Abbaër resta dans la barque. Ses camarades craignaient toujours une attaque des Mantes ou des Vierges. Le risque était effectivement réel et il y avait de grandes chances pour qu'ils aient déjà repéré le lieu où travaillait Fergus pour la préparation du remède. Il fallait espérer que Salvator ait suivi ses conseils et soit resté caché dans la maison. Il fallait faire vite. « Je pense qu'une fois dans la forêt vous serez à l'abri. Si vous êtes rapide il y a peu de chance qu'on vous voit et qu'on aille vous chercher. »

Le nain prit le relais sur une rame . Il ne fallait pas tarder à se remettre en route vers la maison de Grigan et Horiadoc. La rapidité était leur meilleur atout. Il dit juste aux autres avec ironie et en souriant de toutes ses dents : « On a tous l'habitude des Tuiles maintenant ? Une approche de notre objectif par les toits n'est peut-être pas plus mal. Nous l'avons déjà fait la dernière fois, ça nous permettra peut-être de voir si nous sommes attendus. »

Modifié par un utilisateur mercredi 24 février 2016 09:30:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

Personne n'avait écouté ce qu'il avait proposé, comme d'habitude. Même Peau de Pierre avait fait la sourde oreille et prêté plus de crédit à Amin qu'à lui. Kar'Uz trouvait extrêmement dangereux de tenter deux fois de suite la traversée. Le bateau les aurait déposé sur l'île et aurait traversé ensuite pour que le sénéchal soit mis à l'abri, ça n'aurait fait qu'une seule traversée sans trop attirer l'attention. Mais là par deux fois ils allaient traverser, dans un sens pour déposer Arlendeth, Amin, Orsini et le sénéchal et une seconde fois pour aller chercher leurs affaires, Fergus et le peintre. C'était une fois de trop...

Le Chamane resta sans mot dire sur le bateau, attendant de retourner sur l'île et quelque part il avait presque envie d'en découdre avec l'ennemi, qu'il s'agisse des Vierges Grises, des Mantes Rouges ou des soldats d'Arkona qui ne manquerait pas de les rechercher activement afin d'éliminer toute possibilité de dévoiler son secret à Korvosa. Peut-être même qu'une fois Fergus et le peintre repartis avec les autres dans la forêt, il resterait seul sur l'île tel un mendiant afin d'observer les évènements et éventuellement servir de contact lorsque les autres reviendraient de nouveau aguerris et prêts à en découdre avec les réels ennemis de la cité. Après tout qui se souciait d'un ramasseur de morts ?

Tout paraissait calme ici. Le nain n'avait rien repéré même s'il restait nerveusement à la fenêtre. Si après un premier combat contre les Mantes rouges ces dernières ne lui faisait plus aussi peur que cela. Il craignait en cas d'attaque de ne pas pouvoir défendre les plus faibles qui se trouvaient ici. Il ne fallait pas traîner. « Nous devons partir et nous devons le faire vite. Nous avons retrouvé ceux que nous étions venus chercher mais l'un d'entre eux est activement recherché. Nous n'aurons pas beaucoup d'autres possibilités de quitter la ville une fois que les Vierges grises auront repris possession de l'île. Nos amis sur le continent nous ont déjà fait parvenir un message comme quoi les pucelles de la reine étaient déjà à notre recherche. Rassemblez vos affaires, faites vite, c'est une chance pour toi Salvator et pour vous aussi de mettre votre enfant à l'abri et de vous éloigner du Voile et de toute cette horreur. »

