Alyssa s'installe sur un muret et vient battre la mesure d'un chant populaire du bout des doigts.. Un classique 4/4.. Lorsque Raargal s'adresse à elle, son regard ne se fixe pas sur le nain mais plutôt sur de jeunes femmes guillerettes dansant l'une avec l'autre pour célébrer ce jour doublement de fête. « Je ne sais pas Raargal, je ne sais pas. Très franchement, si Owen et Chrysopélée n'avaient pas vendu la mèche, je pense que c'aurait été l'occasion parfaite de soustraire à Dario toutes les informations nécessaires. » Elle fait une petite pause d'élocution. Ses doigts s'arrêtent de rythmer ses paroles et ses yeux se posent sur son camarade nain. « Combien de temps crois-tu que la clameur des rues restera-t-elle aussi vive lorsque demain, les Toothknockers, ayant eu vent de la rébellion par quelque vent mauvais ou observateur malicieux, auront brisé quelques membres? » Elle poursuit en murmurant presque : « Peut-être même avec l'aide de la légion d'Or.. Franchement, je ne sais vraiment pas quoi faire.. Et je me demande ou est l'oiseau de nuit. » Elle regarde vers les allées allumées en ce début de soirée et ses pensées vont vers Owen, se demandant très franchement ce qu'elle est allée bricoler seule.

Chrysopélée suivit du regard Althéa tandis que celle-ci partait. Son départ rapide lui semblait bizarre.
Et bien pourquoi elle part ? Je croyais qu'elle voulait nous aider ? Elle ne va tout de même pas laisser ces pauvres gens souffrir juste parce que c'est bien rangé ?
Elle resta un moment dans le vide avant de se recentrer sur Alyssa qui parlait à côté d'elle.
« Pourtant elle a l'air gentille non ? C'est une paladine d'Iomédiae, donc elle forcément gentille ! Mais bon c'est vrai que je ne comprends pas pourquoi elle ne veut pas nous aider vraiment... Mais je pense qu'en enquêtant elle va se rendre compte de l'état de la ville et elle va changer d'avis !  »
Elle afficha un sourire qui faisait transparaître sa confiance un peu naïve envers les membres de son culte. Puis alors qu'Alyssa voulait trinquer, elle s’aperçut qu'elle n'avait toujours pas à boire. Puis alors que Raargal leur proposait de sortir, elle lui répondit avant de partir vers le bar, l'ai surprise.
« Ah bon, tu trouves ?  »
Elle lui sourit en retour.
« Je suis contente que ça te plaise alors ! Mais tu sais en général, les gens ne me trouve pas très sage... Mais bon c'est pas grave hein ? On a tous nos défauts ! Bon, je vous rejoins dehors, je vais prendre quelque chose à boire.  »
Elle s'approcha du bar et demanda au tavernier dès que celui-ci se tourna vers elle.
« Un jus de pomme s'il vous plait !  »
Une fois qu'elle eut obtenu sa boisson, elle rejoignit les autres dehors. Elle savoura l'air froid de ce début de soirée et regarda vers le ciel.
Ça serait bien s'il neigeait. c'est beau la neige !
Elle but une gorgée de son jus, le trouvant pas mauvais du tout et chercha du regard Raargal et Alyssa. Une fois qu'elle les eut repéré, elle se joignit à eux.
« Quelle mèche ? J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?  »
Elle fit une moue interrogative avant de continuer.
« Vous avez une idée d'où peut être Owen ? Parce qu'il commence à être l'heure d'aller manger... je commence à avoir faim moi !  »
Comme si elle avait besoin d'une preuve, son ventre grogna d'approbation.

Modifié par un utilisateur lundi 28 mai 2018 08:47:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Au moment où Chrysopelee commande son jus de pomme, l'aubergiste tout sourire la remercie pour son discours. « C'est bien ce que vous avez fait, ces pauvres gens avaient besoin que quelqu'un leur montre que la soumission n'est pas inévitable ! Je vous garde le dortoir une nuit de plus ? » Tout en discutant, il lui sert un jus de pommes, et quand l'Aasimar sort sa bourse, l'auberguste indique d'un geste de la main que c'est la maison qui offre.




Owen prend son temps, avance à pas mesurés pour éviter promeneurs et patrouille, mais dans ce quartier qu'elle ne connaît pas du tout, elle peine à retrouver le chemin emprunté par Dario, d'autant qu'elle ne l'a vu que brièvement et que tous les entrepôts et ateliers se ressemblent un peu. Au bout de vingt minutes elle n'a plus aucune idée d'où aller.

