Source : Bestiaire p.230
PX 800
Humanoïde ( géant) de taille G, CM
Défense
CA 17, contact 8, pris au dépourvu 17 (armure +4, Dex -1, naturelle +5, taille -1)
pv 30 (4d8+12)
Réf +0, Vig +6, Vol +3
Attaque
VD 9 m (6 c) (12 m (8 c) base)
Corps à corps massue, +7 (2d8+7)
Distance javeline, +1 (1d8+5)
Espace 3 m (2 c) ; Allonge 3 m (2 c)
Caractéristiques
For 21, Dex 8, Con 15, Int 6, Sag 10, Cha 7
BBA +3, BMO +9, DMD 18
Compétences Escalade +7, Perception +5
Langues géant
Écologie
Environnement collines froides ou tempérées
Organisation sociale solitaire, couple, bande (3-4) ou famille (5-16)
Trésor standard (armure de peau, 4 javelines, massue, autres trésors)

| Ce géant a des dents mal ajustées, des yeux en vrille dénués de douceur ou
d’intelligence, un visage bouffi et une large bouche.
Les histoires qui parlent d’ogres sont des récits horribles de
violence et de brutalité, de cannibalisme et de torture, de viol, de
démembrement, de nécrophilie, d’inceste, de mutilation et de
toutes sortes de meurtres abominables. Ceux qui n’ont jamais
rencontré d’ogres les prennent pour de simples mises en
garde. Ceux qui en ont croisé et qui ont survécu, eux, savent
que ces contes sont bien en-dessous de la réalité.
Les ogres se réjouissent de la misère des autres.
Lorsqu’ils n’ont aucune créature de petite taille à écraser
entre leurs poings monstrueux ou à profaner pour
assouvir leur soif de violence, ils s’en prennent les uns
aux autres. Rien n’est tabou dans la société des ogres.
On pourrait croire qu’une fois livrés à eux-mêmes,
les ogres d’une même tribu s’entre-déchireraient
rapidement et que seuls les plus puissants survivraient
en fin de comptes, mais s’il y a quelque chose que les
ogres respectent, c’est la famille.
Les tribus d’ogres sont donc appelées « familles ». La plupart
des difformités et des caractéristiques physiques horribles
qui affligent les ogres s’expliquent par la pratique courante de
l’inceste. Bien souvent, le chef d’une tribu en est également le
père, même si certaines ogresses particulièrement violentes ou
dominatrices prennent le rôle de mère de la tribu. Les ogres se
chamaillent constamment, un trait de caractère heureux qui les occupent et les font s’en prendre les uns aux autres plutôt qu’à leurs
voisins. De temps en temps, un patriarche ogre particulièrement
brutal et craint apparaît, un chef capable de rassembler plusieurs
familles sous son commandement.
Les zones habitées par les ogres sont des endroits mornes et laids,
car ils se complaisent dans la saleté et n’éprouvent pas le besoin de
mener une vie en harmonie avec leur environnement. La frontière
qui sépare la civilisation du territoire ogre est un royaume triste
habité par des individus exclus et désespérés. C’est là que vivent les
ogrelins, les engeances difformes résultant des fréquentes attaques
menées par les ogres contre les communautés de créatures de plus
petite taille.
Les jeux des ogres sont violents et vicieux. Les victimes avec
lesquelles ils s’amusent ont bien de la chance si elles meurent dès
le premier jour. Ils possèdent un sens de l’humour cruel (le seul
signe indiquant que leur cerveau primitif est capable d’une légère
étincelle de créativité) grâce auquel ils créent toutes sortes d’outils
et de méthodes de torture cauchemardesques.
La force considérable des ogres et leur manque d’imagination
les destinent tout naturellement aux durs labeurs tels que
l’exploitation minière, la ferronnerie ou le déboisement. Certains
géants plus puissants qu’eux (notamment les géants des collines
et les géants de pierre) asservissent les familles d’ogres et les
contraignent à ce genre de travail.
Un ogre adulte moyen mesure 3 mètres
de hauteur et pèse à peu près
325 kg.
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