Quelques minutes après sa fuite, Araniel revint, l'air déterminé. Ignorant Lydia, il monta dans chacun des chariots et incanta. Du chariot de tête il sortit en montrant deux baguettes. « le chariot de la jeune fille n'était pas le seul à posséder une cache. L'une de ces deux baguettes permet de se rendre invisible et l'autre permet de se soigner. Qui saurait soigner avec ? » dit-il en montrant une fine baguette bleue couverte de symboles religieux.

Je reste silencieux pendant le reste du voyage, je me demande ce que nous allons bien pouvoir faire de tous ces gens brisés et surtout comment les convaincre et leur redonner des forces pour combattre à nos cotés. Nul autre qu'eux ne pourraient avoir autant de haine pour alimenter la lutte. Mais la haine consume les hommes et eux sont déjà brûlés. Que faire alors ? Les écarter c'est les livrer de nouveau aux esclavagistes et les faire combattre c'est les exposer à une mort certaine. Peut-être fallait-il mieux leur proposer d'aller fonder un nouvelle colonie sur des bases plus saines qui viendrait alimenter la République en bras, en ventre et en cerveau une fois que cette histoire serait réglée. Tout à mes pérégrinations je laisse la route qui nous séparait de la ville.

Avant d'entrer dans la ville j'arrête le convoi et bien que je ne sois pas le plus habile avec les mots décide de me charger de la lourde tâche d'instruire ces pauvres âmes.

« Citoyennes et citoyens, si, par notre action, vous avez échappé aujourd'hui à vos chaînes et à vos bourreaux, sachez que vous n'êtes pas libres. Vous n'êtes pas libres et vous allez mourir. Nous allons mourir. Que ce soit par les armes ou par le nombre des années, le temps effacera nos sourires, érodera nos murailles et videra nos greniers. Qui témoignera alors de nos souffrances ? A qui, a quoi auront-elles été utiles ?

Nos enfants ? Eux aussi connaitront le vaste ou la faim, la joie ou la désespérance. Et eux-aussi disparaitront.

Alors il n'y a qu'un toit sous lequel se placer, qu'un maître à qui prêter allégeance. La République. Ses principes sont universaux et immortels. Qu'ils vivent, comme ici aujourd'hui au sein d'une métropole, ou comme ailleurs dans les rumeurs d'espoir des opprimés, la liberté et l'empathie sont les moteur inaliénable de notre humanité.

Vous mieux que quiconque, pour en avoir été privés, connaissez la valeur de ses principes et aujourd'hui c'est a vous de les défendre. Je ne saurai ni vous comment mais aujourd'hui c'est à vous de faire le pas qui vous fera, à jamais, exister en tant qu'homme libre.

Nous -je désigne le reste du groupe- possédons des appuis, sommes organisés et avons des méthodes. Elles fonctionnent comme vous avez pu le constater. Ceux qui le souhaitent peuvent nous rejoindre. J'encourage les autres à engager la lutte par tous les moyens qu'ils jugeront bons. J'ai parlé maintenant vous décidez. »

Je peux utiliser la baguette de soins.

Les personnes semblaient hésitantes. C’est vrai que certains avaient été approchés durant le voyage, d’autres non. On pouvait voir la peur chez nombre d’entre eux.

Lun osa prendre la parole «  Désolé mais je veux juste rejoindre ma famille…  ». Ci et là on entendait des moi aussi, moi aussi… Si bien qu’il ne restait qu’une poignée de personnes à être un peu devant.

La dedans on pouvait apercevoir les deux jeunes femmes avec lesquels Araniel avait discuté, un peu plus loin le groupe de 3 intrigués par Richard, et Lydia qui ne perdait pas Richard du regard.

Après entrer en ville est un jeu d’enfant, donc si vous voulez RP avec certains en particulier pour les convaincre vous pouvez sans soucis. Sinon on peut jouer le soir, avec ce que vous voulez (Lydia, retrouver Britix, réunir le conseil, rechercher un local,…)

Sinon vous voyez Dante un peu perdu

«  Ou alors on se retrouve dans le repaire que j’ai déniché avec l’aide de notre nouvel ami ?  »

Là les quelques étant restés regardèrent dans le vide… Britix était appuyé derrière un tronc coupé devant la ville… Il se redressa sur le tronc, manqua de perdre l’équilibre 2 fois mais fini par se stabiliser.

Il essaya alors de s’asseoir sur le tronc, mais après 2 tentatives pour grimper, il contenta de s’y appuyer… «  En effet, j’ai trouvé un endroit génial abandonné, j’y ai amené des beuvrage… breuvages… Et des cochonailles… Vous en pensez quoi ?

