L'elfe noir suivit le groupe en silence, totalement étranger aux manières des chaoteux. Il faut dire que leur philosophie était aux antipodes de son éducation et de ce à quoi il avait été habitué durant des années. Malgré la tonne d'informations nouvelles qu'il absorbait depuis quelques jours, il avait du mal à se défaire de ses vieilles habitudes et c'est avec un dégoût parfaitement dissimulé qu'il rentra dans cet espèce de ... d’entrepôt?
C'est dans ce genre de lieux qu'ils se divertissent? ... Bah! Si on peut récupérer des informations, c'est un maigre prix à payer...
Il observa les créatures étranges et attendit que leur hôte revienne
« Je vous suis très reconnaissant pour votre hospitalité mais comme vous l'a dit mon amie ici présente, le fameux valet est la personne qui nous intéresse. J'ai tenté d'étudier la magie qu'il a mis en oeuvre mais je n'ai réussi qu'à identifier un symbole... Peut être celui-ci vous parlera-t-il plus qu'à nous? »
Joignant le geste à la parole, l'elfe noir traça sur la table le symbole et conclut
« En vert? »
J'imagine des tables dégueulasses donc assez facile de tracer dans la poussière, sinon j'éditerai

Ils marchaient... Oui... Mais soit son sens de l'orientation venait définitivement de partir prendre ces fameuses vacances planaires, soit ce kender de factor tentait de leur jouer un tour à sa manière. Comme si la localisation exacte d'un QG des Chaoteux intéressait quelqu'un. Ouais, bon, certes... ça pouvait. Mais c'en était intéressant. En tout cas c'était clair que où qu'il les mène, s'ils tentaient d'en repartir sans guide ils allaient avoir des difficultés à se retrouver.

L'indé adressa son sourire le plus innocent à Mordri quand ce dernier lui adressa sa remontrance de Père Poule. Oui msieur, bien msieur... N’empêche que il était bien protecteur tout d'un coup pour une interrogation permettant seulement de mieux connaître la pertinence de leurs informations. Sans arrières pensées en plus. Néanmoins... Puisqu'il semble que ça lui fait plaisir, Firwin haussa les épaules et adressa un clin d’œil au bariaure pour le remercier.

« Bah, t’inquiète, on verra bien..  »

Le drow fut néanmoins reconnaissant, quelques instants plus tard à Airi qui venait en rajouter. Il complete...

« Ouep. Bon par contre, ils sont bien plus du genre à vouloir une fete perpetuelle qu’à vouloir se battre. Et vu aucunes épées par là bas. Enfin, ça m’a pas marqué. »



Des tours et des détours plus tard donc, les voila enfin devant une lourde porte délabrée et rafistolée de brics, de brocs et de herses. Et du rose.

C’est… bricolé. Et si les poutrelles, les clous et le reste font tres couleur locale, la couleur pique un peu. Faut bien l’avouer. Question goût, c’est conceptuel le rose. A noter de ne jamais faire appel à leur décorateur pour chez lui.

La pièce est bien plus grande que ce qu’il aurait pensé. Un vaste entrepôt où… ah non, ça devait etre vraiment une demeure, dont on a viré tout ce qui n’était pas murs porteurs. Sur un plan avec du vent, il dirait pas, mais ici ça semble quand même rester stable. Et vu ce que ladite baraque a vu passer, vu les hôtes qu’elle héberge, si elle est encore debout elle doit être indestructible.

Par contre la décoration est… à la mesure de la demeure ? C’est fonctionnel et.. oui, non, convivial n’est clairement pas le terme. Ethnique peut-être ? Non.. Cosy ? Tout depends des goûts… Atypique ! Oui, c’est ça, atypique à défaut d’autre chose.

Curieux et profitant du spectacle, le drow se laisse entraîner et s’amuse de ce qu’il découvre. Alors par là, ça aboie… - le jour où ils découvriraient la lecture, soit ils étaient définitivement irrécupérables, soit ils changeaient de paradigme. Par içi le jeux paraît autrement plus intéressant, enfin, surtout le matériel de jeu. Classe le géant derrière et tranchant clairement avec l’ambiance en train de causer avec… Oh… Ah ben les petits plats dans les grands…

Firwin se mit à rire intérieurement en voyant les yeux de Kar’ran glisser sur eux. Indifférent ? Qui pouvait bien savoir… En tout cas pas lui. Il était presque aussi crédible qu’il soit au contraire extrêmement attentif ou qu’il n’en ai effectivement rien à faire. Un matois qu’il valait mieux ne pas sous estimer. Nan, sérieux… gith et impassibles étaient quasiment synonymes. Enfin… visuellement. Et puis vu qu’il devait plus ou moins tenir sa bande de chaoteux… il devait avoir pas mal de billes ce mec là.

