Bertanos prend la part de la vente du saphir et la met dans sa bourse.
Il sourit alors à Soleas et commence à se diriger vers leur destination : le bâtiment d'où vient la rumeur des esclavagistes.
« Et bien allons y. Voyons un peu qui tente de colporter cette fausse rumeur. »

La lumière frappant la rue projette la silhouette de Gurdriik sur le vieux pavé, sale et usé par des années de passage et un entretien déplorable. Le nain est grand, très grand pour son espèce, se dressant jusqu’au torse d’un homme adulte. Ses larges épaules lui donnent un air massif, tel un bloc de pierre vivant. Dans son dos se croisent deux javelines et une longue hache parsemée de lettres runique propre au langage nain. Son visage est caché sous une épaisse masse capillaire ocre, sa chevelure et sa barbe soignées se terminent toute les deux par des tresses proprement ajustées et décorées d’apparats argentés. Seuls, deux perles vertes ressortent du faciès du nain, son regard est vif, acéré et trône au dessus d’un nez volumineux.

Posté devant la vieille porte de l'ancien lieu de débauche, Gurdriik observe attentivement l'ensemble de la bâtisse, essayant de trouver la preuve d'une quelconque activité récente aux alentours du bâtiment. Il se dirigea vers le seuil de la porte et met un genou à terre, glissant ses doigts épais sur le rebord du seuil de l'entrée. L'instant d'après, sans même se retourner, il demande à voix haute à ses nouveaux compagnons.

« Bon... On est v'nu vérifié quoi déjà ? C'est quoi déjà son p'tit nom à la ma'mzelle qu'on doit retrouver ? Natoo ? Natalie ? Natalène ?... Natalya ! Ouai c'est ça !... Bref, vous voyez que'que chose de vot' coté ? »

La route depuis Korvosa fut relativement calme et cela faisait deux jours que Dohosa était arrivé à Magnimar. Il s’était pris une chambre à l’auberge. Celle-ci n’offrait pas plus de confort qu’une paillasse d’écurie mais avait le mérite d’être moins odorante. Ceci ne l’empêchait pas de s’endormir paisiblement.

Un bruit léger dans l’escalier. Quelqu’un monte. Deux hommes… une femme …

Bien qu’endormi Dohosa restait en alerte. Ce simple bruit suffit à le réveiller.
Il se leva, se dirigea vers la porte et l’ouvrit brusquement, l’arme à la main.
Devant lui une femme, à l’allure féline, la main levée comme si elle allait toquer à la porte.
Derrière elle deux gardes qui l’escortent.
Il comprit rapidement qu’il n’y avait pas de menace et reposa son arme. Il posa son regard insistant sur la femme, comme pour l’inciter à se présenter, ce qu’elle fit aussitôt : « Bonsoir, Je m’appelle Obialha … »

Elle précisa qu’elle était au service de Sheila Heidmarch, personnalité importante et respectée à Magnimar, et que celle-ci avait entendu parler de lui par les récits de la famille qu’il avait sauvé à Korsova. Récits qui faisaient éloge de son histoire et de ses aptitudes.
Elle lui remettait alors une missive.

Dohosa pris la lettre mais ne prononça pas un mot. Il regardait fixement la femme, la mettant mal à l’aise, jusqu’à ce qu’elle décide de s’en aller.

Il referma la porte de sa chambre et s’empressa de lire le pli. Sheila l’invitait à se rendre au manoir d’Heidmarch, dès le lendemain matin, pour discuter d’une affaire pressente qui pourrait lui apporter la richesse s’ils venaient à s’entendre.
Dohosa se posait bon nombre de question quant aux tenant et aux aboutissant de cette proposition… et la nuit fut bercée par des interrogations successives.

Le lendemain, poussé par sa curiosité et sa soif de réponse, il se rendit au lieu de rendez-vous.
Il fut conduit devant son hôte qui se réjouissait qu’il soit venu.
« Je vais faire vite, j’ai d’autres rendez-vous. » Commença-t-elle.
« Je recherche des hommes tels que vous, des hommes aux compétences particulières pour une mission de grande importance. Je vous propose, contre bonne fortune, de compléter le groupe que je constitue. Un moine, un magicien et sa disciple font déjà parti du voyage. Deux autres barbares devraient les rejoindre pro... »

Dohosa écoutait la femme avec attention jusqu’à ce qu’Obialha fasse son apparition et vienne murmurer quelque chose à l’oreille de Sheila qui répondit en la regardant :
« Très bien, ne perdons pas de temps ! »
Elle porte son regard sur Dohosa et continue :
« Je viens d’apprendre que le groupe se dirige vers la vielle auberge fermée à la recherche d’une certaine Natalya. Si vous désirez rejoindre la quête, c’est maintenant … Obialha peut vous expliquer la route »

D’un signe de la tête il fit comprendre que qu’il acceptait et se mit en route.

Les explications d’Obialha étaient claires.
Deux rustres étaient sur place, surement les deux barbares. Cependant ni prêtre, ni magicien. Peut-être allaient ils arriver.
Il se joignit à ceux déjà présent, silencieux, attendant que ces derniers confirment ou non être missionnés par Sheila Heidmarch.
Il ne fallut pas longtemps pour que le plus petit prenne la parole.
Malgré un accent effroyable et une haleine fétide, un mot ressorti du lot : Natalya.

Plus de doutes possible, c’est le bon endroit.

