Aelaensilae tentait tant bien que mal de suivre à distance la conversation des deux halfelins, ses yeux se troublant à mesure de la progression de celle ci.

e maire ASKT salua froidement Sylandre, puis il fronça un sourcil lorsque le capitaine eu l'honnêteté de montrer qu'il était mage.

Au même moment, la shérif DAETHER, portait la main à la garde de son épée, méfiante.





« Delil ASKT, effectivement maire de Port-Mangrove ... » répondit-il au mage « ... ça devrait aller Leïla  » dit-il sans se cacher à la jeune femme qui le flanquait. Cette dernière repris une attitude plus détendue mais on voyait bien que ses rélfexes pouvaient être fulgurants.
L'homme richement habillé poursuivit :
« Nous n'avons guère de visite, nous sommes tout au plus une étape le long de la côte. Il n'est pas facile de prospérer dans la mangrove, nous ne serons pas opposé à commercer avec vos gens si vous n'êtes pas hostiles. Nos pêcheurs et nos forestiers survivent depuis de nombreuses années sous cette chaleur, il est vrai que cette année la sécheresse est très forte, mais nous n'avons pas le choix. Nous préférerions que vous restiez à bord de votre navire pour dormir, d'ailleurs nous n'avons pas d'auberge et nous accordons peu d'importance à l'hospitalité.

Je vois que votre homme de main s'est fait une amie, elle a été rejetée chez nous par un navire de la mer intérieure, on raconte qu'elle avait mis le feu aux voiles et qu'elle est dangereuse. Je trouve qu'elle parte surtout trop... Ca n'est pas la seule bizarrerie du coin, les habitants n'aime pas un autre réfugié, Akros, mais il travaille dur pour presque rien alors on le tolère.
Mais dîtes moi Capitaine Sylandre, vous ne m'avez pas dit d'où venait votre navire et comment il se nommait ? Devrais-je me méfier de cette omission ? » puis il regarda Kanoa « Et ... à qui avons-nous l'honneur ??? »





e son côté Rhirhi, après s'être tordue de rire devant l'imitation du semi-homme, de manière un peu surjouée mais de bonne foi, faisait une révérence à Aelaensilae et Maureen, histoire de se faire bien voir. Puis annonça à Phil qu'elle l’appellerait Phiphi aussi parce que c'était dingue mais elle aussi elle avait connu un Fifi, mais pas le même remarque, mais que ça devait être un signe. Pour finir elle souffla à voix basse :
« Faudrait pas que la jolie dame rousse elle crache des araignées par la bouche ici, les péquenauds ça va pas leur plaire, tout ce qui est bizarre ça les mets en boule... »
Lorsque Maureen s'adressa à elle en halfelin, elle fit de grands yeux ronds, fit un pas en arrière, puis deux lorsqu'elle vit le scorpion, enfin elle chancela et pris congés rapidement, prétextant du travail à finir pour ne pas se faire hurler dessus par son patron.

Kanoa s'était avancé pour se présenter, mais finalement il avait laisser la parole à son capitaine, chose que ce dernier faisait largement mieux que lui.
Il inclina la tête comme pour affirmer ce que Sylandre venait de dire, puis attendit le retour de parole du maire.

« Pas d’inquiétude, Phil, » murmura Aelaensilae à ce dernier, « C'est pas comme si on avait trop d'équipage. »

Après un instant elle ajouta « Mais essaye quand même de t'assurer qu'elle sait nager... »

Pendant que le Capitaine discutait l'elfe surveillait les alentours, cherchant d'un œil un éventuel danger et de l'autre un potentiel candidat pour l’équipage.

Même si le maire ne semblait guère accorder d'importance aux règles élémentaires de la courtoisie, Sylandre choisit, quant à lui, de les respecter. « Merci pour ces informations. J'espère en effet que nous pourrons tous profiter de ces échanges. » lança-t-il à l'homme alors qu'il était déjà reparti… Puis, en attendant que le négociant arrive, Sylandre partit rejoindre Phil et Maureen.

« Alors, comment cela s'est-il passé avec cette halfling des plus prolixes ? Une recrue potentielle ? » demanda-t-il avant de préciser ce que le maire et la shérif avaient dit à son sujet : elle avait été apparemment rejetée d'un navire pour avoir mis le feu aux voiles. Il évoqua également la deuxième recrue potentielle indiquée par le maire : un certain Akros, qui travaillait dur et se tenait à l'écart des autres.