Soit là soit au Nightingale puis emmener ceux qui acceptent à la planque… Pour la tenir secrète. Mais attention que si on les emmène au Nightingale c’est mettre les tenanciers en danger de toute façon non ? »

Modifié par un utilisateur mercredi 28 juin 2017 11:49:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Madelina salua Lili et Catheline d'un signe de tête.
« Bienvenu à bord alors. C'est une décision courageuse, mais ensemble, nous allons réussir! »

Elle accueillit également la nouvelle de Britix avec soulagement.
« Effectivement! Puisque tu as une idée, autant en profiter, je préférerai éviter d'impliquer les tenanciers de la Nightingale, autant que possible. Je te suis. »

Voyant que seul peu de gens suivent la route du combat que je leur ai offerte, je ne peux que me résigner à respecter leur décision. Peut-être faut-il laisser la lutte à notre petit groupe pour éviter plus de morts.

« Si vous changez d'ais ou que vous avez besoin chercher dans la foule de la ville mon masque de chouette. »
Puis je suis le groupe vers la planque.

Madelina parcourut rapidement l'assemblée du regard, et remercia Britix avec un sourire sardonique.
« Oh, c'est incroyablement mieux que ce qu'on avait jusque là, Britix! La première bière est pour moi, si tu veux. »

Elle jeta un regard aux nouveaux venus, essayant de savoir par quel bout les prendre.
« Bonsoir à tous. Mon nom est Madelina Richterlos, même si c'est un nom d'adoption. J'ai été esclave comme vous, et libéré par les Corsaires Gris. J'ai navigué dans la flotte pendant plusieurs années, et actuellement je fais partie d'une consortium d'armateurs, même si je suis un membre mineur. Quand à celle que vous avez vu durant l'affrontement avec les hommes d'Otto, c'est la Tisseuse. Voyez là comme ma soeur. »

Elle fit une pause, scrutant les nouveaux.
« Voici ce que nous savons pour l'instant: nos ennemis sont partout, ou plutôt, nous ignorons où ils sont exactement, mais ils sont infiltrés dans la plupart des branches de l'Etat. C'est pour ça que nous devons agir dans l'ombre. Je soupçonne, personnellement, qu'ils soient des envoyés du Chéliax. Le plus haut nom que nous connaissons parmi eux est Otto, mais nous savons également que Maître Finnis était censé vous acheter, donc il trempe dans la conspiration. Pour l'instant, nous avons besoin de nous construire des bases solides, et de quoi rassembler des renseignements. J'entends personnellement, avec l'aide de la Tisseuse et de Raja, construire une organisation nous permettant de garder un oeil sur le monde criminel avec lequel collabore Otto et ses sbires. J'ai besoin de gens capables de se faire discret, capable de soutirer des informations en passant inaperçu, avec la main leste, ou capable de se fondre dans la foule. L'un d'entre vous pense-t-il pouvoir m'aider? Et surtout, y en a-t-il parmi vous qui pensent pouvoir se rendre utile dans une guilde des voleurs? »

Araniel écouta ses deux coéquipiers présenter leur pilier et n'en croyait pas ses fines oreilles. Néanmoins, il n'intervint pas avant sont tour.
Il monta sur la scène en secouant légèrement la tête, regarda les nouvelles recrues et commença son discours.

« Et bien, j'ose espérer que certains d'entre vous n'ont pas l'âme d'un voleur ou d'un assassin. Il est vrai que parfois il faut combattre le mal par le mal, mais il faudra faire attention à ne pas dépasser certaines limites. Le combat peut être salutaire, surprendre l'adversaire aussi, mais, il ne faudrait pas corrompre nos âmes.
Et pour cela il faut agir en toute connaissance de cause. Le savoir et la connaissance sont les bases de toute opération, sans quoi, cela tournera vite au vinaigre. Les dieux peuvent nous orienter dans nos choix. Les écrits peuvent nous renseigner. La discussion avec des proches, des clients peuvent être sources d'information.

Il nous faut des récolteurs d'informations qui sachent chercher dans les écrits où qu'ils se trouvent, qui sachent écouter les voix de nos dieux, qui sachent dégager le grain de l'ivraie des conversations qu'ils peuvent initier ou pas.
Il nous faut des scribes pour écrire, trier et classer les informations récoltées dans une bibliothèque qui sera ouverte à tous nos membres.
Il nous faut des lecteurs qui sauront recouper toutes ses informations et en sortir la moelle pour nourrir nos équipes éprises d'action.

Collecte, centralisation, étude. Voici ce que pourront attendre tout ceux qui choisiront le pilier dont je m'occupe. Un travail de fourmi. Chacun pouvant apporter sa pierre, ne serait-elle qu'un infime caillou pour construire ce mur sur lequel va s'appuyer la république toute entière.  »

Il observa la réactions de ses auditeurs quelques instants puis sans un mot supplémentaire il descendit de l'estrade, laissant la paroles aux derniers piliers.

La Serre eut un discours beaucoup plus court que les autres, mais assez concis. Il mit en avant la chasse, l’observation et le fait de frapper vite et bien.
Je ne m’attarde pas car c’est un PJ
Puis vint le tour de Britix…



«  Alors mes amis. SI vous voulez tout savoir, si je puis ajouter des choses supplémentaires, c’est que nous sommes tous liés. Vous ne connaitrez probablement pas tous les membres car le problème semble être sur toute la nation, et nous le savons encore plus loin, mais nous nous arrêterons aux frontières. Mais vous devrez connaître ceux de votre pilier. Mais également ceux avec qui vous travaillerez.

