Quand la tête de l'homme explosa comme une citrouille, et qu'il s'écroula pissant le sang des oreilles, de la bouche et du nez. Zatqualmie eut un deuxième mouvement de recul. Il regarda le grand humain avec la joue balafrée qui "tait partit avec eux sur les traces du Seigneur-Charognard en inclinant la tête, mais qu'elle était cette brute?

Il hocha la tête négativement et se retourna vers la tente. "J'espère que là dedans, il y aura des indices."

Modifié par un utilisateur mercredi 26 janvier 2011 20:05:30(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'homme avait reçu un coup extrêmement puissant qui l'avait assommé de suite. En fait, s'il était certain qu'il était hors d'état de nuire pour l'instant, la question était plutôt de savoir s'il allait se réveiller un jour car, si le guerrier l'avait frappé du plat de la lame, il n'en avait pas moins mis toute sa force dans le coup… et il y avait une limite à ce qu'une tête humaine pouvait supporter.

Chacun des gardes portait une épée longue de belle qualité, une arbalète et une cotte de mailles. Il y en avait sans doute pour une petite fortune en équipement… mais, sans chariot, il aurait été difficile de tout véhiculer et, surtout, vu la mission qui avait amené les aventuriers ici, ce n'était sans doute pas une très bonne idée de se surcharger.

À l'intérieur de la tente se trouvaient cinq couches. Quatre d'entre elles étaient de simples sacs de couchage placé sur le sol mais la cinquième, qui se situait au fond de la tente, était constituée de plusieurs couvertures. Et, à côté de cette couche, les aventuriers trouvèrent un sac de voyage. Il contenait principalement des habits et quelques effets personnels mais, dans le fond, ils trouvèrent un petit calepin noir. Visiblement, il s'agissait d'une sorte de carnet de notes ou de journal de voyage que tenait la femme qui accompagnait les gardes.

Les premières notes y avaient été écrites quelque deux semaines plus tôt, quand elle était partie d'Espestis en compagnie de "quatre fidèles" afin de répondre aux songes que la Mère des Bêtes lui avait envoyés. La plupart des textes décrivait les difficultés du voyage, la traversée de la frontière puis les progrès dans les canyons des pics Audacieux, mais, de temps en temps, les notes faisaient des allusions à ces songes qui, visiblement, hantaient les nuits de la prêtresse (du moins, certains de ses nuits vu que, dans certains passages, elle s'étonnait d'avoir pu dormir calmement plusieurs nuits de suites sans recevoir de songes).

Le carnet ne contenait pas de descriptions précises des songes en question mais, en recoupant et en interprétant certains passages, il était possible de déterminer que c'était les songes qui avait poussé la prêtresse à prendre la route pour réparer un terrible blasphème. Le texte faisait allusion à un seigneur gnoll (sans doute le Roi-Charognard) qui aurait renié la Mère des Bêtes pour se tourner vers Rovagug après avoir reçu la "bénédiction du dieu destructeur". La prêtresse y indiquait aussi que les songes lui avaient appris que les gnolls de ce seigneur gnoll hérétique s'adonnaient à des expériences interdites en imitant un rituel de transformation sacré auxquels seuls les fidèles de Lamashtu pouvaient prétendre (d'après le culte de la Mère des Bêtes). C'est visiblement pour trouver et exécuter ceux qui aidaient le Seigneur-Charognard à utiliser ce rite sacré. Le carnet ne décrivait pas comment elle comptait procéder cependant.

A défaut d'avoir un interlocuteur auprès de qui obtenir des renseignements, le groupe avait maintenant les coudées franches pour inspecter le campement et fouiller les morts. Marian répugnait à effectuer cette dernière tâche, mais elle s'avérait nécessaire pour assurer leur survie et emmagasiner le plus de connaissances possibles sur leur futur adversaire.

