e jour fixé pour le départ vers la montagne Pâle était finalement arrivé. Pendant la semaine qui avait précédé, les aventuriers avaient tenté de trouver quelques informations sur leur destination et rassemblé diverses provisions et objets qui auraient pu leur être utile pendant leur trajet. Pour les aider, Hadrod et Hadrah, les "gens à tout faire" de l'expédition d'Almah, qui s'étaient installés eux aussi à Kelmarane dans une petite ferme dans la vallée en contrebas, non loin de l'exploitation de Zatqualmie, étaient venu leur amener une chèvre.

Hardod la présenta comme la plus docile du lot. La chèvre était un animal utile, qui pouvait servir à la fois de bête de somme (pour un poids raisonnable) et de réserve de nourriture (tant de lait que de viande). De plus, elle avait l'avantage d'être assez mobile en montagne et de se contenter de manger quelques verdures trouvées ici et là.

D'après les cartes sur lesquelles les aventuriers étaient parvenus à mettre la main, la première partie de leur voyage consistait à suivre la rive de la rivière Pâle, celle-là même qui coulait tout près de l'ancienne maison portuaire qui était devenue leur manoir.

Après trois bonnes journées de voyage, il leur faudrait ensuite changer de direction car, plus haut, la rivière Pâle prenait la forme de plusieurs cascades dont il n'était pas certain qu'il était facile de les remonter à pied. Ils devraient donc partir vers le nord et suivre un passage que les explorateurs avaient appelé "canyon blanc" et qui serpentait à travers les pics Audacieux jusqu'au nord de la montagne Pâle.

Une fois arrivés là… eh bien ils devraient improviser et sans doute tenter de prendre de l'altitude pour découvrir l'emplacement exact de l'Antre de la Bête, dont ils savaient seulement qu'il se trouvait sur la face ouest de la montagne Pâle. Puis ils devraient se charger de trouver un moyen d'étudier les lieux et de s'y insinuer d'une manière ou d'une autre. Leur mission sur place restait plus ou moins vague : allaient-ils éliminer purement et simplement le Seigneur-Charognard ou se contenter de vérifier les dires du faux prêtre ?

Trouveraient-ils également des réponses aux autres questions qui les occupaient : Que venait faire Zayifid dans toute cette histoire, et pourquoi cette mise en garde ? Quel jeu jouait le génie ? Tout cela avait-il un lien avec les étranges légendes qu'Immeghar avait découvertes dans les tomes anciens du monastère de Néthys ?

La première partie du voyage les emmena vers le nord des vastes plaines verdoyantes où de nombreux champs de pesh et plusieurs fermes s'étaient installées au cours des derniers mois. Une bonne heure après leur départ de la ville, ils arrivèrent au dernier poste de garde qui délimitait l'espace surveillé par les gardes de Kelmarane. Une fois de plus, il était temps de pénétrer en territoire inconnu.

C'est tout naturellement Brani qui prit la tête du petit convoi. Malgré sa taille et sa robustesse, le rôdeur semblait se déplacer avec une certaine grâce et même une certaine agilité sur les rives rocailleuses de la rivière Pâle. De temps en temps, il s'arrêtait pour repérer le passage le plus facile, se rapprochant tantôt de la rive, s'en éloignant tantôt vers les pentes qui bordaient la vallée. Repartir ainsi en voyage était un peu éprouvant après les nombreux jours que les aventuriers avaient passé en ville, mais il y avait également comme un sentiment d'aventure, une excitation, une impression de liberté enivrante qui les poussait toujours à faire un pas de plus.

Les hauteurs de Kelmarane disparurent bien vite derrière les pics qui bordaient la vallée de la rivière Pâle et, bientôt, les voyageurs se retrouvèrent comme coincés dans une vallée ceinte de quasiment tous les côtés par des sommets élevés. Malgré tout, un seul et unique sommet, bien plus grand que les autres, restait constamment en vue au loin. C'était là un point de repère bien pratique, mais également une sorte d'ombre gigantesque aux dangereuses promesses, car il s'agissait de la montagne Pâle. Et, même si la première journée de voyage fut paisible et tint plus de la ballade que de l'expédition, il ne fallait sans doute pas oublier qu'ils étaient entrés en territoire dangereux, dans une contrée sauvage et brutale infestée de gnolls et d'autres créatures tout aussi dangereuses.

