Le Shoanti, un marin nommé Hogœrwen’r, en avait terminé avec les fruits de mer, aussi Tiriji s'intéressât elle aux passager que son coup de cor de guerre n'avait pas réussit à réveiller. Elle se dirigea vers la plus proche en I13 pour l'examiner.

l'état fiévreux est compté

Après le carnage, Hogo tourna le dos à la mer et fit quelques pas vers la jungle. Le sol montait légèrement et le sable cédait peu à peu la place à une végétation de plus en plus abondante. Il resta là pendant quelques longues secondes à scruter l'orée de la jungle. Il n'était pas possible de voir très loin, à cause de la densité du feuillage, mais le Shoanti put deviner une espèce de colline plus loin à droite. Il était loin d'être familier avec ce genre de végétation, aussi ne put-il absolument pas estimer les distances. Quoi qu'il en soit, il ne repéra aucune menace imminente en provenance de la jungle. Ceci dit, comme tous les autres voyageurs, il avait déjà entendu parler des terribles créatures qui y habitaient, ce qui le portait naturellement à rester sur ses gardes.

Azhuran se redressa péniblement et observa les environs. La lumière du soleil lui blessa les yeux, aussi prit-il tout son temps pour s'habituer à cette clarté. Autour de lui, plusieurs personnes s'agitaient ; il n'était pas seul. Il garda les yeux fermés quelques instants. D'où lui venait cette nausée ? Que s'était-il passé ? Il se souvenait être à bord, sur le Jenivère, c'était le soir, l'heure du repas… et puis… le flou. Et maintenant, il se retrouvait ici sur une plage ? À bien y regarder, ses habits n'étaient pas si mouillés que ça. En fait, ils étaient même plutôt secs… (le danger de supposer des choses)

Sokiba elle aussi prit conscience de la situation. Elle aussi ressentit des nausées et des interrogations, mais elle se porta immédiatement au secours de la personne la plus proche qui n'était pas encore réveillée. C'était la demi-elfe montée à bord du Jenivère à Port-Péril. Sokiba n'avait croisée la demi-elfe à l'air sévère que quelques fois au cours des derniers jours, principalement lors des repas. Elle avait entendu parler de l'altercation qui avait eu lieu sur le pont entre elle et un des marins. La demi-elfe était d'allure assez athlétique. Elle avait des cheveux courts et sombres, la peau matte et des yeux d'un bleu puissant. Contrairement aux autres personnes présentes, elle portait une armure de cuir. Sokiba remarqua également que la demi-elfe sentait l'alcool. La jeune demi-elfe se réveilla assez rapidement. Elle eut comme une réaction de recul en voyant quelqu'un penché sur elle, mais elle dut bien vite se tourner sur le côté pour laisser libre cours à la soudaine envie de vomir.

Le jeune tianais, quant à lui, se mit à examiner les traces qu'il avait aperçues dans le sable. Mais sa tête tournait encore (-2 car fiévreux) et il avait du mal à se concentrer. Il parvint toutefois à remarquer plusieurs traces de pieds correspondant à des allées et venues ainsi que de sillons dans le sable qui menaient du bord de l'eau jusqu'à l'endroit où les voyageurs s'étaient réveillés et qui laissaient penser que quelqu'un… ou quelque chose… les avait traînés sur le sable.

Tiriji elle aussi se dirigea vers l'un des passagers encore inconscients… elle reconnut facilement le gnome aux histoires folles, aux commentaires acerbes et aux habits toujours impeccables. Ce n'était plus vraiment le cas à ce moment-là cependant : il était silencieux et ses habits n'avaient pas l'air aussi frais et propres que d'habitude. Le gnome aux cheveux blonds portait également un petit bouc proprement taillé. Les soins prodigués par Tiriji n'eurent pas un effet immédiat mais, quelques minutes plus tard, il se mit à bouger et à se réveiller lentement.

