J'observe de loin la scène n'étant pas forcément le plus à l'aide quand il s'agit de se montrer rassurant ou avenant.

« Les cadavres ont chargent le prêtre et le magicien dans une charrette et on les rapporte au "patron". Si nous ne sommes pas capables de les sonder magiquement lui le pourra.

Les autres ce sont des gros bras ils en savent probablement moins. On les crucifie aux autres charrettes et on les renvoie en ville avec écrit en lettres de sang "ainsi périssent les marchands d'esclaves chassés par les serres vengeresses des défenseurs de la liberté".

On ne se préoccupe pas trop de l'éventuel interrogatoire post mortem qu'ils pourraient subir. De toute façon nos ennemis nous ont déjà vu et ils devineront bien tout seul que c'est nous qui avons attaqué le convoi pour libérer ces pauvres hommes.

Du reste, les libérés il faut qu'on recense précisément d'où ils viennent et qui ils sont. Voir si on peut en utiliser certains comme informateur. Les autres nous aideront comme ils le pourront. Malgré eux ils sont rentrés dans un jeu qui les dépassent et ils ne pourront pas retourner à leur vie normale. Ils seront en danger dans la cité comme des bêtes traquées.

Il faudra réussir à les convaincre de nous suivre et ce n'est pas avec un discours pareil ni avec mon sourire d'oiseau que je vais y arriver. Et ensuite trouver un endroit à utilise comme QG. L'idéal serait une ferme aux alentours de la ville ou quelque chose de ce genre.

Les enfants sans doute les mettre en sécurité et retrouver leur parents... pour ceux qui en ont encore.

Finis on le laisse filer pour cette fois. Ce n'est pas de bon cœur que je laisse filer un aussi gros gibier mais nous avons libéré les prisonniers, c'est le principal et nous avons déjà suiffisament à faire avec eux. »

Richard serra les lèvres et détourna un instant le regard. Ça allait être difficile. Le traumatisme était violent et ce n'était pas forcément son domaine de prédilection. Il inspira un instant. Sur quel pied danser ? Il en choisis un, un peu par hasard car franchement, il ne savait pas quoi faire en l'état. Tout son monologue, il ne regarda pas la fille mais le sol ou les environs.

« Le monde est quelque chose d'affreux. On y vit pour subir les coups de plus fort que soi. On se fait frapper. On se fait humilier. On se fait briser. J'ai 54 ans.Ça fait 54 ans que j'en prend plein les dents. Je fais pas un boulot facile. J'essaye d'aider les gens mais d'autres m'en empêche. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai ramasser mes dents par terre. Mes os ont subi les pires fractures. J'ai déjà pris un couteau enduit de venin dans le ventre. J'ai failli passer l'arme à gauche des tas de fois. Des centaines de fois, j'ai échoué ou on m'a fait échouer.

Je me souviens d'un jour. Je travaillais sur les actions d'un gang. Des petites frappes sans importances. Un jour, je suis tombé sur eux dans une petite ruelle. Il m'ont passé à tabac. Ils m'ont laissé pour mort en me disant qu'il ne fallait pas être trop fouineur. Je me suis relevé après. Et j'ai travailler encore plus dur, plus ardument. Et j'ai jamais arrêté. Et cette expérience m'a grandi. Je suis plus vigilant, je sais me battre, et je sais où il vaut mieux ne pas mettre les pieds sans réfléchir.

Savait tu qu'un os qui se brise est plus solide après quelques mois ? C'est tout de même étrange, non ? On casse mais ça se répare et même mieux que ce n'était. C'est pareil en tout. Ce qui ne tue pas rend plus fort. Tu connaitra pire dans ta vie. Tu connaitra même pire après, si Pharasma le décide. Tu aura beau être aussi bonne nageuse que tu veux, le courant t'emportera toujours. Tu n'y peut rien. Je n'y peut rien. Personne n'y peut rien. Mais ce qu'on peut faire, c'est quand même essayer de se débattre. On peut essayer d'attraper la branche pour ne pas être trop malmené. Se relever après un échec, c'est ça, être le plus fort. C'est prouver que rien ne te fera plier, pas même la douleur physique ou mentale.

Je sais ce que tu viens de vivre. Je ne dis pas que je comprend ni ressent la souffrance que tu as dû eprouver. Mais je sais autre chose. Je sais que mon travail, c'est de poursuivre les types comme ceux qui t'ont fait ça. Et je sais un truc qui risque de te plaire.