Peu à peu, l'horizon se para d'une robe orangée et les derniers rayons du soleil disparurent derrière les crocs acérés des pics Audacieux. Brani s'arrêta et montra un endroit qui semblait paisible et propice à l'établissement d'un campement. C'était une sorte de petite plaine verdoyante située à une vingtaine de mètres de l'eau. L'endroit était légèrement surélevé mais une sorte de petite bouquet de cinq ou dix arbres permettait d'y monter la tente à l'abri des regards trop indiscrets.

En sortant de Kelmarane, Brani avait demandé à ses compagnons de l'attendre quelques minutes.
Il était partit dans les collines rocailleuses qui entouraient la ville et était revenu avec un caracal, un petit félin appelé aussi lynx du désert. L'animal est encore jeune et n'avait sans doute pas encore atteint sa taille adulte.

« C'est un jeune mâle que j'ai trouvé auprès de sa mère morte il y a quelques mois » précisa le nain. « Je l'ai apprivoisé et lui ai appris à chasser, pister, explorer et attaquer les gnolls. Il est encore un peu sauvage mais pas méchant si on ne l'embête pas bien sur. Son nom est Yshar.  »

Le lynx se tenait au pieds du ranger, les oreilles dressées, regardant les aventuriers d'un œil calme mais méfiant.

Pendant le trajet, Brani n'avait pas prononcé beaucoup de paroles, se contentant de donner des informations pratiques et utiles de temps à autre. Une ou deux fois, il lui était arrivé d'aller reconnaître un endroit difficile ou propice à une embuscade et il était revenu à chaque fois en annonçant que le passage était sans danger.

A la fin de la journée, il s'éclipsa et revint en disant qu'il avait trouvé un endroit favorable pour passer la nuit. Il donna un ordre à Yshar qui disparu aussitôt puis se mit à s'occuper des préparatifs du camp.

Modifié par un utilisateur lundi 13 décembre 2010 23:36:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Pendant tout le trajet, Ash s'était tenu fort discret.

Il ne connaissait pas encore bien l'équipe qu'il venait de rejoindre, mais il était sur que c'était avec eux que Sarenrae voulait qu'il soit.

Pièce de dernier minute dans cette équipe porteur de tant d'espoir pour la région, il ne savait pas grand chose de la quête qu'il entreprenait. Tout juste avait-il compris qu'un curieux " Roi-charognard" semblait mettre en péril la nouvelle éden de Kelmarane et que celui-ci, sombre bête, se trouvait dans la montagne pâle.

Ces nouveaux compagnons avaient été pour le moins surpris quand il avait demander à les rejoindre au moment ou ils quittaient la ville.

« Mon chemin est avec vous, j'ai appris que vous partiez pour un long et dangereux voyage. »

Il émanait de se jeune homme une telle exaltation, qu'il était difficile de lui résister. Certains objectèrent bien qu'ils ne le connaissaient pas.Mais il balaya l'argument d'un imparable.

« Vous apprendrez à me connaître et si jamais vous me trouvez inutile, m'abandonnerez en chemin...Je sais me débrouiller.

Les autorités de la ville m'ont dit que votre mission était de la plus haute importance. Et j'ai été guidé vers vous par les étoiles et les songes...Ne craignez rien. Nous parlerons au campement du soir. »

Durant le trajet, ils purent constater qu'il ne serait en tout cas pas une gène pour le voyage. Marchant d'un pas sur et constant, anticipant quelques danger de la nature et semblant ne pas le moins du monde affecté par la chaleur malgré la cuirasse qu'on pouvait deviner sous ses amples vêtements.

Et pourtant, il est évident qu'il voit difficilement, ses yeux semblant voilé de lumière.

Quand vient le moment du campement, il sort une tente et de quoi manger. Ration facilement conservée et bien empaquetée.

Une courte prière à Sarenrae. Est suivit d'un grand sourire alors qu'il vient d'enlever sa protection du visage.