Si la fouille des gardes n'avait pas amené beaucoup de nouveautés - après tout il ne s'agissait que de guerriers qui n'avaient que leurs muscles pour eux - celle de la tente fut un peu plus productives. Il apparaissait que le Seigneur-Charognard s'était détourné de Lamashtu pour frayer avec Rovagug. D'après ce que Marian avait cru comprendre des écrits de la jeune femme, ce dernier avait approché le Seigneur-Charognard d'une manière ou d'une autre pour faire accroître sa puissance et sa position dans la région. Ce revirement de la part du roi des gnolls expliquait aussi son accointance avec les prêtres de l'Antre de la Bête. D'après l'idée qui se faisait jour en lui, Marian estimait que Rovagug se servait du Seigneur-Charognard pour des desseins plus grands. Ce n'était là qu'une étape dans un plan de plus grande ampleur. Et Marian s'imaginait que les Templiers des Cinq-Vents auraient pu repousser une première tentative.

Marian fit part de ses réflexions à ses camarades. Il se trompait peut-être dans l'interprétation qu'il faisait des lignes écrites par la prêtresse qui gisait maintenant à leurs pieds, mais si cela était le cas, ses compagnons les plus érudits le détromperaient peut-être plus facilement.

« Maintenant que nous avons regardé tout cela, allons jeter un oeil à ce que portait la prêtresse. Elle n'en aura plus besoin là où elle est, mais peut-être que nous trouverons sur elle des choses utiles. Zat, je t'ai entendu parler de mithril tout à l'heure, est-ce tout ce que tu as pu voir sur elle ? » Comme il questionnait le gnome, Marian se mit à fouiller consciencieusement la défunte, dans l'espoir de trouver quelque chose qui puisse servir au groupe.

Modifié par un utilisateur vendredi 28 janvier 2011 16:38:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Brani était resté en retrait pendant la discussion avec le mercenaire et la mise KO de ce dernier. Il avait l'habitude des interrogatoires et des actes de violence et n'avait pas paru particulièrement surpris ou réprobateur. Il s'était contenté de fouiller rapidement les corps et vérifier que les dragonnes étaient mortes.
La discussion sur Lamashtu et Rovagug le laissait indifférent. Il savait que les gnolls vénéraient Lamashtu mais que le Roi-Charognard ait choisit Rovagug comme dieu ne l'émouvait pas davantage que ça. Et encore moins que des suivants de Lamashtu soient parti en croisade pour venger l'affront fait à leur déesse.

« Il n'est plus une menace, on peut le laisser partir » se contenta-t-il de répondre à la question d'Asham.

« Tu vas voir qu’on va finir par me reprocher de ne pas l’avoir taper assez fort  » s’exclama le guerrier avec un sourire, suite au parole d’Asham.

Malgré ses airs bravache, le guerrier était ennuyé devant les regards indignés de certain de ses compagnons. Il aurait fallu qu’il fasse quoi ? Rien ?

« Faut pas croire que j’prenne du plaisir à saigner des gnolls et des fanatiques de la Mère des Monstres, mais comme le disait mon vieux père, on ne fait pas toujours c’qu’on veut dans la vie. J’veux bien le laisser crever dans le désert avec son crâne tout fracturé. Avec un peu de chance, il mettra moins d’une journée à y passer. Mais on peut aussi faire preuve de miséricorde et lui épargner cette douloureuse agonie. C’est vous qui voyez !

Moi, réfléchir, ça ne m’a jamais réussi. Alors je vous laisse penser pour moi les gars.  »

Peu importait du sort de l'homme inconscient au pied du gros guerrier, pour le gnome. Non pas qu'il soit insensible à la souffrance, mais le groupe avait déjà trop trainait. Il fallait poursuivre le chemin tant qu'il faisait encore jour.

« "Ne serait-il pas préférable de cacher les restes du combat? Si des fois des patrouilles du Seigneur-Charognard passe par là. Dans tout les cas il serait bien de continuer notre chemin vers le repère des gnolls." »

Un 2éme soins, plus léger, vient soigner le bretteur.

Brani effaça ses traces ainsi que celles de ses compagnons pour faire croire que seul, un groupe de voyageurs s'étaient fait attaqué par des dragonnes. Il ajouta également une empreinte de dragonne supplémentaire pour faire croire que les monstres ailés avaient été victorieux et que l'un d'entre eux s'était envolé.

Je fais 20 sur mon dé pour un résultat de 31 (ou 33 si on considère que le bonus de +2 pour suivre/identifier les traces compte)