Mais si nous avions fait naufrage, ne devrions nous pas être tous dispersés un peu partout sur cette plage? Et pourquoi nos affaires sont elles ainsi entassées en un même lieu? Tout cela n'est pas normal...

« Ami Forgefeu, je ne serai pas si rapide à parler naufrage, à votre place. Ne vous parait il pas étrange que nos habits soient secs et nos affaires proprement entassées si commodément prés du lieu où nous sommes tous rassemblés? Et bien que je ne soit pas physicienne, le léger malaise que je ressent en ce moment et l'absence de souvenirs d'un quelconque problème sur le navire me donnerai plutôt à penser que nous avons été drogués puis déposés sur ce rivage pour des raisons que j'ignore encore totalement, mais peut être que ce que semble examiner notre jeune ami dans le sable lui permettra de nous apporter un bout de réponse? »

Si certains des naufragées avaient réussit à se remettre de la fièvre qui les habitait depuis leur réveil sur cette plage, il n'est pas certain que l'effort fait pour comprendre les longs discours de Tiriji ne les y replongeât.

En tout cas, les voyageurs semblant tous reprendre conscience Mais pourquoi revenons nous à nos sens à peu près tous en même temps, si ce n'est que nous avons été drogués?, la gnominette se dirigea vers le tas d'affaires pour voir ce qu'il été survenu des siennes.

Après un rapide coup d’œil, le Garundais se remettrait certainement… Lui aussi devait soufrir des mêmes symptômes que les autres. D’ailleurs, ce n’est que lorsque la gnome évoqua la chose qu’Azurhan réalisa !
Fiévreux!? Nauséeux !? Vertiges !? Mal de tête !? Souvenirs flous, voire inexistants !? Affaires réunies !? Personne allongées au même endroit !?

La gnome aux cheveux rouges et bleus avait peut-être raison… Peut-être avaient-ils étés drogués.

La gnome a raison ! Tout ceci est plutôt étrange. Ne devrait-il pas y avoir des débris du navire si nous avions subis un naufrage? La voix du jeune homme était grave et basse.

Azurhan se concentra afin d’essayer de fouiller dans sa mémoire si ces symptômes correspondaient bien à quelque chose qu’il connaissait. Mais les idées d'Azurhan n'étaient pas encore assez claire... et tout se mélangeait encore dans son esprit.



"Fiévreux prit en compte (j'avais oublié le coup d'avant)"

Modifié par un utilisateur lundi 20 décembre 2010 06:49:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Hogo retourna vers les autres naufragés. Il s'approcha du tas d'affaires qui était sur la plage pour y chercher les siennes. En écoutant parler les autres, il réfléchit puis déclara : « Le dernier repas que nous avons pris devait être drogué. Les épices ont dû cacher le goût du poison. Par contre, je ne comprends pourquoi nous sommes encore vivants et quand je nous regarde, je ne vois aucune logique dans le choix des personnes qui ont été... débarquées ici. »

Après avoir entendu parler Grimm, le shoanti s'avança vers le garundais enchaîné, « Ecoute moi bien... je ne sais pas ce que tu as fait, ... Peut-être nous le diras-tu ? ...Maintenant je veux bien te détacher si les autres sont d'accords, mais gare à toi si tu essaies de m'avoir ... ne me loupe pas où je t'abattrais comme ces créatures sans l'ombre d'une hésitation. ». Il se tenait devant le prisonnier en entendant une hypothétique réponse. Cet individu parlait-il au moins le commun ?

Les trois autres naufragés (?) auxquels on avait apporté les premiers secours n'étaient pas encore réveillés mais ils étaient sains et saufs et leur vie n'était pas en danger. Ils reprendraient conscience tôt ou tard. Azhuran et Grimm tentèrent de trouver la raison des terribles nausées visiblement contagieuses, mais sans succès : le mal de tête n'aidait pas vraiment à bien se concentrer.