« Solide que le guide que nous avons la. »

La journée avait été longue et difficile. Malgré son passé d'explorateur de pyramides, Marian n'était plus habitué à marcher si longtemps sous le soleil brûlant de la région. De par son activité commerciale de ces derniers mois, il avait finit par prendre le rythme des marchands, cherchant l'ombre et le rafraîchissement aux heures les plus chaudes de la journée. Mais ne voulant pas passer pour un de ces nobliaux qui se poussent du col pour mettre en avant leur soit-disant courage et qui se plaignent à chaque égratignure, il fit contre mauvaise fortune bon coeur et ne dit mot. Souffrant intérieurement de ce que la nature de la région ne leur offrent pas plus de répit. Il reçut même avec joie les bienfaits de l'eau invoquée par Immeghar.

Lorsqu'ils s'arrêtèrent au soir au bord de la rivière, il aida à l'édification du campement du mieux qu'il put, puis il alla avec une joie non dissimulée se jeter à l'eau pour se rafraîchir. Une fois ses ablutions terminées, l'Osirionnais retourna au campement pratiquement au moment où Brani revenait de sa petite inspection des alentours.

Prenant la suite du rôdeur, Marian se proposa pour prendre en charge les deux heures suivantes. il avait certes besoin de sommeil, mais si celui-ci était entrecoupé lui était moins gênant que pour ses compagnons qui devaient méditer ou réfléchir longuement au matin.

Pendant qu'ils s'installaient, Marian avait discuté avec les deux membres du groupe qui s'étaient joints à eux à leur départ de Kelmarane. A ce moment, il avait vu d'un bon oeil ce renfort. Il s'agissait visiblement de guerriers aguerris et, en comptant Brani et lui-même, ils avaient maintenant une force de frappe non négligeable - sans occulter l'apport que pouvait leur fournir Immeghar et Zatqualmie dans leurs domaines respectifs.

Après les amabilités d'usages, et faces aux questions sur l'histoire de Kelmarane qui semblaient intéresser les deux hommes, Marian se mit à leur raconter ce qu'il en connaissait, et surtout ce qu'il y avait fait.

« A l'origine était un groupe de six personnes, humains et gnome, qui se trouvèrent réunis sous la férule d'Almah avec pour mission de libérer Kelmarane de la domination des gnolls. Depuis ce temps, certains ont quitté le groupe et d'autres, dont votre serviteur, s'y sont adjoints. En fait, du groupe originel, seul Zatqualmie est resté. Sans doute se sent-il investi d'une mission sacré auprès de Saint-Vardishal ? Je le laisserais répondre lui-même sur ses motivations intimes, je ne les connais pas et elles ne me concernent pas. Pour en revenir à notre histoire, ils étaient donc six personnes à avoir pour mission la libération de Kelmarane. D'un point de vue tactique, il était inconcevable d'attaquer la cité de front, sans l'avoir d'abord observé et sans se ménager un lieu de repli sûr.

C'est dans cette optique qu'ils investirent en avant-garde le Monastère de Saint-Vardishal, alors en ruine et occupé par des mwangpis - il me semble que c'est ce nom là. A l'intérieur, ils y découvrirent des fresques et un livre relativement biens conservés relatant le combat entre un groupe de djinns appelés Templiers des Cinq Vents et un efrit du feu. D'après ce que j'ai pu en comprendre, le combat fut âpre et long et se termina par la victoire des Templiers. Mais je pense que sur ce sujet, Immeghar et Zatqualmie pourrons vous en dire un peu plus.

