atiemment, Tyari attendait que les trois jeunes se mettent d'accord sur les questions à formuler. Elle savait l'importance que cela représentait, même si ce temps de réflexion pouvait être rendu vain par le refus du cadavre à coopérer.





A seulement quelques mètres de distance, sur la falaise qui bordait l'arrière du Sanctuaire, le reste des enquêteurs s'étaient placés en observation. Rien ne vint perturber la quiétude de cette partie de la ville. Les bruits de la journée provenaient uniquement de la rue principale qui passait tout près du groupe d'arbres. La maison de Daktani ne reçut aucune visite pendant les trente minutes qui s'écoulèrent.



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Modifié par un utilisateur dimanche 18 septembre 2016 18:13:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Il allait falloir s'armer d'une grande patience, Isleen avait l'habitude de ce genre d'activité, mais il ne savait pas comment ses compagnons allaient se comporter.
Ils avaient essayé de se répartir un peu autour de la maison, tout en gardant aussi en visuel la planque des deux autres, de manière à voir si l'un ou l'autre rencontrait des difficultés ou même s'il était attaqué.
Le temps allait passé très lentement, mais cela leur permettrait de voir toutes les personnes qui pourraient passé proche de la maison.

andis que rien ne se passait pour les uns, les autres allaient assister à un phénomène peu commun. La prêtresse hocha la tête en se préparant à lancer le rituel. Elle puisa dans les réserves de son énergie divine.

Puis, quand elle fut prête, elle commença une très longue incantation alors qu'elle brandissait une petite épée faite d'argent au-dessus du crâne de l'orque. Au bout d'un temps indéterminable, le cadavre sembla comme animé de petits tremblements. Dans le même temps, les traits de la servante de l'Héritière, d'ordinaire si doux, se durcirent et elle sembla entrer en lutte. Arrivé au paroxysme de la tension qui s'était établie entre l'être vivant et celui qui était mort, le corps de l'orque se redressa, ses yeux s'exorbitèrent et ses mâchoires s'animèrent.

Une voix caverneuse en sortit, parcourue par des relents de haine et de colère. « Quelle misérable vermine vient troubler ainsi mon repos ? Ne t'approche pas de moi ! »




Sans se laisser impressionner, la prêtresse déclara sur un ton impérieux. « Il suffit ! Épargne-moi tes futiles commentaires et réponds à mes questions ! Que cherchais-tu dans les sous-sols de la Maison de la Peste ? »

L'ignoble voix répondit. « Une tombe fabuleuse ! »



« Probablement la même chose ! »



« Pas plus d'une poignée ! »



« Adieu maudite prêtresse et salue bien ta pute casquée ! »

Le cadavre se raidit et les échos de sa voix résonnèrent dans la pièce avant de cesser brusquement. La mort venait de reprendre ses droits sur cette créature du mal.

Tyari Varvatos sembla épuisée pendant un instant puis elle émergea de sa transe et traduisit les parties importantes de l'échange macabre, de sa belle voix coutumière, comme si rien ne s'était passé.

• Volonté (DD 17)-B-P : 3d20+5+3+8 donne [21] + 5 + 3 + 8 = 37

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Modifié par un utilisateur lundi 19 septembre 2016 18:14:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tout au long du rituel de la prêtresse, Druss n'avait quasiment pas bougé. La magie, pour le druide contre-nature, qui était à l’œuvre ici ne lui plaisait guère et lui faisait froid dans le dos. Ainsi, lorsque le sortilège prit fin, il resta silencieux des secondes qui lui parurent bien longues. Puis, il osa enfin briser le silence qui régnait dans la pièce, « Mais quelle peut être cette tombe qu'ils cherchent tant ? Vu les difficultés qu'ils ont à la trouver, elle doit même être antérieure à la création du village, non ? Une tombe fabuleuse, ce n'est pas courant... » Druss ne termina pas sa phrase, cherchant dans l'histoire de la région un événement qui aurait pu amener des hommes à creuser il y a bien longtemps une telle tombe et y enfermer sûrement un fabuleux trésor.



Ajouter +1 si cela concerne les géants.

'aussi loin que remontaient les connaissances des trois jeunes gens, rien n'évoquait une telle tombe située à proximité de Trunau. Et, aucun d'eux ne s'était jamais intéressé de près à l'histoire de la région. Cependant, aucun habitant du coin ignorait que toutes les sortes d'humanoïdes avaient envahi la région à de multiples occasions. Certains avaient-ils laissé derrière eux des vestiges de leur passage ?

Les regards échangés entre les six personnes assemblées autour du cadavre à présent silencieux étaient éloquents. Ils en étaient tous au même point de réflexion.

Halgra répondit au mage en résumant la situation. « Aucun de nous n'est féru de l'histoire lointaine de notre ville ! Et, comme vous le savez tous, il n'existe pas de bibliothèque à Trunau. Toutefois, j'imagine que les plus érudits doivent posséder quelques ouvrages voire éventuellement connaitre quoi que ce soit à propos de cette supposée tombe. Je pense bien sûr à Agrit. Mais, rien n'est certain. »

La Défenseur en chef de la ville fronça les sourcils à l'évocation de demi-orques pouvant être impliqués dans un complot. « J'espère que tu as tort, Meriel ! Je n'ose imaginer les tentions qui naitraient d'une telle révélation ! »

« Tout à fait ! Restons prudents avec les informations données par cette créature sournoise, même dans la mort ! Rien ne nous certifie que ses paroles soit avérées. »