Otto.

C'est le nom du type qui a tout organisé. C'est à cause de lui que tu es là. Tu veux vraiment lui laisser le plaisir de t'avoir battu ? Tu vas le laisser gagner comme ça ? A l'heure qu'il est, il doit déjà savoir qu'il a perdu son convoie. Mais si tu fais ça, il aura quand même été plus fort que toi.

Je vais te laisser le choix. Toi et seulement toi vas choisir ce que tu vas faire.

Soit tu finis ce que tu as commencé. Tu te laisse emporter par le courant et il gagne. C'est la voie facile. Il aura eu ton corps et ton esprit mais au moins, ce sera PEUT ÊTRE finis. Je peux même t'aider en te fabriquant un poison qui te fera fermer les yeux sans souffrir si tu veux.

Soit tu attrape la branche, tu remonte sur la berge et tu t'éloigne de l'eau. On peut t'aider à disparaitre. Tu peux quitter la ville voir le pays. L'herbe est peut être plus verte ailleurs. Tu pourras refaire ta vie. Changer de nom, de passé, de destin. D'autres l'ont fait. Pourquoi pas toi ?

Ou bien tu attrape la branche, remonte mais tu suis alors le courant jusqu'à la source et tu la bouche. On appele ça la vengeance et la justice. Nous nous battons contre lui. Des puissants aussi nous aide. Très très puissants même. On peut le vaincre. Tu peux le faire payer, lui et ceux qui t'ont attaqués. Et au final, quand il sera enchainé à tes pieds, à ta merci, c'est toi qui aura gagné.

Alors ? Tu fais quoi ? Choisis bien car tu es au point de non-retour.  »

Il plongea son regard dans le sien. Un regard froid, sans volonté de se montrer paternel ou protecteur. Au point où elle était, il ne fallait plus la voir en enfant. Elle était effectivement à un point phrare de sa vie. C'était à elle de suivre sa voie.

Il ne bougeait pas. Il scrutait sa réaction. Il cherchait à comprendre son état mental. En était elle vraiment capable ?

Modifié par un utilisateur jeudi 1 juin 2017 18:07:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

La Tisseuse hésitait, quelque chose qu'elle n'avait pas l'habitude de faire. Les arguments de la Serre étaient, pour la plupart, recevables, et surtout, il n'avait pas tort en ce qui concernait Finnis. Elle soupira profondément.
« Bon...La Serre, je pense que tu as raison sur la majorité. Mais ne nous embêtons pas avec les corps, sauf ceux du magicien et du prêtre. On a ni le temps ni l'énergie de s'amuser à ce genre de mise en scène, pour l'instant. Ca risque de ne pas être évident de les convaincre comme ça. Je maintiens qu'on devrait s'éloigner un peu du lieu de l'affrontement pour leur parler, voir qui parmi eux souhaiterait nous aider. Quand à Finnis, il ne perd rien pour attendre...je sais qui il est, je le retrouverai. »

« Donc, emportons les corps, éloignons nous, et il va falloir s'adresser aux ex-prisonniers. Est ce que je m'en charge? »

Elle se pencha vers Raja, murmurant elle aussi.
« Je sais, mais il y a des choix à faire. Madelina n'est pas particulièrement d'accord, mais croyez moi toutes les deux quand je vous dis qu'il ne s'en tirera pas facilement... »

Je ne sais pas si vous avez besoin de moi pour la discussion entre vous ? Evidemment il y a moyen de faire continuer le convoi, de bruler les corps, de faire tout ce que vous voulez, tant que je sais quoi. Vous pouvez aller à l’échange, repartir en ville,…

La jeune fille regarda Richard, toujours sans expression. Un sourire un peu fou se lisait alors sur son visage «  Lui là bas !  » Elle désignait leur prisonnier. «  Je peux l’avoir ? Jveux pas de ton poison, je peux me tuer seule, ils m’ont appris où planter. Le cœur c’est trop difficile, c’est là que ça rate pas…  » Elle montra un point dans l’abdomen où elle éviterait les côtes et où elle pouvait atteindre ses points vitaux.