Une fois que le monastère eut été nettoyé de ses occupants, Almah et sa troupe s'y installèrent et ils l'utilisèrent comme avant-poste pour préparer l'attaque qui permettrait la libération de Kelmarane. Celle-ci fut longue, émaillée d'escarmouche destinée autant à affaiblir ses défenses qu'à nous donner des informations sur les forces d'occupation. Et celles-ci furent à la hauteur de nos espérances. C'est à ce moment là que nous eûmes vent pour la première fois de l'Antre de la Bête et de ses prêtres, du Seigneur-Charognard et de Kardswann. Lorsque l'assaut final fut décidé, nous nous infiltrâmes silencieusement jusqu'au milieu de la basse ville dévastée et y tendîmes une embuscade au gros des troupes. Ne nous sentant pas suffisamment armés et reposés pour attaquer directement la tête de la ville, nous nous sommes alors réfugiés dans le temple de Sarenrae où un prêtre déchu de la déesse essaya de nous faire passer de vie à trépas. Mais ses manigances échouèrent sous les coups redoublés d'Ahmed, notre guerrier, et d'Anthéus. Nous y passâmes le nuit et décidâmes le matin suivant de nous attaquer au marché-arène, véritable lieu de pouvoir de la cité.

Ici aussi le combat fut compliqué. Les ennemis étaient en nombre et leur maître puissant. Mais nous pûmes en venir à bout sans détruire complètement l'âme de celui qui les dirigeait. Il s'agissait de Kardswann et nous souhaitions en apprendre davantage de sa bouche. Il nous fit rapidement comprendre qu'il était sous la domination d'une force maléfique terrée sous le temple - ce que nous confirma par la suite Garavel, conseiller d'Almah et représentant des Maîtres du Pacte. Notre objectif suivant fut donc de débarrasser définitivement la ville du danger tapis dans ses profondeurs. Malheureusement, certains de nos camarades d'alors décidèrent de ne pas nous suivre et de partir vers d'autres horizons. Ne pouvant investir la crypte avec le petit nombre que nous étions, nous avons alors laissé passé quelques mois, le temps de trouver les personnes idoines pour nous accompagner. C'est ainsi que nous ont rejoint Immeghar et Aliya - qui est elle-même repartie vers l'Osirion une fois sa mission accomplie. Là aussi nous avons dû batailler ferme contre une créature diabolique capable d'avoir une emprise mentale sur le moindre d'entre nous. Ce n'est que grâce à l'ingénuité et à la prévoyance d'Immeghar et de Zatqualmie que nous avons pu lui résister et finalement en venir à bout.

Lorsque toute menace fut écartée, nous décidâmes de réveiller Kardswann et de lui poser quelques questions. Mais il n'avait finalement que peu à nous apprendre - ou peut-être ne voulait-il pas nous en dire plus - si ce n'est qu'il nous confirma son ancienne appartenance aux Templiers des Cinq Vents et à nous en dire un peu plus sur leur histoire. Là encore, nous avons passé quelques mois heureux, développant chacun les activités que nous nous étions choisis pour le bien de la cité, repoussant de temps à autres quelques faibles tentatives des gnolls pour nous repousser. Mais la ville a tenu bon et elle est maintenant presque redevenue avant qu'elle ne tomba sous le joug de la maléfique créature qui hantait sa crypte.

il y a quelques semaines - le jour même de l'arrivée de Brani d'ailleurs - un soit-disant prêtre de Sarenrae est venu trouver le conseil de la ville pour l'avertir du danger que représentait le Seigneur-Charognard. Grâce à la perspicacité de Zatqualmie et à l'aide de Vardishal - dont l'essence coule dans ses veines - il put confondre le prêtre et le forcer à révéler sa véritable nature. Il s'agissait en fait de Zayfid, un autre des Templiers. Avant que ce dernier ne s'évanouisse dans les airs, il eut le temps de nous avertir qu'attaquer l'Antre de la Bête et le Seigneur-Charognard ne serait pas de tout repos. Et d'après ses derniers mots, m'est avis que nous sommes amenés à le retrouver un jour ou l'autre. J'espère que ce ne sera pas dans l'autre camp. »

Se tournant vers ses deux plus anciens compagnons, l'Osirionais ajouta « Mes amis, voyez-vous d'autres choses à ajouter ? »

Hash avait écouté tout du long et avec attention l’histoire narrée par le jeune bretteur. Sans l’interrompre, il avait parfois répété certain nom avec un air de connaisseur « Des mwangpi, bien sur… Des Djinns, des Templiers des Cinq Vents et un efrit du feu, je vois… Seigneur-Charognard… Ah oui, Kardswann bien sur…Ah ! Le fameux Vardishal… Zayfid

