Lacridaémon
FP 3
Source : Livre des damnés p.180
XP 800
Extérieur (daémon, Mal, extraplanaire) de taille M, NM
Aura aura éplorée (30 m)
Défense
CA 15, contact 13, pris au dépourvu 12 (+3 Dex, +2 naturel)
PV 30 (4d10+8)
Réf +4, Vig +6, Vol +5
RD 5/Bien et argent ; Immunité acide, effets de mort, maladie, poison ; Résistance froid 10, électricité 10, feu 10 ; RM 14
Attaque
VD 12m
Corps à corps morsure, +6 (1d4+2 plus 1d4 acide et poison); 2 griffes, +7 (1d4+2 plus 1d4 acide)
Espace 1,5 m ; Allonge 1,5 m
Attaques spéciales larmes empoisonnées
Pouvoirs magiques (NLS 4 ; concentration +5)
À volonté – passage sans trace
3/jour - chagrin écrasant (Voir L’Art de la magie) (DD14), téléportation (personnel plus 25 kg d’équipement maximum)
Statistiques
For 14, Dex 17, Con 14, Int 11, Sag 13, Cha 12
BBA +4 ; BMO +6; DMD 19
Compétences Acrobaties +10 (+14 saut), Bluff +8, Escalade +9, Discrétion +10, Perception +8, Psychologie +8
Langues abyssal, draconique, infernal; télépathie 30m
Écologie
Environnement quelconque (Abaddon)
Organisation solitaire, couple ou affût (3–6)
Trésor standard
Pouvoirs spéciaux
Larmes empoisonnées (Sur) Les larmes d’un lacridaémon sont toxiques pour les autres créatures. Par une action de mouvement qui provoque une attaque d’opportunité, le fiélon peut enduire ses deux griffes de ses larmes et tenter d’empoisonner sa victime à sa prochaine attaque. Pour utiliser cette capacité, il doit frapper avec ses armes naturelles durant le même round ou au round suivant l’application de la substance. Il doit de nouveau enduire ses griffes une fois son attaque effectuée. On considère toujours que la morsure d’un lacridaémon est empoisonnée de cette façon.
Poison du lacridaémon : blessure ; JS Vigueur DD 14 ; fréquence 1/ round pendant 6 rounds ; effet 1 Sag plus chancelant pendant 1 round ; guérison 2 JS consécutifs.
Aura éplorée (Sur) Il émane d’un lacridaémon une aura invisible qui fait penser aux pleurs d’un enfant. Les sanglots ont presque l’air de venir de partout à la fois, à moins qu’ils ne soient le fruit de l’imagination, désorientant ceux qui se trouvent dans l’aire d’effet de l’aura. Toute créature entrant dans cette zone subit une pénalité de -5 aux tests de Survie effectués pour éviter d’être perdue. Elle n’a pas besoin d’entendre les pleurs pour être affectée par cette capacité (et ceux tentant d’en identifier l’origine afin de s’en approcher subissent également une pénalité de -5 sur leur test de Perception). Un lacridaémon peut suspendre ou réactiver son aura par une action libre et les effets des auras de plusieurs de ces fiélons se cumulent (jusqu’à un maximum de -20). C’est un effet mental et sonore.

Sanglotant sans pouvoir se contrôler, cette créature à la peau grise a des jambes minces terminées par des sabots noirs fourchus et un sourire féroce et dément. Sa peau est déchirée et griffée jusqu’au bout de sa queue difforme, et une couche de glace sale en plaques recouvre son corps. Ses larmes grésillent violemment en touchant le sol.

Les lacridaémons figurent parmi les fiélons les moins puissants d’Abaddon mais ils sont toujours excessivement dangereux. Ils personnifient la mort par négligence ou par exposition aux éléments, comme lorsqu’on se perd dans la nature et que l’on meurt loin de toute assistance, ou que l’on est piégé ou emprisonné dans un endroit clos (comme une mine effondrée) et que l’on meurt lentement. Malheureusement, on compte plus d’enfants dans les rangs des lacridaémons que parmi toutes les autres espèces de daémons, et même s’il est rare que des enfants soient véritablement mauvais, les infortunés qui meurent de négligence et d’abus ou qui sont abandonnés par leurs parents risquent d’être corrompus et rendus sauvages de par leur expérience. La souffrance des lacridaémons est un contraste saisissant avec leur nature sauvage et s’ils en ont l’occasion, ils frapperont vicieusement, attaquant avec brutalité leurs victimes mortelles. Leurs larmes d’acide brûlantes et les horribles pouvoirs utilisés pour capturer les mortels en danger font des lacridaémons des combattants efficaces face à des adversaires sans méfiance, et il leur est possible de combiner leurs pouvoirs lorsqu’ils forment un groupe pleurant et gémissant.

