Psychopompe, Yamaraj

Yamaraj
FP 20
Source : Bestiaire 4 page 216
  • 307 200 PX
  • Extérieur (extraplanaire, psychopompe) de taille TG, N
  • Init +16 ; Sens vision dans le noir à 18 m, détection des pensées, vision nocturne, perception spirituelle, vision lucide ; Perception +37
  • Aura de terreur (9 m, DD 32)
    Défense
  • CA 40, contact 21, pris au dépourvu 27 (armure +4, Dex +12, esquive +1, naturelle +15, taille -2)
  • pv 337 (25d10+200) ; guérison accélérée 10
  • Réf +20, Vig +22, Vol +25
  • Capacités défensives buveur de foudre ; RD 15/adamantium ;
  • Immunités effets de mort, électricité, froid, maladie, poison ; RM 31
    Attaque
  • VD 12 m, vol 18 m (bonne), nage 12 m
  • Corps à corps morsure, +32 (2d6+9/19-20 plus étreinte et poison),
    • 2 griffes, +32 (2d6+9),
    • coup de queue, +30 (2d6+4) et
    • 2 ailes, +30 (1d8+4)
  • Espace 4,50 m ; Allonge 4,50 m
  • Attaques spéciales arme de souffle (cône de 18 m, 20d6 froid, Réflexes DD 30 ½ dégâts, utilisable tous les 1d4 rounds ; ou scarabées), poison
  • Pouvoirs magiques (NLS 20 ; concentration +30)
  • 1/jourcapture d’âme, convocation (niveau 9, un psychopompe de FP 19 ou moins 100%), plainte d’outre-tombe (DD 29)
    Statistiques
  • For 28, Dex 35, Con 27, Int 24, Sag 28, Cha 31
  • BBA +25 ; BMO +36 (+38 en bousculade, +40 en lutte) ; DMD 59 (61 contre la bousculade, 63 contre le croc-en-jambe)
  • Dons Attaque en puissance, Attaques multiples, Attaques réflexes, Comme le vent, Efficacité des sorts accrue, Esquive, Pouvoir magique rapide (éclair), Science de l’initiative, Science de la bousculade, Science du critique (morsure), Souplesse du serpent, Vol stationnaire, Volonté de fer
  • Compétences Acrobaties +37 (+41 pour sauter), Art de la magie +32, Bluff +38, Connaissances (mystères) +32, Connaissances (plans) +35, Connaissances (religion) +32, Diplomatie +35, Discrétion +32, Intimidation +35, Natation +42 , Perception +37, Psychologie +37, Vol +40 ; Modificateurs raciaux +4 en Acrobaties pour sauter
  • Langues abyssal, aklo, céleste, commun, draconique, infernal
  • Particularités contact spectral, dernier jugement
    Écologie
  • Environnement tous (Purgatoire)
  • Organisation solitaire
  • Trésor standard
    Pouvoirs spéciaux
  • Arme de souffle (Sur). En plus de son souffle glacé, le yamaraj peut souffler un cône de 18 mètres constitué de scarabées et autres insectes charognards. Les créatures situées dans la zone d’effet du souffle subissent 16d6 points de dégâts tranchants et sont nauséeuses pendant 1d4 rounds (Réflexes DD 30 ½ dégâts et annulation de la nausée). Les charognards forment ensuite une nuée autour de la créature affectée la plus proche du point d’origine du souffle ; cette nuée possède le même profil qu’une nuée de fourmis soldats, mais le DD de sa distraction est égal au DD de l’arme de souffle. Le DD du jet de sauvegarde est basé sur la Constitution.
  • Buveur de foudre (Sur). Le yamaraj absorbe l’électricité pour se renforcer. S’il est frappé par une attaque d’électricité, il récupère 1 point de vie par tranche de 3 points de dégâts d’électricité que l’attaque aurait du lui infliger. Si le nombre de points de vie récupérés de la sorte dépasse le nombre maximum de points de vie du yamaraj, les points de vie en excès deviennent des points de vie temporaires (jusqu’à un maximum de 100) qui persistent pendant une heure.
  • Dernier jugement (Sur). Le yamaraj peut utiliser son pouvoir magique de miracle uniquement pour ressusciter un extérieur tué ou pour reproduire les effets des sorts suivants : ancre dimensionnelle, bannissement, changement de plan, restauration suprême, résurrection suprême.
  • Poison (Ext). Morsure – blessure ; JdS Vigueur DD 30 ; fréquence 1/round pendant 6 rounds ; effet diminution permanente de 1d4 Dex ; guérison 3 réussites consécutives.
La tête de cet animal draconique ailé est couronnée d’une crinière de longs piquants. Des plumes noires comme la suie couvrent son corps.

Tout aussi royaux que terrifiants aux yeux des mortels, les yamarajs président en tant que juges de la mort et dispensateurs de la justice finale. Les superstitions des vivants utilisent de nombreux termes pour les désigner : les juges ultimes, les magistrats des tombes, les dragons qui dévorent les âmes des hommes. Mais toutes s’accordent sur le fait que ces nobles de la mort dessèchent même les coeurs les plus vaillants. Les magistrats des tombes survolent le Purgatoire avec autorité, règnent sur plusieurs volées de psychopompes inférieurs, tolèrent les chamailleries des diables et des démons s’arrachant les âmes singulières et règlent le cas d’une interminable procession de candidats. Nombre d’entre eux sont des diplomates ou des commandants militaires chargés de maintenir la neutralité du Purgatoire, mais toutes ces responsabilités sont secondaires à côté du maintien du f lot des âmes et de l’équilibre du multivers. En théorie, tous les yamarajs servent les dieux de la mort mais, en pratique, les membres qui composent leur cour ne remettent jamais leur parole en question.