Si le peintre avait déjà émis l'idée de fuir depuis qu'il avait été libéré, il faudrait peut-être convaincre la femme qu'il était tout aussi dangereux de rester que de les suivre et que de toute manière leur fuite ne durerait pas longtemps pour elle, elle serait mis à l'abri le plus tôt possible dans un village mais il ne doutait pas qu'un autre arrive à la convaincre... Le problème était que tout ce beau monde risquait de mettre du temps pour faire ses bagages, la femme et tout son linge, Fergus et son matériel d'alchimie, Salvator avec ses pinceaux, ses toiles et ses couleurs... Il faudrait faire plus vite s'ils ne voulaient pas y passer toute la nuit. De plus une arrivée au camp des voleurs en pleine nuit risquait d'alerter quelques personnes mal intentionnés et de mettre en danger la famille de Grau. Vencarlo avait raison il fallait chercher les chevaux le plus vite possible pour gagner du temps et récupérer très vite tout se beau monde une fois qu'ils auraient fait la traversée.

« Il me reste une potion d'invisibilité et une de vol je peux les prendre pour traverser seul le Jeggare jusqu'à la maison de Trayce Soldado. Récupérer la charrette et les chevaux pour vous attendre là où nous avons laissé les autres. » Le nain était décidé, il en pouvait pas rester sans rien faire le temps était leur pire ennemi. Si personne ne s'opposait à son plan, il partirait de suite et traverserait le quartier comme il était venu en passant par les Tuiles et la fenêtre de l'étage.

Modifié par un utilisateur vendredi 26 février 2016 09:55:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

Kar'Uz fit ce qu'il put pour aider chacun à emballer ses affaires. Lui-même n'avait rien, juste sa besace. Mais par conte Fergus, la femme et l'enfant, ce serrait une autre paire de manche. Ses pensées s'égaraient vers la Plaines Cendrées. II se demandait si Mille-Os avait trouvé un havre de paix pour Mélavéa, il se demandait si elle avait donné naissance à un garçon ou une fille, leur enfant... Est-ce qu'ils avaient survécus... Sa propre naissance avait été marquée par le Corbeau et le tourbillon de Pharasma.

Il s'approcha de Peau de Pierre et lui posa la main sur l'épaule tel un père ou plutôt un frère - « Tous ceux qui nous ont rendu service sont aujourd'hui en danger de mort. Ils font parti de notre tribu maintenant et c'est à nous d'assurer leur survie et leur sécurité. Je ne sais pas combien de temps durera cet exil, mais il est fortement probable que je reste ici pour assurer la veille. Je te demanderai alors de partir vers les Plaines Cendrées pour prendre des nouvelles de ma compagne et de mon enfant.  »

Quelques centaines de mètres au nord du fleuve Jeggare…

« Voilà… ici, ça devrait être bon. » dit Vencarlo en aidant le Sénéchal à s'asseoir le dos contre un arbre. Arlandeth le suivait à quelques pas de distance. Ils s'étaient faufilés discrètement entre les quelques habitations de fortune du Camp des Voleurs puis avait traversé la plaine sur quelque 300 mètres, profitant de l'obscurité pour rester à l'abri des regards.

Le maître d'arme se retourna vers le sud. Au loin, on apercevait à peine les falaises de la côte de l'île d'Endrin et la Colline de la Garnison, la butte au sommet de laquelle se dressait le manoir des Arkona et la tour de la Zibeline. Plus loin, la silhouette de Château-Korvosa juché sur sa pyramide se noyait, noir sur noir, sur fond de ciel nocturne. « Je suppose que ce serait idiot de ma part de retourner chercher quelques affaires chez moi... il ne doit plus rester grand chose là-bas ? » demanda Vencarlo. C'était plutôt difficile de déterminer s'il s'agissait d'une simple question rhétorique ou d'une véritable interrogation.

Dans une petite maison qui donnait sur la ruelle Sainte Alika...