Modifié par un utilisateur lundi 28 mai 2018 11:24:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tiraillée quand elle arrive à un croisement, elle soupir d’agacement au moment où elle n'a plus d'options ni de traces pour continuer à avancer. Elle se frotte les bras alors que la nuit se fait de plus en plus fraîche, faisant volt-face pour retourner sur ses pas. Quel labyrinthe ici... Bon, on passe à la suite.

Elle prend une posture avec le dos droit, boitant de la jambe gauche et essaye de forcer une rencontre avec un groupe des Toothknockers, ne cherchant plus à se faire discrète.

La dhampir joue son rôle de cul-terreuse humaine jusqu'au bout, semblant chercher en dodelinant de la tête là où elle a vue les deux personnes de la patrouille avant que l'un d'eux n'éteigne la lumière. Futés... Futés...

Elle entre-ouvre les lèvres, prenant un air intimidée : « Heu... Excusez moi, je cherche Cédrog... Je me suis dit... Que ce serait mieux de demander de l'aide à ses hommes pour le trouver, les rues ne sont plus sûres de nos jours vous savez... »

Elle sourit niaisement en joignant ses mains qu'elle triture frénétiquement. Espérons qu'ils tombent dans l'panneau.

Ne bouge pas d'un cil quand elle voit le chien approcher puis marmonne: « Gentil chien... »Elle tend sa paume au chien, puis relève la tête vers le nain: « Je veux lui parler en face à face... C'est... C'est important monsieur... »Elle passe sa langue sur ses lèvres pour les humecter.« La vie de centaines... Non, de milliers de personnes en dépendent. Je ne sais pas si... Vous vous préoccupez des gens mais... »Elle baisse les yeux.« ...Il y a beaucoup d'or à la clef... Enormément... C'est pour ça que j'ai besoin de voir votre... Votre... Chef, pour en discuter. »

Elle semble presque implorer le nain qui lui adresse la parole dans son ton qui monte dans les aiguës.

Modifié par un utilisateur lundi 28 mai 2018 22:39:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

Chrysopélée regarda perplexe Alyssa tandis que celle-ci essayait de lui expliquer sa vision de l'ordre et de la loi.
Pourquoi est-elle si virulente ? Elle a vécu des choses dures par le passé ?
Assez visiblement, elle ne comprenait pas trop où Alyssa voulait en venir.
« Ben nous, ce sont forcément nos alliés ! Le but de la doctrine de Iomédiae c'est de libérer les innocents du joug du Mal. Or si le Consortium est aussi mauvais qu'il semble l'être, Althéa le combattra pour que le Bien triomphe ! Il faut juste lui laisser le temps de s'en rendre compte. Le Consortium agit de manière injuste envers ces pauvres gens, il est donc forcément opposé à Iomédiae. Et si elle enquête, elle s'en rendra compte. Et puis, même si elle ne faisait que sauver la fille de Conrad, cela montrerai déjà au Consortium qu'il n'est pas tout puissant et qu'il peut être contré. Ce qui est un début !  »
Son sourire et son optimiste inébranlable traduisaient sa confiance presque aveugle dans les préceptes et les suivants de sa déesse. Mais son sourire fondit lorsqu'Alyssa parla d'Owen.
« Si elle a décidé de partir, nous pourrons difficilement la retrouver... Mais elle reviendra sûrement non ?  »
Elle fit la grimace.
« J'ai faim... Vous voulez faire quoi ? On l'attend ou on essaye de partir à sa recherche ?  »

Le nain conserve son air dubitatif, mais l'évocation de l'or semble manifestement l’intéresser. Il regarde autour de lui, s'approche de la dhampire et parle moins fort. Owen peut sentir son haleine de bière bon marché.

« Ah ouais, de l'or ? C'est quoi le plan ? Pourquoi tu veux parler à Cedrog ? Je suis sûr qu'on peut s'arranger, juste toi, moi, et le grand derrière moi... »

Son comparse se rapproche un peu pour mieux entendre ce qui se dit, et est presque assez proche pour pouvoir toucher la dhampire.

Modifié par un utilisateur lundi 28 mai 2018 22:51:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le grand moustachu pousse alors son collègue du coude.

« Allez, fais pas ton lourd, tu vois bien qu'on en tirera rien. On l'amène à Cedrog et puis il décidera tout seul quoi faire. »

Le nain le regarde durement, cligne des yeux comme pour évacuer les vapeurs d'alcool, puis tire sur la chaîne de son chien pour le rappeler.

« Bon ok, suis-nous. Mais t'as pas interet à nous avoir raconté des cracks, parce que sinon on va encore passer pour des clodos. » dit-il en montrant sa main gauche à laquelle il manque deux doigts.

Les Toothknockers mènent donc Owen à travers le dédale d'entrepots, d'ateliers, d'immeubles d'ouvriers, et autres bâtisses indeterminées. Le chemin semble long à Owen, qui comprend que les deux essayent de la perdre pour ne pas qu'elle puisse retrouver le chemin seule (jet de survie DD15 pour arriver à s'orienter malgré tout) mais ils finissent par arriver devant une maison tout à fait anodine.

