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10 Derniers Messages (en ordre inversé)
Rhajzad Envoyé : mardi 23 juin 2015 09:32:03(UTC)
 

Yulahendil

Malgré l'épuisante journée, Yulahendil gardait le sourire sans forcer, l'esprit affûté et le regard acéré. Le Fortin du Seigneur-Cerf était tombé sous leurs coups, leurs efforts et leurs sacrifices, même si Akiros ne l'avait pas encore réalisé.
Son aide avait été bienvenue, mais un minimum de jugeote devrait lui faire accepter qu'ils n'attendaient pas après celle-ci... et qu'ils s'en seraient passé, s'il avait fallu.
En tout cas, il était hors de question d'en refaire un repaire de brigands... mais pour l'instant, l'ex-lieutenant n'avait pour image qu'Eric (et Fuzol...) et les assimilait tous à la racaille, au milieu de laquelle il vivait depuis (trop ?) longtemps. Cette erreur de jugement eut pu être lourde de conséquences, sans la patience et la puissance de Ghorghor, qui par sa diplomatie inimitable avait obligé le prétendant à remettre ses revendications dans sa poche et son autorité locale au rang des choses du passé.
Asmo' avait bien joué, encore une fois. L'ensorceleur avait même gagné un nouvel ami, qui risquait juste d'être un peu lourd... à gérer.
Eric, malgré ses tergiversations habituelles finirait par donner les termes de l'accord passé avec leur allié revendicateur, qui devraient rabattre les prétentions de l'ambitieux à plus juste mesure. A lui de jongler avec ses histoires à géométrie variable et à la vérité brumeuse.
Le sort de Dovan et du cerf ne faisait aucun doute. Elle aurait bien arraché la langue du premier tout de suite, histoire d'avoir un prisonnier de moins à surveiller, mais elfique patience restait proverbiale... et elle supputait que l'ex-paladin ne tirerait guère avantage de la comparaison avec son co-lieutenant... en ses prétentions à la succession. Elle se contenterait donc de le menotter prestement à un pilier solide, les mains dans le dos en attendant sa fin inéluctable. Fuzol apporterait sûrement quelques surprises au sujet de son accord avec ce serpent... quand il sortirait de son coma.

Il fallait encore discuter avec Bécounet, explorer les souterrains, régler le cas du druide... et de prisonnière éventuelle. Il faudrait aussi nettoyer les environs zombifiés... et brûler plutôt qu'enterrer les morts.
Et puis voir ce que c'était que "les petits dragons" d'Auchs... à qui l'elfe hésiterait à confier quelque pauvre bête que ce soit -même solide- !
Il faudrait explorer leur camp près de la barricade, s'occuper des corps de leurs amis kobolds et de Lali... tombés ce matin, chercher des survivants et récupérer ce qu'ils pourraient de montures et matériel.
Cela laisserait le temps à l'ex-paladin de choisir entre prendre ses cliques et ses claques avec "sa part" de butin extorqué ou d'apprendre à travailler en démocratie, pour le bien de la communauté.

Les Ouvreurs d'Horizon avaient libéré la Ceinture verte du joug du grand moche à coiffe de cerf, c'était un grand jour, même s'il avait mal commencé.
Oui. Ils pouvaient se permettre de fêter ça.
Et de se reposer un peu.
L'elfe élargit son sourire.
Et Ghorghor avait bien mérité un repas.
Cette nuit.
Maintenant.
L'histoire en ferait un banquet... avec cerf saucissonné.
Ces bardes... ils en font toujours des tonnes...



Pardieu Envoyé : lundi 22 juin 2015 11:48:14(UTC)
 

Akiros

Akiros accompagna Ghorghor vers la pièce suivante, en s'assurant que les autres suivent.

« Vous venez ? Toi aussi Auchs. »

Il récupéra un sac dans la petite pièce emplie de caisses que vous avez traversée avant de poursuivre sa route. Traversant la pièce, il en sorta pour contourner les gravats qui menaient à l'étage et terminer sa course dans une "pièce" à ciel ouvert. On y trouve une étroite fosse de cuisine bordée de pierre, tapissée de cendres et de bûches partiellement consumées au centre de cette salle pleine de décombres et d'os rongés.

D'un geste, Akiros invite les invités à poser leur séant sur des rochers plus ou moins plats utilisés comme siège par les bandits. Il sort du sac des tranches de viande fumées qu'il propose à chacun. Il s'accroupit ensuite pour raviver les braises et relancer le feu avec quelques branches et autres morceaux de bois. Il sort des galettes plates et les place sur la grille sur le feu pour les cuire.