Ellara s'était affairée à rassembler les quelques affaires qui lui appartenaient… ce qui se limitait principalement à quelques habits et le strict minimum pour pouvoir s'occuper de son enfant. Fergus, lui, avait mis un peu plus de temps à ranger soigneusement les diverses fioles et autres instruments qui faisaient partie de sa panoplie habituelle. Quant tout fut prêt, on pouvait apercevoir les premières lueurs du jour dans le ciel. Il était préférable de se presser…

Le groupe constitué de Kar'Uz, Peau-de-Pierre, Théobald, Amin, Ellara et son enfant et Fergus quittèrent la petite maison qui avait autrefois appartenu à Horiadoc et à Grigan. Ceux qui avaient fait partie du groupe depuis longtemps ne purent s'empêcher de s'arrêter quelques instants et de regarder la bâtisse. Elle ne payait guère de mine, pour sûr... mais elle avait accueilli de nombreuses discussions, de nombreux échanges, combien de plaisanteries échangées ou de discussions menées dans la cuisine, combien de plans préparés dans une douce odeur de thé… fallait-il vraiment quitter Korvosa pour la sauver ?

La réflexion attendrait… Le groupe prit le chemin des quais en favorisant les rues les plus discrètes. À cette heure bien matinale, ils ne croisèrent personne d'autre qu'une patrouille de gardes aux couleurs des Arkonas, patrouille qu'ils évitèrent assez facilement. Arrivés au quai, ils embarquèrent dans la barque et entreprirent la traversée. Le brouillard matinal se levait peu à peu, aussi se pressèrent-ils pour débarquer sur l'autre rive avant de perdre ce précieux allié qui leur permettait de rester discrets.

À l'est du fleuve Jeggare, à proximité de la demeure de la soeur de Grau Soldado

L'effet avait été perturbant au début mais, bien vite, Abbaër s'était habitué à naviguer à travers les airs, dans toutes les directions, au gré de sa volonté. Il avait attendu d'être dehors, dans la ruelle Sainte Alika, pour avaler la potion d'une traite, puis, profitant de l'invisibilité procurée par une autre potion, il s'était élevé dans les airs... jusqu'à atteindre le niveau des Tuiles.

La perspective qu'il avait sur l'île d'Endrin était toute autre… de son point de vue plus élevé que d'habitude, il avait devant lui un panorama en noir et blanc du dédale que constituait les passerelles, abris précaires, ponts suspendus et autres constructions de fortune qui avaient été installés sur les toits et au-dessus des ruelles au fil du temps. L'obscurité ne lui posait guère de problème… même si sa vision n'était pas tout à fait aussi parfaite qu'en plein jour, ses yeux nains lui permettaient de percevoir les contours des choses, à défaut des couleurs.

Il se dirigea sans perdre de temps vers l'est, se repérant par rapport à la gigantesque silhouette du Pont principal. En temps normal, même à cette heure bien matinale, le pont aurait été encombré de nombreuses charrettes marchandes provenant des villages environnants et animé par les cris des vendeurs et des bêtes tout aussi pressés les uns que les autres de pénétrer dans la ville. Mais, aujourd'hui, à l'exception de plusieurs Vierges grises bruyantes en armure de plaques, il n'y avait pas âme qui vive.

N'étant pas entièrement certain du temps d'invisibilité et de vol dont il disposait, il se pressa pour rejoindre le quartier où habitait la soeur de Grau Soldado. Arriver par les airs avait un avantage certain : on pouvait prendre la mesure de toute la zone et de ses occupants. C'est ainsi qu'il aperçut le groupe de quatre Vierges grises qui semblait être de faction à une dizaine de mètres de le maison qui était sa destination. Contrairement aux autres Vierges grises qu'il avait aperçues, celles-ci ne semblaient pas faire partie d'une patrouille mobile... mais restaient sur place, comme si elles surveillaient l'endroit. D'où elles se trouvaient, les Vierges grises pouvaient voir l'avant de la maison et repérer tous ceux qui y pénétreraient ou en sortiraient… Abbaër se posa à bonne distance, pour se donner le temps d'aviser un plan.

Peau de Pierre écouta le rapport du nain attentivement.