Vous aurez parfois des missions à faire, et souvent cela ne nécessite pas que de la force mais bien une dose de recherche, de la discrétion, une aide divine ou autre.

Vous comprenez donc que ceci n’est pas à prendre à la légère, chaque individualité nous aidera à ramener le calme dans notre nation, en la chamboulant étant donné l’empoisonnement qui se trouve à tous les échelons de la hiérarchie, malgré la démocratie.  »

Il but alors un… deux… trois verres de Whisky… «  Et moi je m’occupe de la logistique, de certaines missions demandant une certaine endurance, mais aussi de l’approvisionnement et de la sécurisation de l’endroit, pour qu’il soit à tout moment libre aux membres de nos piliers.

Vous pourriez dire que je suis le pilier de comptoir… Mais nous en resterons au pilier de la résistance.
Si vous avez des questions messieurs dames, posez les, sinon vous pouvez vous diriger vers la personne qui a pu vous toucher et avec laquelle votre cœur entre en résonnance pour consacrer vos vies à la cause.  »

Britix avait vraiment un don d’orateur, et à l’instant où certains semblaient perdre le fil, le petit brin d’humour du gnome les rappela à lui. Si bien que chacun se dirigea vers un des membres des piliers. Evidemment, certains hésitèrent…
Au final, Richard vit Lydia s’approcher de lui en premier, un air mesquin sur le visage… Elle rejoignait Ted et fut rejoint par Ruper.

Godefroid attrapa alors une bouteille et se dirigea vers Britix, en titubant sans tomber.

Baptiste se dirigea vers Araniel. Il fut évidemment vite rejoint par Lili. Chacun possédait un animal… Chose étonnante, le scorpion de Lili se trouvait sur une sorte de corbeau qui était sorti de la chair de Baptiste…

Tibère s’approcha de la Serre, voulu commencer à parler mais voyant l’homme, se ravisa et se contenta d’un signe de tête. Il se mit alors à parler à Tysan qui était arrivé sans qu’on ne l’aperçoive.

Sybille plongea son regard dans celui de Madelina, un regard étonnant, mais qui pouvait perturber. Voyant que la jeune femme ne bronchait pas, elle se dirigea vers elle, sourire aux lèvres. Elle regarda alors Dante qui semblait reprendre du poil de la bête, verre à la main…

Pietr s’approcha de San, et comme on pouvait s’y attendre dégaina son arme et commença à prêter serment devant l’héritière pour jurer fidélité à Sanhexia.

Etonnement, Hulya se dirigea alors vers Madelina, un sourire mesquin aux lèvres, alors que la prêtresse de Pharasma entama une prière… Elle ferma alors les yeux pendant presqu’une minute. Et se releva sans mot dire et alla trouver San… «  Si vous voulez bien de moi, servante de la dame des tombes.  »

Vous montez tous nv 4, bravo vous les avez tous recruté. Même ceux qui ont pas pu poster ont eu de la chance au dé voir si les potentielles recrues suivait le groupe… Voilà cadeau, un niveau 4 tout frais payé. Et une rencontre avec vos mentors qui suivra demain je l’espère pour votre cadeau d’anneau Je vais aussi un peu adapter vos alliés au fur et à mesure donc regardez souvent le premier post du HRP Pilier

Sanhexia fut heureuse qu'un serviteur d'Iomédae lui prêté allégeance; elle qui avait toujours occupé une place un peu a part mais clairement "en dessous" dans les rangs de l'église; elle appréciait de se sentir utile et respectée.

Elle fit les gestes d'usage pour accepter et remercier l'homme.

Sa seconde recrute l'étonna un peu plus; elle fut d'abord surprise ; ensuite ravie de cet décision :

« Bien entendu; mon pilier est ouvert à toutes les croyances tant que leur objectif reste le bien commun.

J'ai d'ailleurs avec moi un représentant des "morts" enfin pas vraiment;
c'est plutôt quelqu'un qui n'est jamais passé de l'autre coté;
faisant le choix de rester avec moi jusque ma propre fin; nous sommes inséparables;
Daril pourrais-tu te montrer sil-te-plait ? »

Un fantôme se manifesta alors partiellement à ses cotés; arborant un grand sourire.

« Bonjour; et d'avance merci d'avoir accepté de rejoindre San dans sa lutte;
je suis Daril un ancien chélaxien ayant fui son pays pour ses idéaux;
je ne sait pas trop vous expliquer comment à ma mort je suis resté ici mais je peux vous dire le pourquoi;
que personne n'aie a vivre le même traumatisme qu'elle et moi avons vécu. »

Modifié par un utilisateur jeudi 29 juin 2017 12:49:33(UTC)  | Raison: Non indiquée