Petite ellipse histoire de pas jouer tous les détails inintéressants

Une heure plus tard, après s'être restaurés, les trois compagnons s'installent au fond de la salle, sur une table suffisamment éloignée pour pouvoir discuter tranquillement – et discrètement. Amélia va chercher un morceau de charbon dans la cheminée éteinte et écrit sur la table la fameuse prophétie :

« Avant que les Morts ne voient le Soleil, les Cinq Fugitifs et l'Homme Sans Père réveilleront le Comte Égaré de Noctyri. »

Elle n'est probablement pas consciente que le druide à ses côtés n'apprécie guère la langue écrite, qui fige les connaissances dans le marbre au lieu de les laisser évoluer et grandir naturellement. Quoi qu'il en soit, elle jette un regard aux deux elfes et leur demande s'ils peuvent l'éclairer… Que signifie exactement cette phrase ?

Petit jet de Connaissances (mystères) pour tout le monde, avec un bonus de +2 vu que vous prenez votre temps.

Amélia regarde la phrase et soupire devant ses conclusions personnelles :
« Je ne crois pas à ses balivernes de destin et de prophétie, mais je crois qu'il n'y a pas de doute que nous sommes les cinq fugitifs. La première partie m'intrigue surtout "Avant que les morts ne voient le soleil"... »

La jeune femme cherche dans ses mémoires si son ancienne servante ne lui avait pas donné quelconques informations qui pourraient l'aider.

Connaissance Mystère:

• Mystère : 1d20+3 donne [8] + 3 = 11

« inéluctabilité de l'existence ?! arrête le mal de tête revient !! »

Lynia fait signe au tavernier et lui demande une nouvelle chope pour lui éclaircir les idées.

repousse la feuille, en se massant les tempes.
« Plus je réfléchis à cette prophétie, moins j'y comprends. Je crois qu'il nous faut l'aide d'un érudit, et en espérant, pas un autre prêtre. Ces derniers temps, la théologie ne me passionne pas énormément. »

Je pensais que vous alliez enchainer mais bon…

Alors que la femelle elfe, grande et musclée comme un guerrier et au regard légèrement simplet, pose les coudes sur son bar, l'aubergiste la dévisage longuement, jette un œil à son arme et à ses deux compagnons et sert sans rien dire la bière demandée après avoir soigneusement récupéré les pièces d'argent adéquates.

Mais quand Lynia se met à lui taper la discut', il se retourne vivement vers elle et lui dit fermement :
« Buvez votre bière et quittez mon établissement, elfe. J'veux pas d'ennuis avec le clergé ! »

Conscient que le silence s'est fait dans la pièce, il se tourne vers Amélia et Amanön et leur lance :
« M'dame, bien que je vous connaisse pas, vous êtes visiblement de haute naissance, alors je vais juste vous dire que traîner avec deux elfes eux aussi étrangers dans une ville du saint Paladinat, placé sous la protection du grand Borarus, ben ça s'fait pas trop. Si j'étais vous, j'irais plutôt discuter avec des gens fréquentables, et pas avec des… »

Il s'arrête soudainement, jette un nouveau coup d'œil à la lame de Lynia et, moribond, baisse le regard et retourne à ses chiffons.

Petit rappel : les elfes sont majoritairement agnostiques et ça se sait. Même si ce n'est le cas d'aucun d'entre vous, l'aubergiste n'a aucune raison de le savoir, et puis en plus les druides c'est pas mieux que les agnostiques.

Les personnes qui ont un profond respect pour l’œuvre de Corneille ne doivent pas lire la suite. (Je ne parle pas du chanteur évidemment)

Ô rage ! ô désespoir ! ô race ennemie !
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
Mon bras qu'avec respect Amanon admire,
Mon bras, qui tant de fois nous a sauvé du pire ...



Lynia ne comprends pas la haine qui lui est destiné et se laisse donc guidé par la jeune femme aux jolies toilettes et son vieil ami.

Modifié par un utilisateur mardi 20 novembre 2012 11:29:36(UTC)  | Raison: Non indiquée