La grâce du dieu de la magie empli l'atmosphère d'une aura bleu et violette, dont la lumière se reflète sur chaque goutte d'eau, donnant un spectacle magnifique de couleur dansante et chatoyante. Trois fois de suite, quand l'intensité baissait, Ephyra pria une fois de plus, redonnant un coup de vigueur au tout. Le ciel, comme si le dieu écoutait Ephyra, se dégagea en grande partie une fois les trois prières faite. La pluie cesse rapidement, et enfin, les sons de la forêt, animaux et oiseaux, se font entendre à nouveau. Une douce mélopée en comparaison au bruit assourdissant que faisait la pluie par moment. Les nuages sont toujours là, camouflant légèrement le soleil, mais manifestement, l'énorme masse nuageuse est sur le départ, vers l'est.

Le sol, toujours imbibé d'eau, rend la terre boueuse au possible salissant les bottes, les sacs, les vestes et tout ce qui a été, à un moment ou un autre, en contact du sol. Kressle, qui était resté un long moment au sol, blessé, avait de la boue un peu partout, et les soins de Johel, qui l'ont maintenu en vie le temps que la magie d'Ephyra ne fasse effet avant ses prières, ont été efficace malgré la salissure ambiante. De plus, maintenant bien attaché de partout, grâce aux bons soins de Krone, elle est maintenant totalement recouverte de boue, de part et d'autre, et ses habits, une simple tunique verte en lin et un pantalon en tissu marron, sont dans un triste état. Bien sûr, Krone et Johel ne s'en sont pas sorti indemne et leurs vêtements sont lourds de boue, davantage que ceux de leurs amies, qui sont lourds d'eau.


La cheffe reprends rapidement ses esprits au fur et à mesure que les lumières divine se succede et regarde à présent les explorateurs d'un regard fatigué, meurtri et déprimé. « Pourquoi m'avoir sauvé? Vous nous avez tous massacré. Vous avez peur du Seigneur Cerf c'est ça? Vous voulez me proposer la vie sauve contre des informations? Avouez... sinon, vous m'auriez laissé crevé dans la boue, plutôt que de me soigner dedans... » A moitié assisse, à moitié allongé, son air pitoyable contraste avec ses propos véhéments.

Psychologie DD15


Durant ce laps de temps, Krone et Johel avaient ramené charrette et affaires, et en avaient aussi profiter pour effectuer une petite fouille de la tente brulé, de Kressle, et des affaires sous les tours. Aucune trace de la bague de Svetlana, mais par contre, beaucoup de chose peuvent être récupéré. Comprenant quelques coffres contenant un total de 321 pièces d'argents et 90 d'ors. Une paire de boucle d'oreille en argent, un instrument de musique en bois, trois tonneaux de fourrures et de peau, et une petite caisse en bois avec huit bouteilles, sur douze emplacements, d'un liquide verdâtre. Une étiquette en cuir avec écrit: "Pour le Seigneur Cerf" est clouté sur la caissette.

Estimation DD10

Estimation DD15


Krone et Johel, après cette rapidement inspection, revienne juste à temps pour le réveil de Kressle et sa petite provocation. Un petit instant passe, assez pour que les rayons du soleil viennent enfin réchauffer l'atmosphère et taper sur le camp, qui lui aurait donné un aspect féerique sans tout les cadavres aux sols... et le sang... et une tente brulé... et...
La chaleur redonne un peu d'énergie et, en restant ici, les explorateurs savent qu'ils pourront sécher leurs vêtements trempés et froid. Après tout, l'hiver est fini depuis bien peu de temps.

La cheffe observe avec appréhension, et un certain côté touchant ou misérable, c'est selon, les réactions de ses geôliers.

Modifié par un utilisateur mercredi 16 mai 2018 08:34:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Johel reste relativement silencieux pendant le chargement de toutes les ressources trouvées avec Krone, manquant plusieurs fois de glisser pendant les aller et venues des deux hommes. Il tourne la tête vers le barbare quand ce dernier l'interpelle et le sort de ses pensées : «  Hein ? Ah ouais, ça peut valoir de l'argent, mais... Je ne me sens pas de dépouiller ces types.  »

Alors que Johel continue de rassembler les affaires des bandits il regarde chacun des ennemis abattus, comme s'il venait de réaliser à l'instant le nombre de vies qu'il vient d'ôter. Il se masse la poitrine et secoue la tête... Si je ne les avais pas tués, ils n'auraient pas hésité.

