Rang : Habitué
Inscrit le : 13/04/2014(UTC)
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Vous pouvez finir les discussions sur le fil précèdent. Vous n'avez pas à intervenir sur ce fil. Il relate les évènements de la nuit avant votre départ. Il a un but principalement informative (et RP aussi...). Normalement chaque partie est un moment privé pour chaque joueur, d'où les balises de spoiler, mais je n'ai a priori aucune obstruction à ce que vous lisiez les parties des autres joueurs. C'est à vous de voir, si vous la jouez 100% RP n'allez pas regarder si vous voulez avoir une meilleure vision globale des évènements et augmenter vos chances de trouver des indices vous pouvez lire. Comme je l'ai dit c'est à vous de voir les deux solutions me sont égales. Par contre commencer par lire votre partie.Pour Alonso
Alonso, tu passes une nuit calme. Tu es réveillé aux aurores par l'odeur persistante de fleurs alchimiques rares. Le château dort encore et tu décides de te rendre sur place seul.
Tu descends la colline en coupant par les bosquers. C'est la même forêt qu'hier mais, sans doute grâce au cadeau fait par la dryade, tu peux y lire comme dans un livre. Tu sens la vie luxuriante de la forêt autour de toi, trouve ton chemin parmi la dense végétation. Tu te dis que c'est aussi les pouvoirs de l'amulette qui t'ont rendu sensible à cette odeur si lointaine de fleur.
Plus tu te rapproches de la source, plus le parfum t'enivre. Bientôt, tu n'as plus qu'en tête de trouver ces fleurs et des les étudier. Autour d'un ancien kern, ta route hasardeuse croise celle d'un homme aux cheveux sombres et tressés comme les chamanes des tribus Boegars. Ses habits sont originaux même pour un "sauvage", il porte une chemise de patchwork multicolore et un pantalon si épais qu'il pourrait avoir été taillé dans une toile de tente. Il est pieds nus malgré les pierres et les épines au sol. Sur ces pommettes creuses s'affichent deux traits de peinture (ou de scarification comme Sassanos?). Avant que tu n'engages la conversation, il te lance : « J'aime venir sentir les fleurs à l'aube. »
Dans un silence de mort que tu n'oses rompre, il attend, contemplatif, que les rayons du soleil aient fini de réveiller la nature puis il fait mine de partir. Il se penche ramasse des pierres et te les offre, « des ambres et des turquoises, en se formant elles ont enfermé des fossiles, les conserver sur soi est une manière de s'attirer la protection des animaux ».
Au moment où tu saisis les pierres, tu te réveilles dans ton lit. Tout cela n'était tout juste qu'un rêve mais un peu plus qu'un rêve : sur le coffre au pied du lit les pierres posées en vrac, à ta fenêtre un faucon s'est posé. Dans la lueur de la nuit, tu peux voir les étoiles se refléter dans les ambres qui forment ses yeux. Tu comprends que cet oiseau est là pour te protéger.
Pour Clara
Peu à peu la fatigue et le repos procuré par le chant, viennent vaincre l'angoisse et les troubles de la journée. Tu peux faire confiance à Sassanos et sans doute à ton père, dont tu n'as d'ailleurs aucune nouvelle, pour te protéger. TU repenses à ta vie "d'avant" quittée pour l'inconnu de l'aventure, il y a à peine deux jours mais déjà si lointaine. Tu repenses aux rues et aux palais de Ciudalia, mais leur souvenir s'efface déjà. Les chants reviennent comme une réminiscence de ton enfance et de ton adolescence, ravivent les odeurs fleuris des jardins d'été des demeures patriciennes
Tu t'imagines, adulte, revenant dans la Capitale, enchantant toutes les cours de ta voix radieuse. Tu caches ton visage et ton allure sous voiles et dentelles. Qui s'allongent et enveloppent complètement ta silhouette. Tu ressembles à la femme chez qui tu es allée chercher refuge chez les Mastigga. Ta mère donna Lusigna.
Puis le rouge tes robes se mêlent au rouge du sang, tu revois impuissante son assassinat. Y as-tu vraiment assister ou t'imagines tu las scène plus terrible qu'elle ne l'a été.
Quand tu sors enfin de cauchemar, tu te retrouves dans le lit à baldaquin de la grande chambre d'honneur du château. Entre les courtines, tu aperçois la silhouette voilée de ton rêve.
