C'est ainsi que, sans attendre davantage au camp des bandits, les explorateurs se dirige vers le vieux Sycamore. Rapidement, en suivant le chemin vers la rivière, ils quittent la forêt. Le chemin est un peu tortueux et, de nombreuse fois, il a fallu dégager les roues de la charrette rempli de matériel des trous boueux dans lesquels elles se mettaient. L'obscurité tombe vite, et le ciel, un peu couvert de bas nuage noir, est encore menaçant et voile le soleil, dont seuls quelques rayons illumines le tout. La plaine s'offre aux explorateurs, une plaine qu'ils n'avaient fait que longer, et qu'il faut maintenant parcourir.

Encore une fois, l'heure n'est pas à l'exploration ni à la cartographie, mais plutôt à la vitesse. Tout droit vers le vieil arbre, quitte à revenir dans ces endroits plus tard, quand les circonstances seront plus calmes. Le camp est dressé pour la nuit, et les tours de gardes se mettent en place. La nuit est bonne, un peu inconfortable, mais bonne. Au loin, a certaines heures de la nuit, d'étranges lueurs ont pu être aperçut, flottant ou dansant dans le noir de la nuit. Une patrouille de bandit? D'autre explorateurs? Qui sait? A cette distance, impossible de savoir. En plein milieu de la nuit cependant, un hurlement de loup se fait entendre. Ce n'est pas la première fois depuis que le groupe parcourir les terres désolées, mais, celui-ci semblaient plus proche qu'à l'accoutumé.

Le lendemain, manger, se préparer, remballer, tout ça se fait en silence, le tumult de la vieille émousse les envies de discussions. Une étrange impression flotte dans les humeurs.

Psychologie DD20


Le chemin reprends, et vers midi, Ephyra offre ses soins afin de restaurer tout le monde avant la future bataille contre les mites. Arès un bon repas, et une prière, le groupe se sent prêt à affronter n'importe quoi, et... ce n'importe quoi arrive!

Modifié par un utilisateur dimanche 27 mai 2018 13:45:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ephyra dégustait tranquillement sa collation, reposée par sa dernière méditation quand par l’odeur alléché un worg prit Charani pour du gibier. Ni une ni deux, Ephyra se leva et de ces mots impérieux qui semblaient venir de l'au-delà tandis que sa silhouette se teintait de noir interpella l'impromptu pillard.




Je lance Frayeur , Volonté DD15, s'il rate il est effrayé pendant 2rounds, sinon il est secoué pendant 1 round.

Modifié par un utilisateur dimanche 27 mai 2018 22:18:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

Krone mangeait tranquillement quand un worg sauta à la gorge de Charani. Par réflexe le barbare se laissa envahir par la rage, ce qui fut visible avec ses cornes revenu, et sortis sa hache pour donner un bon coup qui entailla la patte avant droite de la bête.

Modifié par un modérateur lundi 28 mai 2018 00:48:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Charani reste prostrée, de peur que bouger n'attire l'attention de la bête.

Modifié par un utilisateur lundi 28 mai 2018 02:11:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le worg, blessé, la gueule remplit de sang qui n'est pas le sien, couine un peu, et jette un regard terrifiant à Ephyra qui gesticule autant qu'elle peut en bégayant son sort qui, bien sûr, ne marche pas. Un sort mal formulé avec les mauvais signes ne fonctionnent jamais... Le grand loup maléfique, sachant ses victimes au sol, se délecte de son carnage et se tourne vers celui qui est le plus dangereux: Krone. Il lui choppe le molet, tirant de toute ses forces, arrachant la peau et un peu de chair, mais le barbare ne bouge pas, ne cil pas. Il reste debout, de marbre, face à sa prochaine victime. Le worg lâche sa prise, et regarde, d'un œil mauvais, remplit de haine, ne s'attendant pas à une telle résistance, son bourreau.

Modifié par un utilisateur lundi 28 mai 2018 09:55:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Charani entend l'ultime couinement du worg, et son corps s'affaler par terre. Elle relève la tête doucement, tremblante de peur, et voit Krone tirer la bête aussi grosse que lui vers un arbre et commencer à le suspendre.

Il ne va quand même pas...

Et quand Krone tranche la gorge du worg, Charani vomit le repas qu'elle vient d'avoir, toute tremblante.

Modifié par un utilisateur lundi 28 mai 2018 11:21:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le soleil de midi tape dur, les nuages se sont enfin dissipés et le temps clair et ensoleillé réchauffe la peau. L'horreur de la scène qui viens de se dérouler est encore frais. Une simple bête, seule qui plus est, a réussi à mettre à mal les explorateurs. Et cette créature, Ephyra le sait, peu être solitaire, mais peut aussi faire partie d'une meute, ou contrôler la région en couple. Le danger est donc toujours présent...

La bête se vide rapidement au début, puis lentement ensuite, de son sang... Qui inonde le sol vert d'un rouge sombre qui peine à s'infiltrer dans la terre.

Charani se relève malgré ses genoux tremblants, grâce à l'aide de Johel qu'elle gratifie d'un regard amical, et une fois debout, elle lui lache la main. Elle regarde Krone et commence à prononcer les mots d'une formule que vous avez déjà entendu, mais s'arrête en plein milieu, et parle ensuite avec une voix faible et implorante.

« Krone, je préférerais qu'on n'embarque pas cette carcasse avec nous. Ça ne nous attirera que des problème. S'il te plait. »

Charani relache le peu de tension qu'elle avait réussi à mettre dans son corps, et ses épaules s'affaissent de soulagement.

« Merci. Tu peux goûter ton truc si tu veux. » dit-elle en se retournant pour ne pas assister au spectacle et se dirige vers son cheval pour le monter et attendre que les autres se préparent à se mettre en chemin. Elle y retrouve la samsaran.

« Merci pour les soins, Ephyra. »

Johel sourit à Charani puis grimpe sur son cheval pour continuer la route. « Ephyra a raison, ne traînons pas plus longtemps ici. »