« Je vais aller récupérer ma monture. Je ne suis pas le plus discret, mais je suis capable de créer une diversion. Après tout, personne ne sera surpris qu'un shoanti tente à nouveau de mettre la ville à feu et à sang.

Je ne compte pas intervenir tant que vous serez encore en ville. Partez sans vous retourner. Une haute fumée noire annoncera mon départ. Je ferai route vers Harse, moi aussi, et en chevauchant vite, je vous rejoindrai rapidement. »

Le guerrier shoanti se rendait bien compte que son plan était risqué, mais il était hors de question d'abandonner la monture que lui avait confié son clan, par "prudence".

Modifié par un utilisateur vendredi 18 mars 2016 12:58:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

La jeune femme et son enfant s'étaient installés sur le sol et elle restait silencieuse, comme si les discussions du groupe ne la concernaient qu'indirectement ou comme si elle estimait qu'elle n'avait pas droit à la parole. Vencarlo, quant à lui, passait la plupart de son temps à prendre soin du Sénéchal. Clairement, à travers ses actes, on voyait que, pour lui, le futur de Korvosa dépendait du bien-être du Sénéchal.

Il se tourna vers les Shoantis et indiqua « Je comprends l'importance que peut avoir certaines choses, l'histoire à laquelle elles sont associées, et encore plus lorsqu'il s'agit d'une monture fidèle et courageuse. Mais… est-il bien prudent de prendre de tels risques ? Ce n'est pas comme si nous abandonnions Korvosa pour toujours… C'est un repli pour savoir comment nous opposer efficacement à la tyrannie de cette catin juchée sur le trône écarlate. Nous reviendrons ! »

Le maître d'arme avait prononcé la dernière phrase en se tournant vers la ville dont on distinguait les contours de mieux en mieux, la brume matinale se levant peu à peu. C'était comme une sorte de promesse à Korvosa. Il resta ainsi, immobile, face à la ville, pendant quelques secondes. Puis il se tourna vers les Shoantis et esquissa un sourire avant de baisser les yeux.

Tout en retournant vers le Sénéchal, il ajouta « La décision vous appartient, bien sûr. Je ne sais pas si vous considérez Korvosa comme votre ville ou pas. Dans tous les cas, vous avez déjà fait beaucoup pour elle et pour ses habitants. Si vous deviez décider de ne pas revenir ici, de repartir vers les Plaines Cendrées et d'oublier les nombreuses ignominies que les Korvosiens vous ont fait subir, je comprendrais. »

Vencarlo amena une gourde d'eau au Sénéchal. Celui-ci but une gorgée puis indiqua d'une voix rauque et incertaine, comme s'il n'avait plus eu l'occasion de l'utiliser depuis un certain temps, « Les Plaines Cendrées… Si vous voulez sauver Korvosa, c'est là que vous devrez vous rendre. » Il fit une grimace puis partit d'une quinte de toux qui sembla interminable. Ce n'est qu'au bout de deux bonnes minutes qu'il put enfin reprendre un peu d'eau. Vencarlo posa une main sur son épaule et dit « Du calme, du calme. Vous aurez le temps de nous en dire plus une fois que nous serons à l'abri. »

Il se retourna vers les aventuriers et ajouta « Et, plus vite nous partirons pour rejoindre Harse, mieux ce sera. Des montures nous faciliteront la tâche, pour sûr... mais... quant à savoir s'il vaut mieux prendre le risque de nous les procurer ici, d'aller rechercher celle du Shoanti, ou de commencer le voyage à pied... la décision vous revient. »

Modifié par un utilisateur samedi 19 mars 2016 21:19:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le chamane regarda Peau de Pierre afin de voir l’évolution de ses sentiments sur son visage. L’annonce du danger des Vierges Grises n’était pas à négliger et effectivement, c’était mettre ne danger l’expédition que d’attirer l’attention sur eux en récupérant le cheval. Par ailleurs le sénéchal avait mentionné les Plaines Cendrées, ce qui ne manquerait pas de titiller sa curiosité. Qu’y avait-il dans son pays natal qui pouvait libérer la ville des envahisseurs ? Cela avait-il un lien avec la pyramide sacrée où des milliers d’âmes shoanties hurlaient leur douleur depuis la victoire des cheliaxiens il y avait plus de 3 siècles ?