Hogo s'avança et alla parler au prisonnier Garundais ; ce dernier, encore à moitié inconscient ne répondit que par quelques syllabes longues et incompréhensibles. Visiblement, l'individu n'était pas encore suffisamment réveillé pour comprendre quoi que ce soit. Le Shoanti le tourna légèrement sur le côté et examina ses entraves. Il fit une grimace : il avait déjà vu de telles menottes auparavant ; il s'agissait de menottes chélaxiennes, comme on les appelait en Varisie… des menottes métalliques très résistantes et dotées d'une serrure des plus complexes. Sans la clef, il sera difficile de faire quoi que ce soit pour le Garundais.

Le tianais qui s'était contenté d'observer les traces dans le plus grand silence avait enfin ouvert la bouche. Les sillons qu'il avait aperçus dans le sable ne laissaient aucun doute : quelqu'un ou quelque chose les avaient débarqués sur place et les avaient tirés jusqu'à l'endroit où ils s'étaient réveillés. Zao se tourna naturellement vers le large et observa la mer.

Ils se trouvaient apparemment sur une plage située dans une sorte de renfoncement en forme de U dans les terres. Les deux côtés du U étaient délimités par de hautes falaises abruptes. Du côté droit, les falaises descendaient jusqu'à une plage de sable étroite que les flots léchaient ; du côté gauche, par contre, les falaises tombaient jusque dans les flots. En haut des falaises, la roche se couvrait peu à peu de végétation, jusqu'à disparaître totalement dans l'épaisse jungle qui tapissait visiblement la région.

Zao plissa les yeux ; il venait d'apercevoir quelque chose plus loin contre la falaise. C'était un objet de bois qui se balançait et heurtait régulièrement les roches des falaises à gauche. Il lui fallut plusieurs secondes pour s'habituer à la lumière du soleil qui donnait presque à la verticale — un signe certain que midi approchait — et identifier la chose : cela ressemblait à un navire ou, du moins, à un morceau de navire… Le morceau d'épave était apparemment accroché à la falaise à un endroit où il n'y avait aucune plage.

Alors que le nain était heureux de retrouver tout son équipement et avait commencé à mettre son armure, le dénommé Zao les interpella.

Curieux, Grimm délaissa pour un temps sa tâche. Il accompagna un temps Zao, puis s'arrêta afin de mieux observer l'épave. Il plissa des yeux essayant de voir, malgré le soleil de midi, ce que leur compagnon d'infortune leur avait signalé.



« Est-ce notre navire ? »

Modifié par un utilisateur lundi 20 décembre 2010 14:28:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Une fois ses affaires récupérées, Hogo regarda en direction de l'épave pour voir s'il serait possible de nager ou d'escalader la falaise jusqu'à celle-ci et si sa silhouette rappelait celle du Jenivère.

Etat fiévreux compté.

Modifié par un utilisateur lundi 20 décembre 2010 23:13:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Je me vois ni nager ni escalader jusque là, ça me semble trop dangereux.



Toujours fiévreux, la côte ne rappela rien au Nain.

« Bon, c'est bien not' bateau, mais moi, je ne vais pas me mouiller ni risquer ma vie pour aller voir. Je laisse ça aux spécialistes ce qui n'est pas mon cas. »

Puis il se rappela qu'il avait été sauvagement attaqué par les scorpions des mers. Ses blessures ne saignait plus mais entre son état fiévreux et le climat de la jungle il valait mieux ne pas prendre de risque.

« Personne peut me soigner ? Ces saletés de bestioles m'ont fait de bonnes éraflures, j'voudrais pas qu'elles murissent trop. »

Avec son armure à moitié mise, la première chose qu'avais remis Grimm était un symbole divin en bois représentant Shimye-Magalla.

Modifié par un utilisateur lundi 20 décembre 2010 15:37:20(UTC)  | Raison: Non indiquée