Sans vraiment prêter attention aux gobelins – ces trucs là méritent ils vraiment qu’il y consacrer un instant de son temps ? - le bretteur laissa son regard couler sur la demi elfe. Presque très jolie. Mais encore une fois… c’est un peu la sensation éprouvée en regardant un dessert glacé tentateur, délicieux et sucré… saupoudré d’ail. C’est… c’est frustrant. Par contre, s’il est certain qu’il doit y avoir certaines histoires bien colorées derrière son surnom, il n’est pas certain que lui demander à elle en particulier soit une bonne idée. Sacré caractère.

A demi installé sur une caisse, Firwin se servit une chope dont il goûta quelques gorgées. Intéressante cette bibe. Il hocha la tête et leva à demi son verre en réponse à la proposition de Mordri. Pour le moment, il n’avait qu’à écouter ceux qui avaient la main pour répondre. Airi qui était celle ayant les billes, puis Zszaufein… Personne d’autre ?

« Il se cachait la figure sous une cape à plume, du coup pas grand-chose à en tirer, peau grisatre pas de traits distinctif et rien et il a réussit à se tirer en laissant ses sbires nous ralentir.  »C’était Bruich qui l’avait vu le dernier mais… «  Même en une quinzaine de jours à bosser pour lui, eux même ne savaient pas quel était sa vrai apparence… C’est un freluquet. Pas du genre à se battre, plutot à fuir même si on le provoque et qu’il n’est pas en position de force.  »

Le symbole de nouveau tracé par Zszaufein n’a pas changé. C’est moche. Ouais… Il hésita un instant avant de rajouter d’un ton pensif..

« Par contre il a potentiellement des complices, et la dernière fois que j’ai croisé des porteurs de ce symbole, c’étaient pas des tendres et z’avaient tendance à rechercher le combat… Du coup si c’est eux… va y en avoir du combat. »

Ca devrait faire plaisir au petit factor ça… L’interjection suivante ne le surpris pas mais… il avait esperé l’eviter. Ne jamais sous estimer les kender et leur emprunts.

« Hé ! Une lame c’est intime, la sortir juste pour faire joli ça n’est pas très adapté. Et puis, je ne doute pas que tu ai déjà vu une lame de Kar’rach... »

Leur curiosité légendaire… trouver un truc sur lequel la détourner. Ah oui, autant joindre l’utile à l’agréable.

« Vu celle que tu te trimballe d’ailleurs, t’a du en faire un sacré paquet des combats, et contre pas mal de monde. Et en voir des tas des armes. Sans compter la réputation, paraît qu’avec ton épée t’est un sacré bretteur. C’est vrai ? Tu arrive vraiment à la manier ? Vu le poids, moi j’en serait incapable. Tu nous montrerais ? »

Modifié par un utilisateur samedi 26 mai 2018 20:45:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

Autour de la table, tes compagnons apportent quelques informations annexes que tu n'aurais pas pu détailler aussi bien... En particulier le symbole que Z dessine une nouvelle fois. D'ailleurs, Firwin confirme a demis mots ce que tu avais déjà deviné : s'il avait vu ce symbole lors de son dernier voyage ce n'était probablement pas sur l'enseigne d'un guérisseur. Ou alors pas d'un guérisseur dont tu voulais expérimenter les méthodes...

« J'ajouterais qu'il s'est carapaté sacrément vite quand on l'a vu. Et qu'ses employés ont même du mal a savoir s'il ne serrait pas une femme au final. Et puis... Vu la rouste qu'on pris ses derniers gardes du corps il est probable qu'il essaie d'en recruter des plus compétentes pour la prochaine fois... »

Une petite supposition pour brosser le Kender dans le sens du poil... Et le voilà d'ailleurs qui dévie sur la lame de Firwin... Et le bretteur de rebondir... Oh... Bien sur. Tu éclate de rire en entendant le défi... Bien vu. En espérant que le chaoteux se souviendra que les gens ne sont pas comme les murs. Bwarf... ça devrait le faire. Et au pire Mouna était juste à côté. Et au final ça offrait potentiellement un joli contact... Et une bonne réputation.