D'un geste du pied, il retire les gravats sur une planche de bois.

« Si vous voulez du vin, il y en a dans le cellier. »

Il s'occupe de la cuisson de la galette, tandis que les autres peuvent prendre leurs aises.
Malédiction - Azolian
Skelt - Raylan
SR - Crowe
Zeitgest - Mikal
Kaochi Envoyé : vendredi 19 juin 2015 10:22:12(UTC)
 

Eric

Eric n'avait rien demandé à personne et par conséquent évita de s'en mêler. Pour une fois qu'on ne faisait pas trop attention à lui, il n'allait pas se rappeler à leur mémoire.
Ghorghor Envoyé : mercredi 17 juin 2015 05:48:23(UTC)
 
Ghorghor replaça sa hache dans son fourreau, et il regarda le palouf dans les yeux avec une grimace lasse. Ce paladin ne semblait qu'un merdeux d'égocentrique qui cherchait seulement à avoir raison pour ne pas ternir sa propre estime.
« J'ai gardé ma main sur mon arme parce que t'as commencé à insinuer qu'on allait tout mettre à sac et buter tout le monde.
Puis merde, avec l'autre fauteur de trouble de Fuzol, j'étais pas sûr de qui était avec qui. Tu vas venir me reprocher ça aussi ? L'autre Auchs avait toujours son gourdin en main. Et il semble bien savoir s'en servir.

Le Cerf nous a été présenté comme un bandit sans scrupules et ses ordres ont amené la mort sur Lali, une femelle gnome seule contre une bande. Ouais j'ai pas trop l'habitude de faire merci avec ceux qu'en n'ont pas. Je bute.
Surtout quand le gars en question pourrait rappeler ses gars contre nous. Vengeance et Survie me semblent raisonnables.

Quant a dépouiller les ennemis, ça limite leurs actions. On n'a rien dit comme quoi on prenait tout. Tes mots. Pas les miens.
Et p'is merde, t'as oublié les actes de ces salopards ou quoi? Ils ont racketté, volé, tué, et torturé. On va pas les laisser impunis et armés quand même ?
Mon point de vue, c'est que Nous on a rien fait à des gars innocents contrairement à ces gars-là. Donc oui, on est pas tout gentil avec eux.

Maintenant, si tu tiens tellement à me voir comme le grand Salop, l'Ignoble. Fais-toi plaisir. Si ça peut soulager ton ego, vas-y.
J'vais plus m'égosiller pour te prouver mes actes. Je t'ai dit mes raisons. J'les assume, moi. Maintenant, tu les entends ou pas. Rien à foutre.

Mais me joue pas le coup que vous êtes tout beau, tout innocent et que c'est pas votre faute. »

Le colosse s'était expliqué pour la deuxième fois, et ne se répéterait pas une fois de plus. Il laisserait le paladin avoir raison, vu que cela semblait si important à cet homme.

Ghorghor était assez exaspéré par le comportement du paladin. A croire que ce dernier voulait des excuses pour avoir maltraité des bandits.
Manipulé ou pas, ses hommes avait commis des actes à punir. Avec la verdure environnante, ils auraient très bien pu suivre une voie de chasse et de troc sans tomber dans le vol et le meurtre. Mais non, ils fallait pardonner tout le monde, leur refiler leur couteau encore sanglant.

Ghorghor avança vers la pièce indiquée par Akiros pour faire preuve de bonne volonté. Il se dit qu'il devait peut-être revoir sa définition de paladin. Il avait cru que ces hommes d'arme étaient des être humbles et avec de l'honneur. Là c'était surtout un honneur propre imaginaire que ce dernier souffrait.
Il oubliait rapidement que le groupe lui avait permis de reprendre contrôle sur le fort. Sans eux il serait encore à servir un bandit, et alors continueraient l'abus d'autrui et le sang de couler.
Rhajzad Envoyé : mardi 16 juin 2015 18:53:13(UTC)
 

Yulahendil

Ils avaient achevé leur saucissonnage de cerf, et Yulahendil devait bien reconnaître que le barbu était fort habile de ses mains...
Ça bardait à côté d'eux et elle échangea un regard avec Eric : il faudrait peut être intervenir pour calmer le jeu ? Mais l'un comme l'autre furent parfaitement d'accord pour... rester cois.
Quand les mecs de deux-cent-cinquante livres en armure lourde "causent"... ceux de moins de cent-cinquante* ont une naturelle tendance à les écouter attentivement sans les interrompre.
* (et celle de quatre-vingt-cinq aussi)