Modifié par un utilisateur lundi 27 février 2017 21:45:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bertanos approche en compagnie de Soleas etTempérance du bâtiment d'où vient la rumeur des esclavagistes.
Le ciel est dégagé et le soleil brille de milles feux, c'est vraiment un temps comme les aime Bertanos.
« J'aime ce genre de journée, ça me remplit le cœur de bonheur. J'aime tellement le soleil, cette lumière qu'il diffuse.
Enfin, je me laisse un peu trop aller parfois, je vous prie de me pardonner Soleas. »
Le prêtre se reprend alors et commence à tenter de se remémorer les informations que le groupe a collecté sur ce bâtiment.
A part le voyant, on n'a aucune information sur ce batiment...
Voyant le bâtiment se rapporcher, Bertanos reprend ses esprits et tout en se retournant vers Soleas aperçoit trois hommes poster à l'entrée.
« Oula, mais qu'est ce que c'est trois gars font planter devant le bâtiment ? A tout les coups ils sont la pour empêcher les fouineurs d'entrer...
Je crois qu'il va falloir la jouer fine pour leur sous-tirer des informations.
Avançons doucement, peut être que d'autres gros bras traînent dans le coin. »

« Grrrr »
Dohosa ressenti une sensation désagréable, comme si quelqu'un essayait de lui parler intérieurement ...
Instinctivement il scruta les lieux pour en trouver l'origine. Apres quelques secondes il repéra un groupe qui tentait de rester discret ... mais pas suffisamment pour tromper son œil averti. Deux hommes, une femme à priori. L'un d'entre eux semblait le fixer ... avec insistance ... et Dohosa comprit qu'il était en train de lui lancer un sort en vain !

« Dohosa n'aime pas ça ! »
Il se mit à courir en direction du groupe, arme à la main, prêt à en découdre!
Alors qu'il approchait d'eux, un détail étrange attirât son attention. Une tonsure. Tel un œuf dans un nid, elle ornait le crâne de l'homme de droite.
Il repensa alors aux paroles de Sheila : un prêtre, un mage et sa disciple.
Serait-ce eux ? le reste de l'équipe.

Dans le doute, Dohosa stop sa course effrénée à quelques mètres d'eux.
« Vous lui voulez quoi à Dohosa ?!
Parlez avant que je ne m’énerve ! »

Modifié par un utilisateur mardi 28 février 2017 14:34:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'attente des limiers débutants porte ses fruits. L'activité à l'intérieur des lieux depuis quelques minutes note d'une présence plus que suspecte. Mais le remue ménage semble se calmer rapidement, les préparatifs des occupants touchent à leur fin. Il faut agir vite mais avec raison selon le nain. À ce moment, Gurdriik se retourne pour prévenir ses tout nouveaux collègues pour observer une altercation avec des inconnus fraîchement arrivés et se dirigeant vers eux. Saisissant le manche de sa hache entre ses deux mains, il avance d'un pas précipité vers l'attroupement d'un air sévère et observe les attitudes de chacun, se préparant à toute éventualité.

« C'quoi c'bordel ? On a pas l'temps avec des conn'ries !... Les gars qui sont à l'intérieur de c'te bicoque vont pas tarder à s'carapater et pourra dire adieu à not' piste... » Siffle t-il en direction du groupe sans se préoccuper du risque d'informer de mauvaises personnes. Arrivé au niveau de la brute qui a interpellé les nouvelles têtes, le barbare aux yeux verts prend le temps de jauger les trois nouveaux compères et les observe les uns après les autres.

Sont pas taillés pour l'combat eux... Doivent avoir d'autre tours dans leur sac.

« Vous pourrez faire 'mumuse plus tard ! On doit sauver une mam'zelle... Si vous êtes là pour la même chose, va falloir s'décidé maintenant... J'veux pas laisser des gr'dins s'en tirer aussi bien alors qu'on est à deux doigts d'leur tomber sur le pif... »

Modifié par un utilisateur mercredi 1 mars 2017 14:08:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

Soléas ne voit pas de magie sur la porte, et quand il essaie de voir par les fenêtres, celles-ci sont suffisamment épaisses pour ne pas laisser passer son sort. Il n'a par contre pas de mal à déduire un sort de lumières dansantes, car il ne voit pas de lanterne, et il ne voit pas d'autre source de lumière mouvante qui se promènerait seule, sans support. Il y a un "collègue" dans cet entrepôt, surtout quelques minutes suffisent pour s'apercevoir qu'il y a moins d'activité que ce que le bruit laissait supposer au départ. N'importe qui d'autre aurait pu se dire que c'est anormal, mais que ça peut arriver. En tant que magicien, il imagine une combinaison avec une image parlante, mais manquant de détails pour être suffisamment convaincante.

Ils peuvent passer par la porte, ou bien emprunter une des fenêtres. Elles sont suffisamment grandes pour laisser passer quelqu'un, et ne semblent pas suffisamment barrées pour demander un grand effort.

http://www.pathfinder-fr...edirect=1&NS=Parties

Je n'ai pas encore modifié les jetons, mais c'est les extérieurs de la carte, avec l'intérieur en grisé pour indiquer que ce n'est pas complètement sombre, il n'y a qu'une entrée principale.

« Dohosa va te suivre ! » Dit il au nain.
Il se poste à coté de Gurdriik , l'arme à la main, en cas de mauvaise rencontre une fois à l'intérieur.

« Harrrgggg » grogna t'il pour signifier qu'il était prêt pour l'action.

Modifié par un utilisateur dimanche 5 mars 2017 16:06:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

« P'tain c'est l'moment ! YAAAAAAAAA !!! »
Gurdriik fonce sur la porte, sa hache levée au dessus de la tête et l'abat violemment en direction de la serrure.




Si la porte s'ouvre, Gurdriik rentre direct.

Modifié par un utilisateur lundi 6 mars 2017 22:41:35(UTC)  | Raison: Non indiquée