Écologie

Les lacridaémons sont de pitoyables créatures, qui souffrent pour la plupart autant qu’au cours de leur vie, consumés par des sentiments d’abandon et d’auto-apitoiement et rongés par la solitude. Ils naissent souvent des âmes des mortels mauvais, morts seuls et abandonnés - exilés, criminels, nobles reclus et corrompus ou morts suite à une exposition prolongée aux éléments naturels, comme le froid ou la soif. Ils servent donc souvent le Cavalier de la Famine, qui utilise leurs talents pour attirer les mortels très loin de toute civilisation, où ils meurent finalement de faim. Détruits par une solitude éternelle et incurable même dans la mort, ces fiélons désirent cette compagnie qu'ils n'ont pas eue au moment de leur mort, mais seulement s'ils peuvent attaquer et chasser les âmes de ceux qui ont refusé de les aider au cours de leur vie. Ils peuvent toujours appeler au secours, par le biais d'une télépathie subtile ou d'une voix faible et plaintive suppliant qu'on les aide et qu'on les réconforte. En Abaddon, leurs cris attirent majoritairement les traqués - à savoir ces âmes mauvaises du plan qui cherchent à tirer parti d’un innocent isolé - tandis que sur le Plan matériel, ils engendrent toutes sortes d’altruistes maudits. Ils s’intéressent à ceux qui arrivent, attaquant quiconque leur montrera la bienveillance qu’ils n’ont pu obtenir de leur vivant. Bien sûr, l’idée même que leur nature daémoniaque pourrait être influencées par les vagues souvenirs d’une âme mortelle les dégoûte. C’est pour la plupart un blasphème qu’ils rejettent.

Habitat & Société

Obéissant à leur nature, la plupart des lacridaémons rôdent aux limites de la société daémoniaque. Ils abhorrent les cités et les citadelles qui peuplent les royaumes plus importants des Quatre et de leurs seigneurs vassaux. Cet exil autoinfligé a plusieurs conséquences. Tout d’abord, il assure que leur caste ne reçoive que des bribes d’âmes mortelles et un lacridaémon parvient rarement à une position de pouvoir dans Abaddon. Leurs errances aboutissent à des conflits considérables avec les natifs non daémoniaques du plan, y compris les destriers noirs et les guenaudes noires - mais en général, lorsqu’ils sont confrontés à de puissants adversaires ou sont en sous-nombre, les lacridaémons fuient tout simplement. Ces fiélons prennent grand plaisir à pourchasser les traqués à travers les étendues désertiques d’Abaddon et à pervertir encore plus les âmes prisonnières du plan. Ces dernières ne meurent jamais de faim ou de malnutrition mais survivent dans un état d’agonie permanente, et les lacridaémons prennent plaisir à infliger une telle souffrance. Solitaires et xénophobes, ils évitent la compagnie des autres créatures à l’exception de leurs congénères et même alors, ils restent rarement ensemble et n’interagissent qu’un minimum entre eux. Ces petites bandes de lacridaémons sont particulièrement dangereuses lorsqu’on les croise en extérieur ; leurs exaspérants appels de détresse désorientent des groupes entiers de voyageurs et les égarent dans des régions hostiles. Lorsqu’ils sont sur le Plan matériel, les lacridaémons gravitent autour d’environnements hostiles, comme de grandes étendues de toundra, des déserts affreusement chauds et des marécages inhospitaliers. De temps en temps, un de ces fiélons apparaît à la lisière d’un oasis habité ou d’un avantposte isolé, patientant jusqu’à ce que les voyageurs entreprennent la prochaine étape de leur périple. Il suivra alors à bonne distance ces gens sans méfiance et attendra qu’ils soient loin de toute civilisation avant de s’approcher suffisamment et de faire entendre ses sanglots et leurs effets mentaux. Les lacridaémons utilisent leurs pleurs pitoyables pour se jouer de leurs infortunées victimes pendant des jours, jusqu’à ce qu’elles soient à court d’eau et de vivres et aux portes de la mort. À ce moment-là, ces rusées créatures font face à leurs proies, révélant la véritable source des pleurs. S’il a besoin d’attaquer, un lacridaémon le fait rapidement, savoure le corps de sa victime et se réjouit de la mort d’une autre âme abandonnée, répandant tout au long de son festin ses larmes perpétuelles.
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