Tu hésite un instant a hypnotiser Firwin mais conclut que les conséquences de l'illusion dans un lieu pareil risquaient de... faire quelque chose. Quelque chose d'intéressant, certes, mais qui risquait malheureusement de gâcher le plaisir du spectacle. Alors tu te prend au jeu et tend un mouchoir a Firwin avec un sourire mi-charmeur, mi-railleur :

« Bonne chance, mon cher... »

Rapide ! Firwin a à peine le temps de remarquer le changement d’appuis du factor que celui ci a déjà enchaîné le mouvement amorcé.
L’image de la lame beaucoup trop grande à son goût interagissant avec lui n’est pas ce qui lui plait le plus mais il sait quoi faire. Reflexe indispensable quand on prétends jouer avec une lame sans avoir la force d’un taureau. C’est inutile cependant, le petit factor voulait visiblement faire durer le plaisir.

Le drow n’a pas pour autant perdu son souffle. Ces quelques mouvements sont suffisants pour qu’il ait une première idée. Clairement pas un adversaire à prendre à la légère. Dans un combat classique, il a déjà perdu. Par contre…

Un hochement infime de tête à Mordri. Celui ci l’invite. Tres bien, s’il veut le tester… Se battre à moitié n’apportera rien, soit il le fait sérieusement, soit renoncer. Ce qui est totalement inadmissible. Tout combattant normal serait prudent, craindrait de s’exposer. C’est bien pour ça qu’il ne se bat pas loyalement et garde des surprises. Sans plus réfléchir, laissant parler l’instinct et les bottes répétées des milliers de fois, Firwin s’élance.

Le bretteur joue sur la finesse, et surtout sur la vitesse, un pas sur le coté, un par en dessous et esquivant agilement la garde du kender, fait glisser sa rapière sous sa garde et evitant l’avant bras paré d’adamantium vient faire couler le premier sang. Mouvement osé il le sait, car il a largement dégagé son flanc gauche, l’ouvrant apparemment à une riposte du kender.

Oh putentraille ! Si cette épée le touchait, il serait réduit à l'était de purée de Firwin Zvephrayl, incrusté dans le mur comme un élément du décors. Un seul coup de ce truc et il pouvait dire adieu à tout espoir de remarcher un jour.

Firwin n'a pas le temps de réfléchir ou de faire le malin. Ce qui le sauve c'est l'entrainement, et sa lame. Elle bouge entre ses mains avant même qu'il réalise avoir réagit. Main ferme, esprit fort, pied léger. Les trois sont nécessaires. Et même s'il est trop pris pour faire de l'esprit, ça a l'air de marcher. Vak'klir approuverait il en est certain.

Pirouette et changement d'appuis. Il danse avec la lame, la laissant passer loin de ses chevilles.
Il se permit un petit sourire.

Inspiration. Se replonger dans le flot, surtout ne pas rompre la danse. Ne pas perdre le rythme. Haha ! Là il se sent pleinement vivant.

C'est repartit. Un pied, une feinte, le métal des armes sonne clair lorsque le Kar'rach rencontre l'acier. Un, deux, une ouverture va forcement arriver, il faut juste accélérer, trois, qu- là ! et Incəlik trouve son chemin entre les jointures de l'armure.

Les yeux pétillants, le drow s'amuse.

«  Ouais, tu peux, toute cette poussière coloré à assécher ma bouche, va falloir repayer ta tourner!  »

Bruichladich était content de son retour et d'avoir pris de court les demandes moins intéressantes de ses camarades pour faire passer la sienne.

Modifié par un utilisateur dimanche 3 juin 2018 08:38:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Mordri sourit à la demande de son factionnaire !
« Si c'n'est qu'ça... » répond-t'il en adressant un regard qui ne souffre pas de refus à un des jeunes béjaunes qui distribuent les pichets en tâchant d'éviter les projectiles colorés.