«  Et tu sais comment je le sais ?  » Idem âmes sensibles

Modifié par un utilisateur vendredi 2 juin 2017 15:18:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Il allait répondre quand son corps se jeta contre l'enfant. Il colla sa barbe contre elle et commença à profiter de ce petit et attirant corps. C'est vrai qu'elle était mignonne en fait...

Chope la, gamin ! Chope la !

Comment ça?

Dans le buisson, lâche toi ! Faut se laisser aller de temps en temps !

Il ouvrit les yeux. Mais que faisait il là, avec la fille dans ses bras ? Peu de doutes, il y avait magie dans l'air. Il posa ses mains contre les épaules et repoussa doucement. Il se détacha d'elle mais gardait ses mains près du cou. Une lueur brillait dans son regard. Il parla froidement.

« Je n'aime pas quand les gens me manipule. Je ne sais si ton but est de me pervertir ou de me pousser à bout mais en l'état, ça va m'énerver. »

Il appuya sur une des artères de la nuque de la fille pour répandre dans son corps un peu de douleur afin qu'elle comprenne qu'il était plus fort martialement qu'elle. Il reparla.

« Pour le prisonier, c'est non. Je ne veux pas savoir ce que tu lui veux. Je souhaite juste t'aider. »

Une donné sonna dans sa tête. 4 ans ?

« Et si tu me racontais ton histoire au lieu de me manipuler ? Je pourrais te donner un coup de main au lieu de faire une bêtise. »

Ils avaient réussi à calmer, ou du moins intéresser la plupart des enfants. ça n'avait pas été une mince affaire mais, ils avaient réussi.
Araniel regarda autour de lui.
La serre voulait crucifier les morts. C'est vrai que marquer les esprits pouvaient être utile. Mais ils étaient du bon coté et ne devait, à son sens, user de méthode aussi viles. Ils représentaient l'espoir d'une vie meilleure et surtout pas une justice implacable et terrible.
L'elfe vit la tisseuse s'approcha du dernier prisonnier et Mon dieu il va le.. Le non qu'il voulait lancer resta dans gorge. Tuer un homme en combat singulier ne le dérangeait pas tant que sa vie était en jeu, mais là, il s'agissait d'un meurtre de sang froid
Et plus loin, Que faisait richard avec cette petite fille ? Mais il profite de sa situation pour la peloter, alors qu'elle saigne encore... Il allait s'interposer, mais heureusement, l'homme aux deux personnalités avait réagit et certainement rejeté borng. Comment allait-il pouvoir supporter ce monstre si ses agissements contre-nature devenaient trop fréquents.

Ils étaient pire que les hommes qu'ils combattaient.

Un profond dégout lui pris les entrailles. Il allait y avoir des explications à avoir. Même s'il se donner le droit de ne pas toujours obéir aux lois, d'agir comme l'être libre qu'il est, il ne pouvait supporter ces infamies. il ne pourrait rester l'un des leurs.

Mas ce n'était pas l'heure des explications. Pas encore. Pas au milieu d'êtres fragiles et innocents. Il se contenta d'un
« Partons. Retournons en ville. Passons par les égouts que j'ai repéré pour y entrer discrètement. je pense également que nous devons contacter nos supérieurs pour qu'ils leur trouvent un asile.  »

Modifié par un utilisateur dimanche 4 juin 2017 10:23:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Elle sembla étonnée de l’attitude de l’homme… «  Mais mais… lui il veut de moi… je… voulais te remercier, c’est comme ça qu’on fait non ?  »

Elle vit alors la Tisseuse égorger le prisonnier. Elle se redressa et courut en sa direction. «  Non ! Pourquoi t’a fait ça sale pute !  » Elle se dirigeait vers La Tisseuse, crachant ces mots vers le visage de la jeune femme. Clairement les autres anciens esclaves étaient sidérés, et tous pouvaient entendre des murmures… «  Mais qu’est-ce qui lui prend ? Elle est vraiment folle la pauvre… Normal vu ce qu’elle a vécu…  »

Elle les entendait, et des larmes commençaient à monter sur la jeune femme, qui se retourna alors dans toutes les directions «  Vous vos gueules ! Vous ne savez rien, ne comprenez rien, pauvres…. Zignares !  » Elle se mit alors à courir en direction de la caravane dans laquelle elle était, entra dedans…

Celui qui la suit (ou ceux) peuvent lire le spoiler…

Les autres vous entendez un gros crac dans la charrette, comme si quelqu’un avait donné un coup puissant dedans, mais d’une force incroyable.

