Méduse

Méduse
FP 7
Source : Bestiaire p.211
PX 3 200
Humanoïde monstrueux de taille M, LM
Init +6 ; Sens vision à 360°, vision dans le noir 18 m (12 c) ; Perception +16
Défense
CA 15, contact 12, pris au dépourvu 13 (Dex +2, naturelle +3)
pv 76 (8d10+32)
Réf +8, Vig +6, Vol +7
Attaque
VD 9 m (6 c)
Corps à corps dague +10/+5 (1d4/19-20), morsure de serpent +5 (1d4 et poison)
Distance arc long de maître +11/+6 (1d8/x3)
Attaques spéciales regard de pétrification
Caractéristiques
For 10, Dex 15, Con 18, Int 12, Sag 13, Cha 15
BBA +8, BMO +8, DMD 20
Compétences Bluff +10, Déguisement +10, Discrétion +13, Intimidation +13, Perception +16 ; Modificateurs raciaux +4 en Perception
Langues commun
Écologie
Environnement marais tempérés et souterrain
Organisation sociale solitaire
Trésor double (arc long de maître avec 20 flèches, dagues, autres trésors)
Capacités spéciales
Poison (Ext). Morsure-blessure ; JS Vigueur DD18 ; fréquence 1/round pendant 6 rounds ; effet affaiblissement temporaire 1d3 For ; guérison 2 réussites consécutives. Le DD dépend de la Constitution.
Regard de pétrification (Sur). Pétrification permanente, 9 m (6 c), Vigueur DD16 annule. Le DD dépend du Charisme.
Vision à 360° (Ext). Les cheveux-serpents des méduses leur permettent de voir dans toutes les directions en même temps. Elles gagnent un bonus racial de +4 aux tests de Perception et il est impossible de les prendre en tenaille.


Les yeux de cette femme mince et séduisante brillent d’une lueur étrange et sa chevelure est composée de serpents qui sifflent.

Les méduses sont des créatures d’apparence humaine qui possèdent une chevelure faite de serpents. À une distance de 9 mètres ou plus, les méduses peuvent facilement se faire passer pour des femmes séduisantes, pour autant que leurs cheveux serpentins soient couverts.

Si elles portent un tissu couvrant leur tête et leur visage, la tromperie peut également fonctionner à de plus courtes distances. Les méduses recourent au mensonge et aux déguisements qui cachent leur visage pour s’approcher de leurs adversaires afin de pouvoir utiliser leur regard de pétrification.

Elles aiment également jouer avec leurs proies et choisissent parfois de rester à distance et de décocher quelques flèches pour les attirer dans des pièges. Certaines méduses aiment transformer leurs victimes en statues décoratives et utiliser leurs restes pétrifiés pour agrémenter leurs repaires marécageux, mais la plupart prend bien soin de cacher toutes les traces de précédents conflits pour éviter qu’ils ne trahissent leur présence à leurs futurs ennemis.

Les méduses sont habituées à se cacher. Celles qui vivent en ville sont généralement des roublards, alors que celles qui se sont établies dans les régions plus sauvages se font souvent passer pour des rôdeurs ou des pisteurs. Les méduses les plus célèbres et les plus légendaires sont celles qui possèdent quelques niveaux de barde ou de prêtre.

Les méduses urbaines, charismatiques et intelligentes, entretiennent souvent des relations étroites avec les guildes de voleurs ou de la pègre locale. Elles peuvent s’allier avec des créatures aveugles ou des morts-vivants intelligents, ces deux types de créatures étant immunisés contre leur regard de pétrification.

Les méduses capables de lancer des sorts jouent souvent le rôle d’oracles ou de prophètes et s’établissent dans des endroits reculés maudits ou près de lieux de pouvoir légendaires. Ces oracles méduses tirent un grand plaisir de leurs fonctions et, lorsqu’elles reçoivent suffisamment d’offrandes et de flatterie, elles peuvent partager des secrets assez utiles.

Bien sûr, les repaires de ces créatures sont décorés des nombreuses statues de ceux qui les ont offensées : ceux qui recherchent le savoir ont tout intérêt à se montrer très prudents au cours des entretiens qu’elles leur accordent.

On ne connaît aucune méduse homme. Dans de rares cas, une méduse peut décider de garder un compagnon humanoïde auprès d’elle, généralement à l’aide de philtres d’amour ou d’objets magiques similaires. Elle prend alors bien soin de ne pas transformer son prisonnier en pierre. Du moins, pas avant qu’elle ne se lasse de sa compagnie.