Tu comprends que tu as développé une hypostase qui, sans doute t'aidera, mais te rappellera à jamais le crime dont tu as été témoin.
Ton chant sublime a fait vibrer les lignes arcaniques et ton "identité magique" s'est dédoublée. L'hypostase ne t'apporte aucun bénéfice. Elle n'a pas de présence individuelle (pour le moment) mais tu la sens en permanence. La majorité des autre personnes ne la perçoivent pas. Note sur ta fiche : Première hypostase : Surnom : *tu peux choisir j'avais penser à un truc dans le style de prima donna* Concept : chant. Symbole : voile et dentelle rouge.
Pour Bradil
Tu passes la nuit à veiller les blessés. La plupart ne passe pas la nuit. En prévention leur corps sont brûlés et leurs cendres enterrées dans des urnes en jaspe rouge (réputé pour éloigner le mauvais œil). Seul le fidèle de Boesus te donne de l'espoir, chaque fois que son état se détériore, une prière semble lui redonner courage pour rester encore quelques instants de plus. Tu t'associes à ces prières ne sachant que faire d'autre pour au mieux soulager sa douleur. Finalement tard dans la nuit, tandis que les fièvres et convulsions de ton patient se calment et qu'il trouve un semblant de repos tu t'effondres à coté de lui, exténué par la journée.
Dans ton sommeil, tu rêves des petits papiers que tu as manipulé. Les écritures s'emmêlent dans un brouillon onirique. L'encre s'étale, tache les parchemins, prend la forme de caractère inconnu, avale la langue qu'elle contenait, pour ne plus être qu'un long courant noir et sombre sur la feuille. L'encre a une vie propre comme la maladie qui les ronge, comme le sang de ceux dont tu as coupé la tête.
C'est une bouche dessinée par l'encre qui a prononcé cette phrase. Quand tu t'approches pour la toucher le flot s'enfuie face à ta main, court sur le papier et vient se reformer en un tableau étrange . Le buste d'un homme emprisonné dans un fourmilière gigantesque. Il a deux cornes de taureaux symbole du dieu Boesus qui sortent de la tête, descendent le long de son dos et le lie à sa prison végétale.
Autour des hommes à tête de chouette dansent en cercle. Tu ne connais aucun rituel de la sorte mais une énergie se dégage de ce dessin qui bouge par à-coup. Le rythme saccadé de la danse fait écho au râle du fidèle de Boesus qui s'accélère.
Cette plainte te tire de ton sommeil. Le soleil est déjà levé tu as à peine le temps de te lever que ton dernier patient agonise.
Pour Karla
Malgré la chaleur latente du printemps dans les premières heures de la nuit, un feu ravive la couleur de la pierre de ta chambre. De ce feu se dégage un une agréable odeur de tabac soufré, une odeur lourde qui entraîne ton esprit aux frontières de la perception.
Sur ta table un libre épais à la couverture de cuir bleu "Le secret du cabinet des fées". Ce livre, qui t'est inconnu, t'évoque un recueil d'une quarantaine contes et légendes des quatre coins du vieux royaume "Le cabinet des fées". Il n'est pas un spectacle pour enfant, un livret d'opéra féerique, une superstition moderne qui ne trouve ça source dans "Le cabinet des fées". Certains contes sont documentés historiquement comme l'histoire de la plante qui a rendu fou le premier empereur de Ressine ou la flèche de l'enfant qui a tué le dieu roi Leodegar I. D'autres, comme les histoires de monstres et de créatures magiques, sont supposés être de simple construction de l'imagination fertile des conteurs mais avec ce que tu as vu depuis quelques jours tu ne sais plus bien ce qui participe du réel.
Cet intriguant livre bleu ne contient que trois fabliaux, toutes agrémentés de magnifiques illustrations et aux enluminures proche de l'orfèvrerie. Les lettrines sont un spectacle filant de courbes et de feuillage illustrant les trois épisodes relatés dans l'ouvrage.
Chacun fait état d'un épisode plutôt récent du Preussois (région de Bourg Preux). En toile de fond l'apparition et l'affrontement d'êtres surnaturels et métamorphes. Comme des hommes hiboux ou des hommes lièvres.
Modifié par un utilisateur dimanche 23 octobre 2016 15:13:04(UTC)
| Raison: Non indiquée
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