Cette bête cornue mêle les caractéristiques d’un daim élégant à celles d’un serpent sinueux.

Ardents défenseurs des grandes rivières et de leurs affluents, les wakandagis nagent dans les étendues vierges et sauvages qu’ils s’efforcent vaillamment de protéger contre les individus désireux de surpeupler leurs berges, de souiller leur pureté et de puiser dans leurs ressources sans égard pour les besoins du cours d’eau ou de ses occupants. Quand des créatures nuisibles empoisonnent la rivière ou que des humanoïdes destructeurs pêchent trop de poissons, les wakandagi se dressent contre eux et les obligent à fuir ou à cesser leurs actes dévastateurs, en employant tous les moyens nécessaires.

Le wakandagi ne se met pas facilement en colère, mais une fois furieux, il se montre particulièrement féroce. Son ire ne s’adresse pas aux simples pêcheurs ni aux voyageurs de passage, elle est réservée aux créatures maléfiques qui infligent de vastes dégâts à sa rivière et il les attaque seulement après mûre réflexion. Il est rare qu’un humain rencontre ces créatures majestueuses, mais les histoires que les pêcheurs racontent au coin du feu et dans la sécurité relative des tavernes fluviales disent qu’une fois le wakandagi en colère, il surgit des flots en hurlant, dissimulé derrière un voile de brume, et qu’il renverse les bateaux, sème le chaos chez ses ennemis et crache des bombes aqueuses capables d’assommer ses adversaires. Toute créature qui l’approche de trop près est victime de ses bois acérés.

Les histoires de wakandagis qui ne parlent pas de destruction les décrivent comme des animaux bienveillants et attentionnés, à qui il arrive d’inonder un champ pour sauver une récolte en train de brûler, de pousser un navire jusqu’à la rive pour sauver son équipage ou même de secourir un enfant mordu par une vipère alors qu’il jouait dans la rivière.

Un wakandagi mesure 2,70 mètres au garrot pour 5,50 mètres de la pointe du museau au bout de la queue. Il pèse 1 100 kilos.