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Modifié par un utilisateur mercredi 21 septembre 2016 15:58:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Heureusement, se dit OlgO, que Sombrepatte était resté dehors. Il aurait eu beaucoup de mal à l'empêcher de sauter dur le cadavre pour le déchiqueter lorsqu'il s'était mis à bouger. Il avait lui même été très tendu.
«  Bon, au moins nous avons quelques indices supplémentaires et cet horrible manipulation n'aura pas été vaine. Merci prêtresse.
Nous savons fonc qu' il y a quelques individus impliqués seulement. C'est déjà plus que nécessaire et Skreed bénéficie d'alliés. Il faudra donc être prudent, mais au moins nous ne sommes pas au bord de la mutinerie générale et nous pouvons faire aux habitants de Truneau en première intension. Il n'y a donc pas lieu de faire appel à la garde, et notre action discrète sera suffisante pour faire avancer l'enquête.
Nous pouvons aussi vérifier les dires du prêtre mort. Si il disait vrai, nous devrions certainement trouver dans les lieux marqués d'une épée blanche des traces de fouilles en sous sol. Ce n'est pas forcément un trésor qui est cherché, mais peut être un objet symbolique particulier qui permettrait de galvaniser une tribu orc, ou déclencher un terrible événement à Truneau comme une maladie ou une malédiction qui la rendrait faible et vulnérables, voir de réveiller son occupant... quand on voit ce qui est possible ici, des forces plus mal intentionné pourrait faire pire... serait ce possible de faire une telle chose prêtresse?

En tout cas, se renseigner sur cette tombe semble important. »

« Oui, allons voir Agrit, » acquiesça le mage. « Elle a peut-être des informations sur cette tombe. Et Blancrin, du fait de son âge, en a peut-être aussi entendu parler. Mais dans ce cas, nous aurions besoin de l'aide d'Halgra pour communiquer avec lui.  »

« Et puis, j'aimerais aussi retourner dans la cave qui avait servi de repaire aux loups. J'ai la possibilité de mémoriser un sortilège permettant de repérer facilement les passages secrets. J'aimerais vérifier s'il n'y en a pas dans cette cave. Je n'arrive toujours pas à voir comment on peut faire passer quatre loups sauvages dans une ville sans attirer l'attention ou encore les faire monter à une corde.  »

uittant le Sanctuaire, Meriel, Druss et ÔlgÔ remercièrent la prêtresse. Ils suivirent les conseils reçus et se dirigèrent vers la Maison des Merveilles, à quelques pas vers les portes de la ville. Si quelqu'un connaissait quoi que ce soit, cela pouvait probablement être Agrit Staginsdar.

Lorsqu'ils entrèrent, la naine les accueillit. « Salut les jeunes ! Et bien Meriel, tu sembles sacrément occupé ces derniers temps ! L'encre de ton dernier parchemin est déjà sèche alors qu'il reste inachevé. » Elle s'approcha afin de ne pas être entendue des deux clients qui discutaient dans le fond de l'échoppe. « Alors, ça avance vos recherches ? »



En une paire d'heures, les trois enquêteurs cachés dans les arbres n'avaient vu passer personne de suspect. Ils envisagèrent donc d'entrer dans la deuxième phase de leur plan. S'approchant de la maison habitée par Daktani, ils repérèrent, outre la porte d'entrée, une autre porte, probablement celle de la cuisine. Il y avait aussi plusieurs fenêtres dont les lourds volets de bois étaient fermés de l'intérieur.


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Modifié par un utilisateur dimanche 25 septembre 2016 17:50:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Meriel fit un demi-sourire en direction de la naine. « Je compte bien le terminer, » répondit-il en s'assurant également que ses paroles n'étaient pas entendues par les clients. « Mais, c'est vrai que les événements se sont précipités ces deux derniers jours. Dis-moi Agrit, as-tu déjà entendu parler d'une tombe importante, voire même légendaire, qui serait située à Trunau ou dans ses proches environs ? Un tombeau sûrement doté d'un riche trésor, peut-être la dernière demeure d'un ancien chef de guerre orque ou quelque chose d'équivalent ? Si cela ne te dit rien, je serais curieux de savoir si tu as ici des ouvrages sur l'histoire de Trunau ou de la région qui pourraient également nous en dire plus sur l'existence de cette tombe. »

a mage secoua la tête.

« Une tombe légendaire ? Non, je n'ai jamais rien lu sur ça. La colline de Marchesang sur laquelle est bâti Trunau a connu bien des batailles et autres évènements durant les siècles de son histoire. De nombreux orques ainsi que toutes sortes de créatures y sont passés. Aussi ne puis-je exclure la possibilité que certaines y soient enterrées. Je dispose en effet de quelques ouvrages traitant de la région. Je les ai tous lus mais ne me rappelle aucune mention d'une telle chose. »



Alors qu'il s'activait à crocheter la serrure sommaire de la porte de la cuisine, Isleen réalisa qu'il manquait cruellement d'expérience. Son armure et sa rondache n’arrangeaient rien à l'affaire. Il lui fallut une paire de minutes pour y arriver en laissant la dite serrure plus laxe qu'elle ne l'était auparavant. Un véritable travail de cochon. Toutefois, une fois son entreprise réussie et n'ayant rien perçu de suspect, il ouvrit la porte et s’engouffra dans la pénombre. Une odeur de sale planait dans l'air de la pièce mal ventilée.

Il s'agissait bien d'une cuisine qui donnait sur un petit salon puis sur une chambre toute simple. La maison manquait cruellement de meubles, se limitant au stricte minimum. Elle se composait des ces trois pièces, l'étage appartenait à une autre famille.


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Modifié par un utilisateur lundi 26 septembre 2016 18:05:19(UTC)  | Raison: Non indiquée