L'elfe déposa le plastron avec le reste des oripeaux du cerf -maintenant quelque peu ridicule, en liquette crasseuse- et replia les extrémités de la couverture en un baluchon bien fermé qu'elle laissa ostentatoirement sur le lit.
Ayant guetté le moment propice, elle s'approcha des duellistes en écartant bien ses mains, paumes ouvertes, et choisit précautionneusement ses mots :
« Eh bien, messieurs... cette dernière proposition, au moins, devrait réunir tous les suffrages ! Certains ont peut-être bouffé du lion ce matin (ou du kobold), mais nul ne saurait refuser de partager table si généreusement proposée entre... alliés. » Avec une parfaite révérence, totalement incongrue en l'occurrence, et un sourire de circonstance sous les brillants rubis en ses yeux, elle ajouta :
« Si vous voulez bien vous donner la peine de passer au... "salon", en remettant armes au fourreau, Eric va pouvoir en profiter pour commencer par nous expliciter ce fameux accord qui fait de nous des alliés "de facto"... »
Si elle surveillait prioritairement Akiros, elle n'en restait pas moins parfaitement consciente de son environnement*... tant arcanique que trivial, y compris le fameux Dovan à leurs pieds, avec une impertinente pensée qui agrandit le sourire de la jolie sorcière, dirigé vers l'ex-paladin :
Et si on te le rendait, ton fichu coupeur de langues... qu'est-ce que t'en ferais, gros malin ?
Grâce à Ghorghor qui avait magnifiquement tenu tête à l'autre énervé, tout en ayant victorieusement gardé son calme, elle, était prête à ce que les "vraies" négociations commencent... avec ou sans jambon.

*Détection de magie (Durée 3 minutes, relancée si besoin pendant que les alphamâles s'affrontaient).
Pardieu Envoyé : mardi 16 juin 2015 15:45:48(UTC)
 

Akiros

Akiros ne semblait pas calmé pour autant, répondant à Ghorghor sans prendre le temps de souffler.

« J'insulte ? J'insulte ?

Rapelle-moi qui a gardé sa main sur son arme alors que j'expliquais posément les faits et comment on pouvait se quitter bons amis ?

Rapelle-moi qui a jeté un sort à peine le corps du Cerf tombé, avant même de dire bonjour ?

Rapelle-moi qui parlait de mise à mort immédiate alors que je n'avais pas encore rangé mon épée ?

Rapelle-moi qui s'est jeté sur tout ce qui est magique pour se l'approprier, pas pour le rendre à Restov, pour se le partager ?

Alors, oui, cela m'irrité et je me méfie. Alors, oui, mes mots sont plus piquants quand je me sens menacé. Mais vous n'avez rien fait pour qu'on cause d'égal à égal, alors que le combat nous a défini en alliés.

Je reste ouvert à la discussion, mais sur un autre ton et dans un soucis d'accord équitable. Un camp face à l'autre.

Vous avez réclamé la tête de Dovan et du Cerf, je peux donc réclamer celle de Fuzol qui s'est allié avec lui. Pour l'équité.

On verra à table ce qu'elle vaut pour la négociation. »


D'un mouvement de la main, il indique l'autre salle, invitant Ghorghor à joindre le geste à la parole et, à défaut de calumet, de partager le jambon fumé.


Malédiction - Azolian
Skelt - Raylan
SR - Crowe
Zeitgest - Mikal
Ghorghor Envoyé : mardi 16 juin 2015 15:25:41(UTC)
 

Ghorghor

Ghorghor essaya de modéré sa colère et répliqua du tac-au-tac :
« Re-cadrons les chose, Akiros. C'est toi qu'à commencer ces saloperies d'insultes à la con. Moi je restais poli.

J'ai aucune idée de ce qu'Eric t'a dis ou promis. Il a rien dit. Mais toi aussi. Tu m'as pas fait un résumé, j'te signale.
Ce que vous avez convenu sera respecté. Mais encore faudrait que l'un de vous le dise.

Toi, t'as juste ouvert ta grande bouche pour nous faire la morale et nous dire "Je prends ça". Alors qu'on a fait le gros du boulot, t'arrives en maître en nous refilant des Ordres.
Alors t'as p't-être pas fait exprès. Tu voulais p't-être pas dire ça, mais je l'ai senti comme ça moi !

