La masse de Radoslav percuta la cage thoracique du spectre avec un craquement nettement audible, qui résonna comme un coup de tonnerre. Incapable de croire ce qui se passait, le fantôme fixa d'un air incrédule sa poitrine enfoncée. Il allait parler, mais c'est une flamme violacée qui monta de sa gorge, et bientôt il était tout entier dévoré par les flammes. Une déflagration d'une puissance étonnante, irradiant la prison d'énergie maléfique, de même que les chasseurs de fantômes. Lorsque la lumière retomba, il n'y avait plus de trace de l'Epeleur...Partout dans la prison, des hurlements de rage impuissante retentirent, alors que les fantômes étaient chassés de leurs cellules en même temps que leur chef. Finalement, le silence retomba, ne laissant que le goutte-à-goutte de l'eau qui coulait toujours dans les souterrains. Leur calvaire contre les fantômes de Harrowstone était presque terminé...ne restait qu'à rendre compte de leur succès à Vesorianna.

• Dégât déflagration : 2d6 donne [5] = 5

Modifié par un utilisateur samedi 8 mars 2014 22:59:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Oparal tituba, un peu sonnée par les évènements.
« Enfin...enfin on en a fini avec ce cauchemar...mais il faut encore apprendre la nouvelle à Vesorianna. Enfin, j'imagine qu'elle est au courant, mais je voudrais quand même discuter de tout ça avec elle, et savoir ce qu'elle compte faire. »

Oparal secoua la tête pour débarrasser ses pensées de l'influence résiduelle du fantôme, et entrepris d'aider les autres à vérifier qu'ils ne manquaient rien d'utile dans cette partie de la prison. Et ses pupilles gigantesques se dilatèrent plus encore lorsque l'éclat de lumière toucha ses rétines. Il y avait dont quelque chose dans ce puits. Bon. Elle avait nagé dans pire endroit. Elle entreprit de retirer les pièces de cuir qui protégeait son torse et se bras, ses bottes, sa sacoche, et tout ce qui n'était pas nécessaire, ne gardant que sa chemise et le short très ajusté qu'elle portait sous son pantalon de cuir. Habituée à être seule, elle ne se souciait absolument de la présence des autres que sa tenue aurait pu choquer.
« Je vais aller récupérer ça. Faites en sorte de garder mes affaires au sec! »

Elle plongea dans l'oubliette glacée, comptant sur sa nyctalopie pour la guider. Elle finit par atteindre le fond du puits, et entreprit de ramasser tout ce qui ne ressemblait pas au fond de l'oubliette, avant de remonter d'une solide poussée sur le fond.

• Natation : 1d20+4 donne [16] + 4 = 20
• Natation : 1d20+4 donne [5] + 4 = 9
• Natation : 1d20+4 donne [13] + 4 = 17
• Natation : 1d20+4 donne [15] + 4 = 19
• Natation : 1d20+4 donne [11] + 4 = 15
• Natation : 1d20+4 donne [13] + 4 = 17
• Natation : 1d20+4 donne [17] + 4 = 21

Modifié par un utilisateur mardi 11 mars 2014 09:50:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ayant achevé de fouiller l'oubliette, ils décidèrent, pendant qu'Oparal se rhabillait, de retourner voir Vesorianna. Plutôt que de fouiller toute la prison sans avoir la moindre idée de ce à quoi les insignes du Gardien ressemblaient, mieux valait demander à la principale intéressée.

[img=left]http://www.pathfinder-fr.org/wiki/public/upload/Battlemaps/Femmes/femme164.png[/img][float][/float]
Ils n'étaient pas plus tôt entrée dans l'ancien atelier que la forme vaporeuse de la Veuve émergea de la poussière et des toiles d'araignée.
« Ah vous voilà! Merci! Merci infiniment. Je suis enfin libre des maléfices du monstre qui se terrait dans cette oubliette...et de ses quatre acolytes! J'ai de nouveau leurs esprits sous contrôle...et puisque mon mari ne reviendra sans doute pas, au moins puis-je honorer sa mémoire en maintenant la garde sur ces meurtriers. »

Puis, une expression perplexe passa sur son visage.
« Attendez...Dame Elfe, pardonnez moi, mais... »
Elle fit un geste, et le pendentif qu'ils avaient trouvé dans la mâchoire du squelette de la salle de torture s'éleva de la poche d'Oparal. Vesorianna ne pu retenir une larme fantomatique qui se dissipa avant de toucher le sol.
« C'est...c'est l'insigne de mon mari. Enfin...après cinquante années... »
Elle s'approcha des aventuriers en flottant, et tenta de les étreindre, avant de passer au travers d'eux...
« Oh...mes excuses...je...Je peux enfin faire mon deuil. Et celui de tout ces esprits errant. »

Elle agrippa l'insigne, et le brandit devant elle.
« Père Corvin! Au nom de Hawkran le Gardien, je vous convoque! »
A son appel, le fantôme du Père charlatan apparut, un air de deuil sur le visage


« Trancheur! Au nom de Hawkran le Gardien, je vous convoque! »
Le trancheur, brandissant toujours son énorme hache, émergea des ombres...Mais il ne souriait plus.


« Ispin Onyxcudgel! Au nom de Hawkran le gardien, je vous convoque! »
Le maraudeur de Mosswater, un marteau brisé à la main, apparut en sanglotant.


« Flûtiste! Au nom de Hawkran le Gardien, je vous convoque! »
Le spectre sinistre et sans visage se présenta, contraint et forcé, devant la Veuve.


Finalement, elle énonça le dernier nom.
« Professeur Hans Feramin! Le Gardien vous appelle. Présentez vous! »
L'Epeleur qui apparut n'était plus celui qu'ils connaissaient. Ce n'était plus qu'un simple squelette presque transparent.

Elle s'éleva dans les airs, dominant les Cinq Fantômes assemblés.
Votre séjour sur cette terre n'a que trop duré! Par les pouvoirs qui me sont conférés, vous êtes à présents bannis, ainsi que tous les criminels de cette prison, dans le domaine de la Dame des Tombes. Puisse-t-elle avoir pitié de vos âmes.

A peine la sentence achevée, les fantômes disparurent comme des chandelles dans le vent, alors qu'un soupir mêlant crainte et soulagement parcouraient les couloirs de la prison alors que tous les esprits quittaient la surface de Golarion. Vesorianna elle même commença à s'effacer, mais tendit le pendentif à Zaonessa avec un sourire.
« Merci pour tout. Grâce à vous, je peux reposer en paix. Prenez cet insigne. Si vous rencontrez d'autres spectres, il pourrait vous être utile. »
Alors qu'elle prononçait ses mots, le pendentif tomba au sol, et les dernières traces de Vesorianna Hawkran s'évanouirent. Seul le pendentif, qui luisait d'une lueur bleue, était la preuve de ce qui était arrivé en ces lieux. Par l'une des fenêtres brisées, entre les planches, un rayon de soleil caressa l'intérieur de Harrowstone.

Syl resta silencieux face à cette scène.
Lorsque le calme fut revenu, il murmura brièvement un chant funèbre elfique avant de se détourner, se dirigeant vers la sortie de la prison...