Kanoa avait assister à l'échange entre le maire et Sylandre, il se posa donc les bras croisés en attendant que le négociant arrive. Voyant le maire et leur capitaine s'éloigner, il recensa ses éventuels besoins.

Puisque Sylandre lui demandait son avis sur la Halfelin, elle ne se priva pas de lui répondre.

« Je sais que nous ne sommes pas en surnombre, mais doit-on pour autant engager tout un chacun qui dispose de deux jambes ?

Si une sélection peut se faire, il faut que ceux qui nous rejoignent apportent un plus à l'équipage... et pas uniquement un mal de tête persistant ou un risque d'incendie accru. »

Tout un chacun aura aisément comprit que Maureen n'approuvait pas cet engagement, si son expression faciale ne suffisait pas.

hil s'approcha de la maison de la maison de Rhirhi. Une fois devant la porte à motiée ouverte, il s'aperçut vite de la pauvreté de l'intérieur. Il n'y avait vraiment que le strict minimum pour vivre ou survivre plutôt. La cabane était constituée d'une seule pièce avec une petite table entourée de deux bancs, une étagère où se trouvait quelques provisions, des vielles bouteilles et un petit coffre. A peine la halfeline entendit la voix de Phil qu'elle se précipita pour ouvrir complètement la porte, « Eh bin, t'es plutôt du genre rapide toi, tu files comme le vent. Je te préviens, j'ai pas grand-chose à boire. Mais si t'en n'a pas marre de te faire brûler la peau par le soleil, j'ai bien un p'tit truc qui te pourrait te brûler le gosier si ça te dit. Mais bin, faut pas faire le difficile, j'aime pas faire le ménage ou ses autres conneries si tu vois ce que je veux dire. J'préfèrerai embarquer sur un bateau… Sur ton bateau, qu'est-ce que tu en dis ? Tu crois que tu pourrais en parler à ton capitaine ? Vous êtes bien là pour trouver des marins, non ? Eh bien voilà, c'est fait ! » Termina-t-elle avec un grand sourire tout en invitant Phil à entrer et à s'asseoir alors que Rhirhi sortait deux verres et commencer à servir un gnôle, sûrement locale et il ne faisait aucun doute à la couleur et à l'odeur qu'il faudrait avoir les tripes bien accrochées pour en avaler ne serait-ce qu'une goutte.



Pendant ce temps, le dénommé Stumpy arriva auprès du petit groupe d'étrangers au village. C'était un vieil homme à la peau brûlée par le soleil et toute ridée. Il se présenta tout en manchonnant un vieux cigare en même temps qu'il parlait, « Paraît que vous avez b'soin de mi services ? » L'homme n'avait visiblement pas l'air heureux d'avoir été cherché par le shérif et d'être amené ici. Au fur et à mesure que le temps passé, plusieurs personnes sortirent des cabanes, comme s'ils attendaient d'être sûr que le navire pirate ne représente pas une réelle menace. Ainsi, les quais reprirent une certaine activité, il ne restait plus maintenant qu'à choisir ceux ou celles qui voudraient mais aussi pourraient vivre une vie de pirates.

Jet de Psychologie pour ceux qui veulent participer au recrutement

Modifié par un utilisateur lundi 4 avril 2016 13:44:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lorsque les discussions entre Sylandre, Maureen et le commerçant débutèrent, Jim en profita pour se promener un peu et rejoindre le coeur du village. Il voulait essayer de glaner quelques unes des rumeurs qui étaient transportées par ici.

Mais surtout, il voulait aussi essayer d'en apprendre un peu plus sur les villageois eux-même et sur leur mode de vie. Et pour cela, rien ne valait mieux que de comprendre l'organisation architecturale d'une communauté. Selon que les temples ou les bâtiments publiques étaient situés au centre ou non en disait beaucoup sur l'importance que les membres de la communauté accordaient aux aux choses spirituelles et matérielles.

Il en profita même pour observer quelques uns des habitants qui pourraient faire office de recrue.

Pour faire un peu moins peur aux habitants, il s'installa à la vue du plus grand nombre et tout en regardant autour de lui, il se mit à jouer avec Artimon, lui faisant répéter les tours et acrobaties qu'il lui avait appris alors que lui-même si mit à l'accompagner en chantant.

Ayant lâché Phil sur Rhirhi, Aelaensilae observa tranquillement les habitants qui commençaient à reprendre leurs activités, cherchant du regard parmi eux ceux qui ne lui paraissaient pas fait pour la vie à terre...

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