Une fois servi, Gazantil s'engloutit une bonne rasade puis, affichant un air de connivence qui se voudrait intelligent - faut dire que, être repeint en orange et affublé d'une moustache de mousse, ça n'aide pas - se remet à branler du râtelier. « J'vais vous dire c'que j'en pense, moi, d'cette traite des azimutés... L'symbole qu'vous avez avisé... »

Mordri s'en remet une bonne en regardant Zszaufeiin, et conclut sa phrase, sûr de son p'tit effet : « ... c't'un leurre ! »

Alors que Mordri se pavane, le p'tit bige à la perruque de feuille s'invite à proximité de la table - faut dire que tout le monde évite de s'y frotter et qu'il traverse la cohue comme un poisson dans l'eau - et agite ses bras ligneux, un peu comme le ferait un albatros au sol qui tente maladroitement de décoller. D'un coup, une odeur de foin mouillé prend le dessus sur celle de la bibe et les arpenteurs se sentent envahit par une douce chaleur... Une chaleur bien réconfortante ; d'ailleurs, on voit les blessures de Mordri se refermer à vue d’œil.

• Canalisation d'énergie positive : 2d6 donne [7] = 7
• Idem : 2d6 donne [7] = 7

NB : vous êtes tous soignés d'autant (et en même temps, d'autant de dégâts non-létaux)
Le p'tit factor, ne prêtant aucune attention aux simagrées de tête de laitue, développe sa théorie :
« Pour mézigue, c'est clair comme de l'eau du plan d'leau : à qui qu'ça profite, tous ces azimutés qu'on passe par le ver ?... Hein ?... J'vois qu'vous voyez où j'veux en v'nir... Et oui, pardi : aux Morts ! Tous ces pauvres bougres qui ajoutent leur noms dans le livre, v'la qui arrange bien leurs affaires... »

Comme théoricien du complot, on a vu plus éveillé, mais on peut penser que sa tient la route, son histoire... L'orangé plisse un peu plus des mirettes - ce qui lui donne plutôt l'air de faire des efforts qu'exprimer sa vive intelligence - et assène : « Zêtes pas sans savoir, vu qu'vous zêtes factionnaires, qu'il y a des groupuscules au seins des factions... J'pense qu'une partie des Morts fait du zèle. Normalement, y s'tiennent à carreau, attendant patiemment qu'on y passe avant d'vous ajouter à leur foutue liste de biges qui sont passé à la "vraie vie", comme y disent... Et votre Valet, votre symbole : ma main à couper qu'ils bossent pour eux ! Mais j'ai pas d'preuves ; les Homme-Poussières sont bien trop sournois... Si ça s'avait, ça foutrait un sacré bordel...  » se réjouit-t'il, en clapant de la langue après une nouvelle rasade.

« Sans preuves, les zautres factions nous retomberaient d'ssus... Pas qu'j'y craigne, mais...  » Mordri s'interrompt soudain, jette un œil en direction de la table où se trouve le grand bleu et le githzeraï, puis se reprend « Bref, faudrait qu'on soit plus malins qu'eux... Mouais... Et vous... Chais pas après quoi vous zêtes mais... méfiez-vous des Morts !... »

Modifié par un utilisateur mercredi 6 juin 2018 18:00:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Suite à la description de la disparition du Valet par Bruichladdich, les personnages formés en Art de la Magie peuvent tenter un test de DD23 (NdMD : Mouna réussi le test, donc elle pourra vous donner les infos. Ne grillez pas un point héroïque pour ça) :


Tandis que les arpenteurs bavardent, dessinent ou boivent, benaises, avec Mordri, la bataille de couleur fait rage dans la salle. Ceux qui n'ont pas de munitions ramassent les sacs déjà éventrés ou des pigments par poignée et les poudres colorées volent en tout sens. La salle n'est plus qu'une joyeuse et turbulente cohue d'éclats de rire, de jurons et de biges repeints.

Alors que Mordri examine l’œuvre de son factionnaire, le p'tit feuillu, ayant rempli son office, s'éloigne. Juste au bon moment ; enfin, en ce qui le concerne. Un chaoteux hurlant l'avait visé avec un sac de pigments. Le projectile dodu, manquant sa cible, termine son joli vol en cloche aux pieds des arpenteurs et de Mordri, explose, les arrosant de rose ! Enfin, presque tous : la poudre fine glisse sur Mouna qui pouffe, Firwin se retrouve tout en nuances rose-rouge et Mordri ressemble à un couché de soleil sirupeux...

Chacun d'entre vous, sauf Mouna qui reste toujours propre, se retrouve redécoré de grosses tâches de poudre rose vif - avec du rouge en sus, pour Firwin. Rien qu'un sortilège de Prestidigitation ne saurait nettoyer, mais si vous les frottez à la mano, ça s'incruste.

