La réaction de l'aubergiste se situe entre l'indignation et l'incompréhension.

« Qu'est ce que c'est que ces conneries ? Non, j'invite pas des loup-garou à rentrer chez moi pour tuer des clients, en défonçant ma porte au passage ! Par contre, vu que les garou avaient l'air d'en avoir après vous, vous allez me rembourser ma putain de porte. »

Il s'essuie machinalement le visage avec un vêtement sale qui traînait par terre, alors que l'acide a déjà disparu. Une belle trace rouge reste sur sa peau qui a été touchée, mais les dégâts sont superficiels.

Les phalanges de l'aubergiste blanchissent sur le pommeau de son épée alors que son visage, lui, vire carrément au rouge.

« Foutez le camp de chez moi, bande de larves. Et prenez vos affaires avec vous, si je retrouve la moindre chose dans la chambre demain matin je la fous au feu ! » dit-il en levant son épée pour en placer la pointe devant le visage de Raargal. Il est évident qu'il n'hésitera pas à s'en servir.

« Hey! » Elle s'interpose entre les deux qui s'engueulent. « Vous avez pas intérêt à vous entretuer, je vais chercher la concernée.  »

Elle se tourne vers Raargal. « Hey, paye lui sa porte s'il te plaît, ce sera déjà ça. » Elle lui sourit avant de lui taper l'épaule. Elle pivote pour faire face à l'aubergiste. « Vous nous raconterez cette histoire de brouillard après, quand mes amies seront descendues.  »

Owen opine et commence à se diriger vers les escaliers.

Owen croise Alyssa juste avant de monter dans les escaliers. Elle lui parle à voix basse. « Alyssa... Viens, Raargal est incontrôlable, tu peux nous aider à le raisonner et à tirer ça au clair ? L'aubergiste risque de nous foutre à la porte, hors de question avec ce qui peut traîner dehors. » Elle pivote pour ensuite retourner auprès de l'aubergiste et du nain.

Modifié par un utilisateur dimanche 16 septembre 2018 20:08:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

Chrysopélée se dépêcha pour enfiler son armure. Heureusement qu'elle avait l'habitude d'ailleurs car entre les lanières à serrer de chaque côté pour que la cuirasse tienne suffisamment bien et l'ajustement de la plaque de métal à son corps, il y avait beaucoup de choses à faire.
Hmmm, ça devrait être bon je pense...
La tenue de l'armure était un peu plus lâche que d'habitude et Chrysopélée savait que ce jeu rendait à la fois le port de la cuirasse plus compliqué et diminuer son efficacité. Mais elle n'avait pas le temps de bien la mettre, si elle voulait voir si tout allait bien à l'écurie.
D'ailleurs, elle avait écouté d'une oreille distraite les cris et les coups venant de l'étage inférieur... Bien qu'elle fut concentrée sur la mise en place de son armure, elle n'avait put s'empêcher de soupirer d'exaspération devant le manque de tact et de douceur de Raargal...
Pourquoi tant de violence ? A quoi donc espères-tu arriver ?
Elle finit cependant d'enfiler son armure et descendit à la suite d'Alyssa, elle croisa donc dans l'escalier cette dernière et Owen qui était manifestement venu la chercher. L'aasimar continua son chemin, cherchant à passer à côté de ses deux amies mais, l'étroitesse de l'escalier fit qu'elle les bouscula quelque peu.
« Pardon ! Je vais voir ce qui se passe à l'écurie, je pense que vous pouvez gérer la situation ici !  »
Elle continua donc par la salle principale croisant Raaragl qui revenait vers leur chambre. Elle lui lança :
« Écoute, je vais voir si Aurore, Ciel, Terre, Vanille et Safran vont bien, tu veux m'accompagner ?  »
Mais alors qu'elle attendait sa réponse, son regard tomba sur la porte défoncée de l'auberge et l'aasimar s'arrêta un instant, interdite.
Ouahou... Ils sont fortes ces bêtes, va falloir que je fasse attention moi...
Elle ralentit un peu avant de sortir dehors, vers les écuries.

Un air satisfait, voir triomphant, vient se mêler à la colere de l'aubergiste quand le nain dépose rageusement ses cinq pièces d'or sur le comptoir. La langue de miel d'Alyssa permet à toute la tension de se relâcher, et vous sentez l'aubergiste se détendre comme un digesteur. Malgré tout vous sentez à son air contrit que vous n'êtes pas franchement les bienvenus.

« Bien. Vous pouvez rester. Mais demain vous partez avant la tombée de la nuit. »

Chrysopélée quant à elle se dirige vers l'auberge, emettant une pâle lueur diffractée par la brume épaisse. Elle constate avec soulagement que les chevaux vont bien, bien qu'un peu effrayés. Elle passe quelques minutes avec lesmontures pour les tranquilliser et en revenant, elle croise l'aubergiste qui placarde sur le montant de la porte ce message, écrit en gros caractères :

« Les aventuriers sont partis, merci de ne pas fracturer la porte. »

L'aubergiste rentre dans l'auberge et se frotte les bras pour essayer de se réchauffer, et répond l'air maussade.

« Qu'est ce que j'en sais ? Et puis j'espère qu'ils vont pas revenir cette nuit. Au pire ils vont pas la défoncer une deuxième fois. Moi je serais vous je monterais la garde cela dit. »

Puis, sans rien ajouter de plus, il va se coucher, et vous pouvez entendre le bruit d'un lourd meuble poussé devant la porte des appartements des propriétaires.

Modifié par un utilisateur lundi 17 septembre 2018 14:30:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le reste de la nuit se passe sans plus d'incident, sous la supervision d'Owen et d'Alyssa qui se partagent le reste de la nuit. La brume de la nuit se transforme en bonne pluie qui tambourine sur le toit et détrempe le plancher au niveau de la porte fracturé.

Owen est de garde quand les premiers bûcherons arrivent en courant pour se mettre à l'abri de la pluie et prendre leur petit remontant matinal. Parmi eux elle reconnait celui qui a tenté de la peloter la veille, mais ce dernier fait comme si Owen n'existait pas. L'aubergiste également semble ignorer Owen, à part pour la servir.

Alors que le soleil s'apprete à se lever, la longue averse se calme, rassurant les bûcherons qui peuvent se rendre au travail sans avoir à endurer la pluie. Puis quelques instants après, les autres aventuriers se réveillent. Il est environ neuf heures du matin.

A la fin de son tour de garde, assise sur le bord du lit, Owen s'approche de Raargal pour le secouer un peu, et aussi d'Alyssa. « Allez vous deux, on se réveille. » Elle enfile son plastron en cuir, remet ses affaires dans son sac et descend rejoindre Chrysopélée pour se sustenter. Elle parle à l'Aasimar à mi-voix. « Raargal fait encore des parchemins et ensuite on s'casse ? C'est ça le plan ? »

Modifié par un utilisateur mercredi 19 septembre 2018 11:26:08(UTC)  | Raison: Non indiquée