Les yamarajs ressemblent vaguement à des dragons noirs, même s’il est facile de les distinguer de ces créatures lorsque l’on remarque que ces gigantesques monstres sont couverts de plumes et non d’écailles. Chaque yamaraj mesure 9 mètres de long et pèse 2 tonnes. Malgré leur taille impressionnante et leurs occupations principalement sédentaires, les yamarajs font preuve d’une grâce étonnante dans leurs mouvements.

Incroyablement vieux, les yamarajs sont des extérieurs forgés à partir de psychopompes inférieurs ou d’âmes de mortels légendaires. Comme tous les autres extérieurs, ils n’ont pas besoin de manger, de boire ou de dormir pour survivre et demeurent habituellement perchés sur les hauteurs des ruines du Purgatoire plusieurs mois durant, d’où ils veillent à ce que les choses se déroulent au mieux dans leur royaume. Le dur labeur érode leur motivation d’immortel et, tel de véritables seigneurs, ils participent volontiers à des banquets somptueux pendant les rares périodes de temps libre dont ils disposent. Lors de ces bacchanales, ils invitent d’étranges créatures parmi les extérieurs ; ainsi, des solars et des diantrefosses sont parfois amenés à se fréquenter, rivalisant pour obtenir l’attention des yamarajs afin que soient relâchées des âmes déjà jugées et tentant de s’attirer leurs faveurs pour l’avenir.

Lorsqu’ils sont amenés à agir physiquement, tous les yamarajs peuvent cracher un souffle de décomposition à l’état pur, prenant la forme de nuées d’insectes dévoreurs de cadavres. De plus, leur venin peut drainer la jeunesse et la vitalité des créatures vivantes. Les yamarajs sont les juges inférieurs et les seigneurs du Purgatoire qui ordonnent les activités des extérieurs de ces lieux, règnent sur les morts, effectuent un premier tri des âmes en attente du jugement dernier prononcé par les dieux de la mort et supervisent l’efficacité et la sécurité des innombrables occupants du plan.

En tant que membres de l’ordre le plus élevé des psychopompes, ils sont à la fois les plus dévoués à leur rôle de berger des morts et les plus prompts à imposer leurs opinions pendant leurs tâches, sous forme de jurisprudences décisives, de discours décousus et de décisions étendues liées au règne. Une telle souplesse est indispensable pour prendre des décisions éternelles basées sur les actions toujours changeantes des vivants, mais ces décisions frustrent au plus haut point les extérieurs plus extrémistes.

Il n’est pas surprenant de constater que les yamarajs sont très différents les uns des autres. La plupart d’entre eux développent un intérêt profond pour divers sujets terrestres qui déterminent les types de mortels sur lesquels ils décident finalement de veiller. Un yamaraj peut déployer de nombreux efforts pour rechercher des artisans, des fidèles de divinités spécifiques, des voleurs en rapport avec ses centres d’intérêts ou tous les sujets susceptibles de l’intéresser pendant l’ère en cours. Les yamarajs peuvent en arriver à protéger leurs âmes préférées, veillant à ce que leurs pérégrinations dans le Purgatoire se déroulent en toute sécurité, apprenant davantage sur elles au cours de leurs périples côte à côte et, à terme, militant pour que les dieux de la mort prononcent un jugement plus miséricordieux en leur faveur. D’autres font le contraire : ils s’intéressent à certains types de mortels qu’ils trouvent abjects, tourmentent leur âme au cours de leur voyage jusqu’au trône de la déesse et vont même jusqu’à proposer que ces esprits endurent des damnations particulièrement monstrueuses. Il est impossible de prédire comment réagira un yamaraj face à un individu donné ; tout dépend de ses envies inconstantes. Ces idiosyncrasies varient d’un yamaraj à l’autre et peuvent évoluer au fil des siècles.

Nombre de yamarajs peuvent se fasciner pour les âmes ayant vécu des expériences spécifiques ou ayant un passé particulier, alors que d’autres font tout leur possible pour juger les êtres originaires de mondes donnés et rassemblent diverses informations et connaissances auprès de toutes les créatures qui passent devant eux. Ainsi, certains deviennent des experts en matière d’un ou de plusieurs mondes, après avoir passé une éternité à découvrir les histoires et les secrets de ces mondes grâce aux récits de première main récupérés sur des milliers d’années d’investigations. Beaucoup de yamarajs profitent de chaque opportunité pour partager les détails de leurs recherches. Parfois, ils envisagent les investigations sur les mondes de leur domaine d’expertise comme une occasion d’enjoindre de nouveaux alliés à la cause des psychopompes. Exemples les plus illustres de leur race, les yamarajs se tiennent toujours informés des défis et des objectifs de nombreux psychopompes subalternes et peuvent n’accepter de négocier qu’avec les mortels qui viennent en aide à leurs subordonnés.