Comme si de rien n'était, le kender tope le dessin de Bruich, l'agite énergiquement pour en faire disparaître la poudre rose qui le macule et s'exclame :
« Ah ! Le v'la donc, c'Valet ? Il est moche aussi, tiens... »

Le p'tit grossium, qui n'a pas réalisé qu'il tient le croquis à l'envers, remercie son factionnaire d'une bourrade à l'épaule : « Ça, ça va bien m'aider ! Si j'peux pas couper la tête, au moins j'sais à quoi ressemble les bras... Et c't'unebarbegrise, tudis ? Ça, çam'plaitpastrop... C'pasle genred'matois auquel j'aime m'frotter... Mais si j'arrive àsavoiroù qu'ilpionce, y'auraitp'tetmoyen... Mmmm... » Le coucher de soleil miniature, qui commence à reprendre du poil de la bête, marque une pause en fronçant les sourcils - il fait tellement tourner ses méninges que ça ferait presque du bruit - et s'offre une bonne gorgée de bibe rosée. Songeur, le Mordri ?

Aux suggestions de Bruichladdich, Mordri hoche la tête d'un air entendu, sans mots dire, comme s'il donnait son assentiment à la chose mais sans vouloir s'y impliquer lui-même... Puis il ajoute :
« Ouais... Méfiez-vousdesMorts !...Y a destrucsd'outretombe qui traînentlàbasd'dans et qu'attendent planquéspourvouschoperetvoussucerlamoelle !!! »

Perception DD15 (possible de prendre 10) :

Modifié par un utilisateur jeudi 7 juin 2018 17:51:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les coups s'enchainent et le prochain vise de toute évidence son crane. Firwin a tout juste le temps de modifier sa garde pour passer de sixte en prime haute -et de se préparer à l'impact et à une rencontre affectueuse avec le sol- que -...

Hein ?

Éberluée et rouge de la tête aux pied dans tout ce monde aux teintes orangées, le drow se redresse.

« Ah ben ça c'est original... » marmonne il alors que la tension et l’adrénaline redescendent rapidement. Hochant la tête, et avec un large sourire, il complète...

« Merci... Mais faut dire qu'avec un battoir pareil, tu motive grave pour l'éviter. Un seul coup et je dormais jusqu'à demain. Nan, sérieux, ta réputation est carrément méritée ! Et encore, t'y es allé mollo, j'en ai conscience. »

Constatant l'étendue des degats, il n'y a pas grand chose à faire pour s'épargner. Du rouge, du rouge et... bon, ça jurait moins avec son teint que du jaune ou du vert... Maigre consolation.

Acceptant avec un certain empressement la treve et après avoir jeté un regard en coin à la tireuse de couleurs, il suis avec motivation le kender vers la table. Une semi reverence à celle dont il portait le mouchoir... en le lui tendant
« Navré Princesse, je craint que les couleurs n'aient quelque peu été modifiées... mais j'espere avoir eté à la hauteur. »

Adressant un sourire en coin à Zszaufein, il ajoute d'un ton badin à l'intention de ce dernier.

« J'aurais volontiers porté les tiennes également mon cher... »

Et sans vraiment lui laisser le temps de répondre, se réinstalle à la table. Ainsi, si réplique cinglante il y a, il pourra en profiter assis...

Aaahh, la fraîcheur d'un champs d'herbe fraîchement coupé, son odeur particulière... S'il n'a pas de plaies à soigner, il profite néanmoins du rafraîchissement offert par la canalisation.

Le bretteur apprechie enormement le repos après l'effort somme toute intense qu'il vient d'infliger à ses muscles et suis la conversation d'un peu plus loin, se contentant se s'insurger au Fifi du Bariaure.

« Fifi ?!? Comment ça Fifi !? Hé ! C'est Firwin mon nom ! Fir-win. C'est pas dur à prononcer ! Deux syllabes. C'est pas parce que Boule de Poil se permet des libertés que- Non mais ! Firwin ! tsss.... »

Conscient qu'en rajouter ne servirait certainement pas sa cause (tout comme ses protestations actuelles), il se contenta de s'offusquer intérieurement. Et de suivre la conversation.

Et d'un oeil, la bataille de couleur qui s'est lancée...