La reine sourit au retour de Julius. «  Julius, laisse moi venir à toi …  »

Elle se dirigea alors en sa direction, le port altier comme à son habitude et la traine derrière elle. Au fur et à mesure qu’elle avançait, son visage se déformait, prenant alors l’apparence d’un être magnifique, cornue, ailée, dont la tenue ne couvrait que peu de parties de son corps. Elle parlait alors en infernal «  J’ai une chance énorme que votre esprit soit si facilement manipulable.  »

Elle s’approchait près, plus que ce que la convenance pouvait permettre. «  Quand je pense que tu n’as pas la moindre idée de ma beauté et que tu ne vois qu’une elfe en moi.  »

Elle tourna autour de lui et lui mordit le cou jusqu’au sang, alors que ses mains enlaçaient le garde… «  Tu es tellement appétissant, allons reprenons nous et ensuite je m’occuperai de toi…  »

Elle lécha alors le cou qu’elle venait de mordre, refermant la blessure et reprit alors forme elfique, enlaçant toujours l’elfe qui se tenait devant la monarque. «  Dis moi Julius, qu’as-tu appris ? Sont-ils une menace ? As-tu la moindre idée pourquoi l’autre fou pense que sa fille est là ? Tout ceci sont de trop nombreuses coïncidences tu ne trouves pas ?  »

Fait-moi un jet de volonté si tu veux bien (tu peux répondre peu importe le jet )

La succube regarda le garde, amusée… «  C’est étrange, tout va bien Julius ? N’oublie pas à qui tu parles s’il te plait, je sais que tu es plus qu’un garde, mais il y a un milieu entre s’agenouiller et un comportement comme cela, même si j’aime que tu t’agenouille devant moi.  »

Elle tournait autour du garde, faisant glisser ses mains sur les épaules de Julius, ce qui, avec les instants précédents, procura à Medlina un étrange effet d’excitation qu’elle n’avait jamais connu.

«  Il faudrait que tu arrives à gagner leur confiance, comment tu comptes t’y prendre ? Je vais pour ma part me renseigner sur la fille du vieillard. J’aimerais aussi que tu demandes à Arendil s’il a des nouvelles de la livraison et de cet incapable de revendeur.  »

La reine voyant que sa suggestion avait fonctionné s'approcha de Madelina, reprenant forme infernale. «  Tu sais ce que tu as à faire.  »

Une fois chose faite, la succube rassasiée, elle ajouta, rigolant. «  Bientôt l’héritier arrivera, heureusement que je me suis assurée que tu avais pas d'autre gosse, comme l'autre imbécile quand j'ai décapité sa femme! De toute façon tu entends rien à ce que je dis, pauvre larve! Allez remet toi au boulot et après mets toi en route, tu as du boulot ! Quand je te le dis tu devras tuer le magicien.  »