Bon, j’ai pas tout compris, mais c’est pt’ête pas nécessaire de m’en dire plus. J’ai parfois la calebasse qui chauffe un peu quand je réfléchis trop. Mais sinon, votre Seigneur des Bêtes, là, c’est un Gnoll ou c’est autre chose ?  »

Modifié par un utilisateur mercredi 22 décembre 2010 23:05:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

Immeghar avait profité des journées de marche pour fournir à leurs nouveaux compagnons un certain nombre d'informations. Il semblait que même la chaleur ne parvenait pas à faire tarir le flot de paroles de l'adepte de Nethys.

Au cours de ses innombrables explications et spéculations, Immeghar jetait de fréquents coups d'œil vers Hash, comme pour s'assurer que cet homme bestial et frustre parvenait à comprendre les propos qui étaient échangés...
Diantre, j'espère qu'il est plus percutant avec cet espèce de rasoir géant attaché dans son dos que dans ses propos...

Ainsi, les nouveaux venus apprirent-ils qu'Immeghar était entré en possession d'anciens parchemins qui décrivaient la lutte entre des armées de djinns menés par une princesse djinn et des hordes d'efreets menés par Jhavûl. L'une des théories les plus intéressantes d'immeghar supposait que les efreets étaient des émissaires de Rovagug, dans son principe le plus abstrait de propagateur de chaos. Certes les trois heures de démonstration qui avaient conduit à cette théorie avait été passablement assommantes pour le commun des mortels...

Les deux jours furent ainsi ponctués de longues démonstrations et de spéculations inventives, ... difficile de déceler l'information de la théorie dans les propos d'Immeghar.

Ce que Brani avait considéré comme une simple expédition pour se débarrasser d'un leader gnoll cachait en fait toute une histoire de djinns, d'efrits, de princesse génie et d'émissaires de Rovagug.

Il avait écouté silencieusement les explications sur les événements qui avaient précédés la libération de kelmarane et sur les récits des Templiers des Cinq Vents dont l'un des membres avait fait son apparition en même temps que lui dans la salle de réunion du marché-arène.
« Alors, ce prêtre était donc un génie, un djinn ? » avait-il demandé d'une voix surprise lorsque Marian avait mentionné cet épisode.
Il avait toujours cru que ces être étaient plus ou moins légendaires et savoir qu'ils pouvaient intervenir dans leur équipée rendait tout de suite les choses plus incertaines et peut-être plus inquiétantes.

Il méditait la-dessus quand Asham lui parla de sa capacité à s'élever dans les airs ce qui accru son étonnement d'un cran mais il fit de son mieux pour n'en rien montrer et lui assura qu'il y penserait si cela pouvait aider à franchir un obstacle.

Quand la discussion en vint au Canyon Blanc et comment le traverser au mieux, Brani proposa, pour les passages les plus risqués, de partir systématiquement en reconnaissance avec son caracal apprivoisé.

Modifié par un utilisateur dimanche 26 décembre 2010 23:34:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Ben comme t’as sans doute déjà dû le remarquer, Brani, on ne peut pas dire que je sois du genre discret. Mais si je traine trop derrière, comme je ne suis pas non plus un rapide, je ne vais pas pouvoir t’être d’une grande aide si tu tombes sur du vilain. Les armures, s’est bon pour encaisser les gnons, mais c’est sur que ça fait du boucan. Mais pour la tactique, je m’en remets à vous les gars. Vous dites, j’exécute.  » Fini-t-il avec un grand sourire.

Et c’est vrai que Léopold n’était pas du genre discret. Outre les raclements constants de son armure lorsqu’il se déplaçait, il pestait souvent dans sa barbe et avait même tendance à marmonner tout seul. Il se retrouvait également fréquemment distancé par le groupe. Mais une fois au camp, par contre, il était toujours prêt à aider, même s’il brassait plus souvent du vent qu’autre chose. Le bougre était certes rustre, mais sa compagnie n’était finalement pas vraiment désagréable.

« Au fait Asham… Ton truc pour la chaleur, c’est épatant. Merci gars.  »