Les blogs Paizo concernant les personnages iconiques reprennent avec, cette semaine, Quig, l'homme-rat mécanicien. L'article original, écrit par Jason Keely, se trouve ici. Bonne lecture !Le compte à rebours vers Starfinder est lancé et, à l’occasion de cet événement, nous nous plongeons une fois encore dans l’histoire des personnages emblématiques qui apparaissent dans les illustrations de la gamme Starfinder. Aujourd’hui, nous faisons la connaissance de Quig Dexel, le mécanicien iconique !
Né au sein d’une famille pauvre qui parvenait à peine à survivre dans la petite communauté de Estuar sur Akiton, Quig Dexel a développé dès son plus jeune âge une fascination pour les multiples centres de purification d’eau situés sur le bord des calottes glaciales toutes proches. Poussé par la curiosité, il s’est débrouillé pour apprendre les bases de l’ingénierie par lui-même, en chipotant discrètement avec les mécanismes de contrôle des valves et les régulateurs d’osmose inverse jusqu’à ce qu’il soit suffisamment âgé pour travailler pour l’un des syndicats véreux qui contrôlaient l’exportation d’eau hors de la ville. Embauché tout d’abord en tant que décongeleur, il s’assurait que les lignes de déversement en cas de surplus des citernes à eau ne gelaient pas au cours des nuits froides. Malgré que le fait qu’il travaillait à horaire décalé, il est parvenu à se faire des amis en aidant ses collègues lorsque leurs lance-flammes de fortune cessaient de fonctionner.
Pendant son temps libre, Quig commença à construire les premières versions de ce qui allait devenir son compagnon drone, Scout, en utilisant des pièces de seconde main chapardées dans les allées et les dépotoirs d’Estuar. Un matin, très tôt, après son travail, alors que Quig recherchait des morceaux de métal utilisables pour bricoler un actuateur, il fut touché par un tir de laser perdu provenant d’un combat aérien entre une chasseuse de primes shobhad et sa proie humaine. Ignorant la douleur, Quig laissa tomber le morceau de métal qu’il tenait et poursuivit les combattants bruyants. Il arriva sur la scène juste à temps pour voir la chasseuse de primes agripper le fugitif et lui passer des menottes. C’est exactement à ce moment-là qu’inondé d’adrénaline, Quig réalisa que c’était exactement ce qu’il voulait faire pendant tout le reste de sa vie.
Cet après-midi-là, après avoir rassemblé ses possessions et fixé un pistolet à coque inférieure de Scout, Quid fit ses adieux à sa famille et partit vers le vaste monde. Il finit par se retrouver dans les rues animées du Marché-Ruche, où il se fit embaucher en tant que garde de caravane par un groupe de commerçants ikeshtis. Quig passa les premières heures du voyage à questionner les hommes-lézards sur leur société, jusqu’à ce que plusieurs regards appuyés lui firent comprendre qu’il avait intérêt à la fermer. Il entreprit donc de vaillamment faire taire sa curiosité et se mit à bricoler en silence sur Scout pendant le reste du voyage, ne s’interrompant que lorsqu’un vol de norkasas affamés descendit trop près de la caravane, donnant ainsi à Quig l’occasion d’épater les ikeshtis avec les améliorations qu’il avaient apportées à son fidèle lance-flammes à décongeler.
Le voyage se termina dans la ville ancienne d’Arl, un paradis pour ceux qui aiment les sports de combats, avec son colisée connu sous le nom de Forum Rouge-sang. Après avoir reçu sa paie, Quig explora le dédale de rues de la ville et se fit rapidement prendre en embuscade par un groupe de vauriens qui ne se contentèrent pas de lui prendre son argent mais désactivèrent également Scout et partirent avec lui ! Enragé, mais tout de même déjà suffisamment débrouillard pour se montrer méfiant à l’égard des autorités de la ville, le jeune Quig commença à se renseigner à propos d’autres gangs ou de mercenaires qui pourraient l’aider à se venger.
