l’ont traité et, si la créature morte-vivante ne conserve aucun des talents de sa vie antérieure, son état de mort-vivant lui accorde de nombreux nouveaux outils avec lesquels réclamer vengeance. En général, le guécube ne limite pas sa soif de vengeance aux seuls êtres directement responsables de son exécution : des villages et des villes entiers sont victimes de sa fureur. Les tactiques du guécube ont tendance à être subtiles : il cherche à répandre la malchance et la mort au cas par cas, tuant ses ennemis un par un jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’une ville fantôme.

Le guécube mesure 1,80 mètre et pèse 50 kilos.