Le grand dadais prend une longue inspiration avant de relâcher l'air contenu dans ses poumons. Il récupère sa veste trempée puis s'approche de Kressle qui vient de se réveiller, écoutant ses dires lourds et pesants. Il laisse Krone s'en charger.

Il jette un coup d’œil à Charani et se décide d'essorer sa veste comme il peut puis s'approche d'un pas incertain de l'Ifrit pour recouvrir ses épaules avec son vêtement encore humide. Il n'en rajoute pas plus, croisant les bras en regardant Kressle et le Barbare tour à tour.

Modifié par un utilisateur mardi 15 mai 2018 18:07:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Charani refuse la veste de Johel d'un geste de la main, et dans la foulée, rallume le feu de camp. « Je peux me débrouiller seule. »

Étincelles

Bien que trop maussade pour vraiment s’intéresser au butin rassemblé par les garçons, elle jette tout de même un oeil pour voir s'il y a quelque chose de magique dans le lot après avoir incanté un bref sortilège.

Détection de la magie.

Modifié par un utilisateur mercredi 16 mai 2018 18:30:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Johel enfile donc sa veste puis regarde l'étincelle de l'ifrit allumer le feu. Quand ce dernier s'éteint à cause de l'humidité il ne peut s'empêcher de sourire et de poser son poing fermé contre ses lèvres.

Il reprend finalement son sérieux quand Kressle parle de la bague de Svetlana et de l'identité du Seigneur Cerf. Il tapote son poing contre sa bouche en réfléchissant. Qu'est-ce qu'on pourrait faire... Retourner au camp d'Oleg pour se préparer et récupérer... Ou aller directement à l'arbre de Mites... Le seigneur cerf n'a pas l'air commode.

Il prend ensuite la parole: «  Que faisons-nous maintenant ?  » Dit-il en regardant ses compagnons. «  On retourne au comptoir ou on fait un détour vers cet arbre pour récupérer le bien de Svetlana ?  »

Il se mord ensuite le pouce en attendant la réponse de ses camarades.

Kressle écoute Krone, cherchant ses mots pour lui répondre. « On doit être... une dizaine de camp, peut-être plus, ou peut-être moins. » Elle souffle, respirant avec difficulté. « Cerf n'est pas son nom, ce n'est qu'un titre. Il porte constamment une tête de cerf sur la tête, pour faire peur. Je peux difficilement vous le décrire... Il est fort, redouté et puissant. » Elle réfléchit un instant, comptant avec ses yeux et ses mains pour finir par dire: « Je ne sais pas combien de bandits sont aux ordres du Seigneur Cerf, on ne se connait pas tous... Mais ils sont nombreux. »

Voyant la flamme ne pas parvenir à s'allumer et Johel se moquer d'elle, elle lui lance un regard noir et furieux, et va elle aussi ramasser des armes et armures, passant sa colère sur les cadavres, et ignorant la discussion en cours.

Modifié par un utilisateur mercredi 16 mai 2018 18:41:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

Adossé au poteau de la tour, Kressle regarde Johel en lâchant un soupir de douleur: « Me laisser partir? Je vous ai dit tout ce que vous vouliez savoir. » Sa position la fait visiblement souffrir, le coup de hache à vraisemblablement atteint son dos, et être appuyé la fait encore plus souffrir. Sans compter le transport, où elle n'a pu que hurler de douleur.

Elle regarde Ephyra avec un air désolé. « J'en sais rien... keuf keuf... J'en sais rien. On livre un tribu au Seigneur Cerf, on garde ce qui nous suffit et on vends à des marchands le reste. Comme n'importe qui ferait... L'astuce, c'est juste de ne pas vendre aux proches de celui qu'on a dévalisé. »

Kressle regarde ses bourreaux, et à la remarque de Johel, réponds: « Alors c'est ça? Vous me faites tout dire et ensuite vous me tuez? Tout ça pour du vol? » Elle se replace un peu mieux en gigotant. « Au final, vous êtes pire que nous... Au moins, on a de l'honneur! » Elle ne bouge plus, observant les explorateurs, cherchant s'ils vont ou non la laisser libre de repartir. « De toute façon... sans mes hommes... je ne retournerais pas au fort... »

Perception DD20

Pendant que Johel resserre les cordes, elle lui chuchote: « Être attaché me rends folle, mais pas au point de mourir. Rattaches moi si tu veux, je sais bien que je ne passerais pas midi. » Elle regarde avec fierté et détermination. Une flamme brille dans ses yeux. Elle se laisse pourtant faire. Johel découvre alors qu'elle dispose d'une lame dans sa ceinture, et qu'elle pourrait facilement la lui planter dans la tête, mais qu'elle n'en fait rien.