C’est là, dans un des bars les plus miteux d’Arl, que Quig rencontra Dhareen la Sage, la même chasseuse de primes shobhad qui lui avait, bien involontairement, donné le goût de sa nouvelle vie. Alors qu’un Quig très impressionné par la chasseuse de primes, se lançait dans le récit intégral de sa vie, Dhareen poussa un soupir las et lui dit d’oublier son drone et de retourner dans son petit village. Mais, finalement, Quig prononça les quatre mots auxquels les shobhads ne peuvent résister.
« Je peux vous payer. »
Dhareen se mit à rire, mais lorsque l’ysoki indiqua une bonne douzaine de manières dont elle pourrait améliorer son équipement, la chasseuse de primes accepta à contre-cœur. Et les deux se mirent à planifier un raid sur le quartier général du gang.
Une semaine plus tard, Quig et Scout étaient réunis et l’ysoki était désormais l’apprenti de Dhareen, qu’il avait impressionnée avec son esprit vif lors du sauvetage du drone. Quig apprit beaucoup de la shobhad renfrognée au cours de l’année qui suivit au cours de leurs voyages à travers le système. Et, même s’ils étaient souvent en désaccord au sujet des méthodes pour pister et capturer leurs proies, les deux entretenaient une relation de respect mutuel. Après avoir mené à bien un travail de belle envergure qui leur permit de toucher cinq primes simultanément, juste sous le nez de compétiteurs chasseurs de primes, Dhareen annonça qu’elle était prête à prendre sa retraite et à voyager à nouveau avec son clan. Quig fut attristé par la dissolution de leur partenariat, mais il se sentait aussi prêt à travailler seul. Le shobhad retourna à Akiton pour mener ce qu’elle espérait être une vie plus calme et, quant à Quig, il continue à se faire un nom à travers les Mondes du Pacte.
Quig est sociable, avec des contacts faciles, bien que parfois trop bavard selon ses camarades, et les incessants voyages qu’il a réalisés pour son travail lui ont permis de se faire des amis et des contacts sur tous les Mondes du Pacte. Il est fier de sa capacité à juger les gens et, même s’il est assez sagace pour ne pas accorder sa confiance avant qu’elle n’ait été méritée, cela peut lui arriver de se lancer dans un combat pour venir en aide à un quasi-étranger s’il le sent bien. Quig est tout à fait capable de travailler seul mais il a tendance à s’ennuyer rapidement s’il n’a personne à qui parler. Il préfère donc s’allier avec des groupes d’aventuriers au sein desquels il peut agir en tant que pisteur pour le groupe et ingénieur à bord des vaisseaux spatiaux. Il garde le contact avec sa famille mais il ne parle pas beaucoup de sa ville natale car il est un peu embarrassé par son enfance pauvre ; et, quand il la mentionne, c’est généralement avec une énorme dose d’humour. Il adore récolter des petits trophées lui rappelant ses jobs précédents et collecter diverses pièces qui, il le jure, pourraient être très utiles un jour ou à l’autre… ce qui transforme inévitablement sa cabine ou sa couche en un nid chaotique de bibelots auxquels il tient beaucoup.
Le compagnon le plus proche de Quig est son drone Scout, et il passe la plupart de son temps libre à chipoter dans les systèmes du robot. Il parle souvent à Scout, une manière comme une autre de penser à voix haute ou de donner de la voix à ses pensées intérieures, les attribuant au drone… une habitude qui fait parfois penser à ceux qui ne le connaissent pas bien qu’il est légèrement dérangé. (Voire même à ceux qui le connaissent bien.) Lorsqu’il a capturé la cible d’une prime et qu’il se sent d’humeur particulièrement taquine, il fait souvent semblant de discuter avec le robot pour déterminer ce qui va arriver à sa proie, concluant en fin de comptes qu’il sympathise et qu’il voudrait laisser sa victime partir, mais que « le robot ne veut pas. »