Kar’Uz posa sa main sur l’épaule de Peau de Pierre – « Je suis sûr que ton cheval est bien traité là où il est, nous reviendrons le chercher lorsque nous reviendrons libérer la cité. Récupère des branches solides et servons nous des cordes et des couvertures pour fabriquer un brancard, comme pour ramasser les morts. Le sénéchal sera plus facile à transporter ainsi et nous irons plus vite. Au premier hameau, nous essaierons d’acheter des chevaux ou une charrette. Si la récupération de ton cheval et la libération de la cité passe par les Plaines Cendrées, alors nous devons nous y rendre au plus vite. »

Théobald voyant le barbare encore hésitant et n'ayant jusqu'à maintenant pas relever ces dernières paroles, ouvrit la bouche.
« Comme je disais, depuis que nous sommes entrer dans le manoir des Arkona vous me surveillez ayant peur que je fasse un faux pas et que je trahisse je ne sais pas quoi?? Mais là c'est vous qui allez faire ce faux pas!!
Vous avez décidé de fuir Korvosa pour ne pas l'abandonner et pour revenir plus fort alors soit!! Mais c'est pas la peine d'aviver encore plus le chaos qui règne dans les rues. Donc ce cheval qui est en sureté et probablement très bien chouchouté restera là bas pour le moment!!
Si vous voulez quitter Korvosa, et mettre à l’abri le sénéchal, pièce maitresse de la survie de la cité, alors partons tous maintenant!!!
Nous trouverons des montures plus tard!!! »
L’inquisiteur se leva, sorti sa couverture et sa corde, puis alla chercher de longue branche pour confectionner un brancard à bras comme l'avait suggérée le chaman!

Vencarlo se retourna vers Peau-de-Pierre lorsque celui-ci répondit à Théobald. Il ouvrit la bouche comme pour dire quelque chose, puis resta ainsi quelques secondes avant de refermer la bouche et de prendre un air pensif. « Le complexe des Arkonas… je mettrais ma main à couper qu'il est protégé contre les divinations : nos ex-hôtes ne veulent certainement pas que n'importe qui puisse retrouver facilement ceux qu'ils mènent là-bas. »

Partant d'une sorte de petit rictus narquois, il se tourna vers Salvator Scream et lui dit « En fait, sans le savoir, peut-être as-tu tout de même sauvé le Sénéchal en l'envoyant là-bas… ». L'artiste déchu fixa Vencarlo pendant quelques longues secondes mais il choisit de ne pas répondre.

« Une chose est certaine... maintenant, plus rien ne protège le Sénéchal… ni nous… des éventuelles divinations de la Reine. Je suppose qu'elle a à son service des lanceurs de sorts qui pourraient nous repérer assez facilement. » Cette fois-ci, c'est à Abbaër que Vencarlo s'adressa. « Quand vous avez trouvé mon coffret, celui qui était caché à l'étage, il y avait une amulette avec l'armure et l'arme. L'avez-vous toujours ? Elle permet de protéger son porteur contre les divinations. Je pense que, dans un futur proche, elle serait plus utile autour du cou du Sénéchal. Sans ça, la Reine risque d'envoyer ses sbires… vierges grises, assassins de la Mante ou autre… à nos trousses. »

Puis, s'adressant aux lanceurs de sorts du groupe, il ajouta « Et si vous avez d'autres idées pour renforcer nos protections, elles seront certainement les bienvenues. Comme la nuit a été longue, je propose de vous laisser le temps de méditer ou de prier si nécessaire puis de nous mettre en route vers Harse. »