« C'est là. »

Le nain et le grand moustachu laissent Owen passer devant, la bousculant quelque peu si nécessaire (et seulement si nécessaire), et tous les trois rentrent dans un petit vestibule ou une demi-orque, qui a bien plus pris de son parent orque que de son parent humain semble-t-il, les reçoit.

[jetonD=Portière]http://www.pathfinder-fr.org/wiki/public/upload/Jetons/Images/Orques/femme009.png[/dit]
« C'est qui celle-là ? »

« Une paumée qui dit qu'elle a un plan qui peut rapporter gros. On s'est dit que ça pouvait aider Cedrog, et qu'au pire ça lui ferait une distraction pour la soirée. »

« Vous l'avez fouillé au moins ? »

« Euh... ouais. »

« Mon cul ouais. » dit la demi-orque en procédant lui aussi à une fouille très minutieuse, mais qui ne révèle pas la dague d'Owen, bien cachée dans ses vêtements.



« Allez-y, mais je vous préviens, Cedrog est de sale humeur à cause d'un groupe d'aventurier qui faire sa loi ici. »

Le nain et le moustachu acquiescent, les nouvelles vont vite dans le quartier. Ces derniers accompagnent donc Owen à travers des couloirs, passant devant des portes closes, et finissent par arriver dans une grande salle basse de plafond, éclairée par plusieurs torches qui ne dégagent ni chaleur ni fumée. La pièce contient plusieurs longues tables et beaucoup de bancs et de chaises sur les bords de la pièce, de quoi asseoir une soixantaine de personnes.

Une chaise impressionnante mais vide domine la pièce, entourée par deux gardes qui observent les nouveaux arrivants avec attention. Dans un coin de la pièce, l'oreille d'Owen est attiré par un bruit de bagarre. Elle reconnait difficilement les deux brigands qui les ont attaqués plus tot dans la journée, se faire infliger une sévère correction. L'un d'eux a une épaule faisant un angle pas naturel, voire franchement inconfortable à regarder, pendant que l'autre se faire réduire le visage en purée par un grand et solide brun avec des gants de pugilistes.

Quand ce dernier semble en avoir fini, il enlève ses gants, laissant entrevoir que ses avant bras sont couturés de vieilles cicatrices, et retourne calmement s'asseoir, jaugeant Owen du regard. Pendant ce temps, deux hommes de mains aident les fautifs à quitter la pièce par une autre porte, au grand soulagement d'Owen.

« Qu'est-ce que tu nous as encore ramené, Halgruk ? »

« Une nana qui se promenait dans les Scieries patron, elle a dit.. euh... des trucs à propos de vies à sauver et de beaucoup d'or. »

Il est manifeste qu'Halgruk commence à douter d'avoir eu une bonne idée de venir là, et il adresse un regard plein d'angoisse à Owen.

Modifié par un utilisateur mardi 29 mai 2018 00:08:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

La manœuvre dans le but de perdre Owen dans le dédale de ruelles est un franc succès, la dhampir regardant discrètement autour d'elle pour avoir des repères. Sont malins ces guss.

Arrivée devant la maison anodine, la jeune femme prend le temps de l'observer de bas en haut, se prenant un coup dans l'épaule de la part d'un des deux gangsters, qui l'oblige à avancer.

Quand le demi-orque vient la fouiller, elle lève doucement les bras pendant que l'individu la palpe. La trouve pas, la trouve pas.C'est un soulagement quand ce dernier glisse ses doigts à quelques centimètres de la dague qui est cachée sous ses vêtements.

Au moment où elle arrive dans la grande pièce, elle lance un regard vers le grand bonhomme brun qui massacre le bandit à la force de ses poings, déglutissant. Bordel... Il est pas commode. Elle lui adresse un légère révérence en pliant les genoux, s'adressant directement à Cedrog. « C'est exact... Je... Viens de l'auberge du Faune, et des aventuriers ont fait un discours galvanisant au peuple... Qui semble bien décidé à se révolter contre le Consortium...  » Elle fait une pause en scrutant les réactions du grand bonhomme intimidant. « J'ai pensée... Comme vous travaillez pour le Consortium, de vous avertir de la révolution en marche, et... De savoir si vous êtes du côté des révolutionnaires...  » Elle prend une grande inspiration. « Si vous aidez le peuple à se révolter, vous seriez vu comme des héros, des libérateurs... Et vous ne repartirez pas les mains vides, si jamais cette organisation venait à tomber... »

Modifié par un utilisateur mardi 29 mai 2018 01:31:09(UTC)  | Raison: Non indiquée