Pareil t'as p't-être pas voulu. Mais c'est toi qui t'es fait des histoires.
T'as commencé : "Vous êtes là pour exécuter tout le monde". Tes mots, ton idée. On a rien fait contre le simplet au gourdin ou toi.
Ensuite : "Avant que vous mettiez à sac les lieux". Ma copine elfette a dépouillé des cadavres, ça n'a pas saccagé ton fort.
Puis tu nous insultes de "mendiants". Tes mots, pas les miens.

Maintenant, je vole pas moi. Mais un p'tain d'cadavre n'a pas besoin d'son matos comme armes et autres trucs. C'est pas du vol.

Et tu te fais des histoires mon pote. Qui a dit qu'on allait "Re-voler" ? C'est toi qu'à parlé de partager le pognon. Pas de le distribuer aux parents des voyageurs ou de le filer au Rost pour en décider. Ton idée, tes mots.

J'ai jamais dit que je prenais quoi que ce soit.
Maintenant tu parles de refaire une bande pour le grand bien de tous. Moi j'ai pas b'in vu des gars sympas pour nous aider, à part toi. Où sont-il les autres ?
Si mes potes n'avaient pas ensorcelé l'autre au gourdin, j'aurai du le finir à la hache ou finir broyé. Les Salops de l'étage, c'était soit leur peau soit la nôtre.
Ils ont buté ma LALI, bordel alors qu'elle avait aucune chance ! T'as cru qu'j'allais leur serrer la pince et faire copain-copain ?

Maintenant tu parles de partenariat.
Primo, chez-moi les partenaires n'insultent pas les autres.
Alors, je répète :
- Soit on se bute.
- Soit on pose les armes sur la table et on bouffe. Et tout le monde, ensemble. Parce que je te fais remarquer que j'ai jamais rien dit de définitif moi. J'ai laissé des portes ouvertes même quand je les voyais fermées. Pour que mes potes puissent aussi dire leur mot.

Pendant qu'on bouffe pour se calmer les nerfs. On fait des "Suggestions" plutôt que de se refiler des "Ordres" sur comment continuer ce partenariat sans se buter.

Donc, ton choix !? »
Finit le colosse qui se battait intérieurement pour ne pas trancher dans le vif tout en désignant la première table de la pièce pour montrer que sa première intention n'était pas encore hostile...

Le discours était long et il était facile à voir qu'il causait un grand effort chez le demi-orque, qui fit plusieurs pauses pour reprendre son souffle. La fatigue n'était que morale, guère physique, mais tirait sur la corde du colosse.
Avec un peu de chance, le paladin comprendrait que s'il voulait quelque chose, il devait changer de ton, et peut-être réfléchir avant de laisser ses humeurs parler.
Ghorghor avait fait tout ce qu'il avait pu pour assurer une diplomatie précaire, peut-être qu'en face, ça pouvait faire de même.
Pardieu Envoyé : mardi 16 juin 2015 13:36:25(UTC)
 

Akiros

Le visage d'Akiros se durcissait à mesure que le demi-orc lui parlait comme le faisait le Cerf. Il mit lui aussi sa main sur son arme.

« Vous me faites la morale, mais VOUS comptez bien tuer de sang froid ceux qui vous ont déplu, comme le Cerf le faisait.
Vous dites que nous avons prit les biens d'autrui, mais VOUS comptez les re-voler pour VOTRE propre intérêt, comme le Cerf le faisait.
Vous nous parlez de traîtrise, mais VOUS mettez immédiatement à mal un partenariat équitable sans lequel VOUS n'auriez pas réussit à battre le Cerf.

Aussi, si VOUS voulez que l'on se batte d'homme à demi-orc, pour savoir qui a raison, comme le Cerf le faisait, je suis votre homme. Mais VOUS userez sans doute de traîtrise pour gagner ce combat, comme le Cerf ne le faisait pas.

Et VOUS osez me faire la morale ?

VOUS ne me considérez pas comme un partenaire alors que j'ai rempli mes engagements ? Eric devrait se lever contre vos paroles, mais il ne dit rien. Sans doute a-t-il lui-même peur de vos réactions !

Je n'ai pas peur des gens qui crient pour faire passer leur autorité et je n'ai aucune raison de donner tout l'or récolté à d'autres voleurs. Le partager est une offre correcte. A prendre ou à laisser. »

Malédiction - Azolian
Skelt - Raylan
SR - Crowe
Zeitgest - Mikal
Ghorghor Envoyé : mardi 16 juin 2015 10:49:52(UTC)
 

Ghorghor

Ghorghor, grand chef diplomatique barbare, élu et en charge de toute négociation, laissa échapper un rire franc.