Araniel avait évoqué de rentrer par les égouts en même temps que l’égorgement du prisonnier. Tous semblaient d’accord et le convoi s’apprêtait à se mettre en route…

Je ne sais pas comment vous préférez, on laisse le rp avec la petite pour après le retour en ville, dans un fil annexe pour avancer sur les 2 en même temps ? Je ne sais pas qui veut interagir avec elle ? Je peux sans problème créer un fil Lydia et faire le retour en ville ici. Dites moi quoi dans le HRP

Modifié par un utilisateur jeudi 8 juin 2017 10:59:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Araniel jeta un regard dur envers ses deux compagnons. celui qui avait tenté d'abuser de la jeune fille et celui qui avait égorgé un prisonnier devant ses yeux. Lorsque la jeune fille courut vers le chariot après avoir invectivé la tisseuse, il la poursuivit

A l'entrée de la caravane, il l'observa casser le fond de la charrette. L'elfe s'approcha d'elle les mains vides bien en évidence pour tenter de l'apaiser
« je désapprouve également les actions de certain de mes compagnons mais je t'en pris calme toi. Tu as subit certainement de viles atrocités mais tu peux être plus forte. Tu dois l'être, sinon tu deviendras comme tes tortionnaires. Viens avec nous, avec moi, et je te promet que je te protégerais sans te toucher. La haine ne doit pas seule guider tes pas. Seule prévaut la justice, et la vengeance peut en découler. »

« Le temps presse. tu dois faire un choix. Viens tu avec nous et tu obtiendras justice. Ou reste seule avec ta haine et elle ne s'apaisera qu'avec ta mort. »

Pour ceux qui suivent la jeune fille avec moi

Modifié par un utilisateur jeudi 8 juin 2017 08:50:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

La voyant filer, il se releva doucement, se frottant la barbe du revers de la main, honteux de sa faiblesse.

« Lui peut être mais c'est moi qui contrôle actuellement. »

Il la vit foncer vers le chariot. Il s'apprêtait à la suivre quand il baissa les yeux et remarqua les taches de sang. Serrant les dents, il fouilla dans ses poches. Impossible de la retrouver... Au bout de quelques instants, il mit la main sur cette saleté de potion. Il sauta dans le chariot et vit Araniel essayer de calmer la fille qui prenait les armes. Et mince... Ça pouvait déraper... Il jeta un coup d'oeil à l'elfe et lut de la reproche dans son regard. Il faudrait s'expliquer. Il se baissa et fit rouler aux pieds de la fille sa fiole.

« Avant toutes choses, boit ça. Tu peux être en colère, haineuse ou ce que tu veux mais il te faudra quand même rester sur tes jambes. Tu n'as aucune raisons de me croire mais je t'assure que cette potion ne fera que soigner tes plaies.  »

Il se tenait cepandant à l'affût, cherchant à voir ce qu'elle voulait faire, ce qui lui passait par la tête.

Quand Richard arrive à la caravane, il ne voit que le dos d'Araniel. Il venait de lancer sa potion aux pieds de la jeune fille quand il se rendit compte qu'elle avait retiré ses vêtements. Ses plaies étaient en partie closes et élue avait un petit sourire gêné. Ses muscles semblaient se détendre et venaient d'être tendus plus que de nature...

Elle est encore pleine de sang mais excepté quelques gouttes aucune plaie ne semble saigner...

Elle commençait alors à enfiler sa chemise de maille faite de mithril et attacha sa lame elfique dans son dos... Son arme semblait mesurer autant qu'elle. Elle s'approcha de la fiole et la tendit à Richard «  Merci mon beau, tu peux la garder ca va mieux  » Elle ne put s'empêcher un petit ricanement de petite fille amusée.

«  Bon on fait quoi?  » Et elle descendit de la charrette.



Pendant ce temps, quelques anciens prisonniers répondirent à la tisseuse «  J'ai entendu parler d'elle, apparemment elle est prisonnière depuis très longtemps, j'ai rencontré quelques esclaves qui m'ont raconté son histoire... Le jouet que certains l'appelaient... Mais personne ne l'a jamais vue...  »

boa

Modifié par un utilisateur vendredi 9 juin 2017 10:02:54(UTC)  | Raison: Non indiquée