Comment ne pas rire à l'ironie du sort, voilà qu'une fois encore, c'était lui, le plus simplet et la "Brute" du groupe qui devait se taper la causette amicale avec les étrangers, lui, l'Affreux Molosse. En plus de cela, il se débrouillait pas mal du tout, il avait déjà assuré une mort certaine au protégé Roi Cerf et à Dovan.

« Bah tu vois, on arrive même à se comprendre ! Donc le Cerf (l'a pas un nom ?) et Dovan c'est conclu. »dit-il d'un ton presque jovial.

Il restait plus que quelques détails à finaliser et là, sa bonne humeur se noircit d'un trait. Sa main gauche alla se caler sur sa hanche alors que la droite tenait toujours sa Hache à deux mains.
« Dis, l'asticot, faudrait p't-être pas pousser mémé dans les orties non plus, hein !? » gronda-t-il d'une grosse voix sévère mais pas menaçante.
« J'préfère qu'on cadre la situ' de suite !
Les voleurs et moins-que-rien c'est pas nous.
On n'a pas Volé un trésor à des voyageurs, NOUS. Et ça tu l'as dis toi-même.
On n'a pas Volé de la gnôle à un pauvre vieillard, NOUS.
On n'a pas Racketté un pauvre couple, gentil comme tout, NOUS.
On n'a pas un Salop qui jouit de torturer les autres, NOUS. Bon, on a un gnome timbré qui nous fait des coups foireux, mais on le maintient en place, NOUS. »
concéda-t'il, en allusion à Fuzol.
« On n'a pas Attaqué des gens à vue, NOUS.

Alors qu'toi et ton beau charabia, tu peux pas en dire autant.
Dovan était un salop, une vermine, mais t'étais là pendant tous ses crimes aussi. Quand TA bande nous a attaqués, et on a perdu MA p'tite Puce de Lali. Une femme, bon d'dieu. Pire, une Gnome. Pour dire qu'il y a pas d'justice dans c'te monde.
 »
Le barbare s'arrêta pour reprendre son souffle, et une larme perlait dans le coin de son œil droit.

« Tu m'raffoles tes actes de bravoure à venir. Bah ! Je ferais remarquer que NOUS, on a été appelés par les Autorités du Rost pour faire VOTRE boulot. On nous a envoyés, pour nettoyer la merde que t'as laissée. C'est-à-dire, un endroit avec monstres, et Bandits du Cerf.
Alors va pas m'faire la morale. J'suis sympa comme type, moi. Mais j'ai la Hache qui tique avec les hypocrites. T'as essayé d'faire du beau boulot avec Ton Cerf : T'as foiré !
Nous, là, pour le moment on assure ! ON a tué un paquet de monstres. ON a mis fin au règne de terreur que T'as laissé Régner. »
Il était clair que le colosse semi-orque perdait diplomatie et patience devant le palouf complètement ouf.

Il prit une grande inspiration comme pour reprendre son calme et sûrement arrêter les postillons qui volaient depuis qu'on lui avait touché un nerf sensible, puis reprit, plus calme. D'une voix dure, mais moins hostile, il conclut :
« Donc, oui, comme t'as dis, on prend les trucs des morts. Et y a pas b'soin d'ta bénédiction ! Pas s'foutre d'la gueule du monde, non plus.
Pour le pognon à partage égal, c'est pas gagné pour ma part. C'est toi qu'à merdé, pas nous. On aurait pas b'soin d'faire Ton boulot et c'lui d'ton Cerf, si vous vous étiez pas mis à jouer les méchants. »
Gonflant sa poitrine par réflexe du grand mâle bestial qu'il était, il finit :
« Donc deux choix :
Premier, on parle civilisé, et arrête les salades.
Second, on fait pas d'effort et s'pète la gueule de suite, d'homme à homme.
Tu choisis. »
Kaochi Envoyé : lundi 15 juin 2015 18:39:39(UTC)
 
Eirc aida l'elfe sans renâcler à la tâche d'attacher le Cerf. Il en était même plutôt content, l'homme avait été une menace que contrairement aux autres, le forestier avait pu contempler de près.
Bien qu'Eric n'avait pas réellement d'accord avec Akiros, il joua le jeu et répondit à Yula :
« Pas s'en prendre à ceux qui le suivent et à ceux qui promettent de quitter la région pour plus y revenir. On a pas discuté des biens, mais ça me parait honnête. Je crois qu'on peut essayer de lui faire confiance.
Vous êtes entrés comment, sinon ? »

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