endra sembla rassurée par les réponses positives à son invitation même si celles-ci n’étaient pas toutes… courtoises. En voyant la clé posée sur la table, elle déclara, « Je vais aller chercher la malle dont mon père vous a parlée dans son testament. » Kendra sortit de la pièce. Ferenç en profita pour jeter un coup d’œil aux nombreux ouvrages entreposés sur les bibliothèques. On y trouvait des livres des domaines de prédilection du professeur mais le plus grand nombre traitait de religion, de créatures magiques et de symbolisme. Quelques instants plus tard, la fille du professeur revint avec un petit coffre en bois avec des montants en fer. Elle le posa sur la table et poussa la clé juste à côté de celui-ci.

Ce fut Alezandru qui s’approcha le premier, celui-ci ouvrit le coffre délicatement. A l’intérieur, il y avait plusieurs ouvrages. Sur celui du dessus était gravé grossièrement sur sa couverture « Lisez- moi, maintenant. ». Visiblement, ces mots avaient été gravés récemment et dans la précipitation. Il s’agissait du journal de Petros Lorrimor. Trois autres ouvrages étaient accompagnés d’une petite note qui disait à qui les faire parvenir, il s’agissait d’une certaine Montagnie Crowl, professeur d’antiquités à l’université de Lepidstadt.

Le premier de ces trois ouvrages était noir comme le jais et portait le titre, « Une folie vérifiée ». A première vue, cet ouvrage traitait des aberrations ou autres entités similaires en Golarion. Le deuxième ouvrage, quant à lui, s’intitulait « Assouvir votre faim » et, rien qu’en lisant le titre, Ferenç comprit qu’il s’agissait d’une copie de l'un des nombreux livres du culte de la déesse Urgathoa. Le professeur avait ajouté des commentaires en de nombreux endroits dans les marges. Le dernier ouvrage était également une copie d’un livre, mais cette fois, il portait le titre « Les feuilles de l’ombre» et était consacré à la divinité Zon-Kuthon.

Le dernier ouvrage de la malle avait une couverture pourpre de valeur avec un scarabée en étain et un œil en son centre. Ce livre était protégé par un cerclage en acier avec une petite serrure sur le côté. La clé n’était pas dans la malle. La serrure pouvait se crocheter ou être forcée mais ce ne serait peut-être pas sans endommager le livre.

Modifié par un utilisateur vendredi 22 avril 2011 15:00:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Symbolique et religion n'ont que rarement fait bon ménage... On fait dire ce que l'on veut à des symboles censés représenter la vérité. En fait, on ne représente qu'une vérité, la notre, le message que l'on veut faire passer. Debout face à la bibliothèque, Ferenç n'avait pas vu pas Kendra revenir avec la malle. Ce n'est que lorsqu'il entendit le clic du verrou qui s'ouvrait qu'il se retourna.

Il s'approcha alors de la petite table où s'entassaient les livres qui avaient été extraits de la caisse. C'est donc cela que nous devons livrer à Lepistadt ? Le prêtre jeta d'abord un oeil distrait sur le premier recueil, celui où il était gravé Lisez-moi, maintenant sur la couverture. Ceux qui suivaient attirèrent bien plus son attention. Ainsi le vieux professeur s'intéressait de près aux cultes d'Urgathoa et de Zon-Kuthon... Cela pourrait expliquer les accusations de nécromancie dont il a fait l'objet...

Et comme on sortait le dernier ouvrage, le prêtre fut surpris de n'y voir aucun titre et qu'il était scellé. Son contenu est-il si dangereux qu'il faille le laisser à l'abri des regards ? Comme les autres ouvrages avaient trait à la religion, il essaya de se remémorer dans les ouvrages qu'il avait étudié à Caliphas durant sa formation si il n'avait pas eu vent d'un tel symbole. Puis comme il réfléchissait, il revint vers la bibliothèque et chercha un ouvrage où il serait susceptible de trouver une signification à ce symbole. Si ils ne pouvaient l'ouvrir, aux moins auraient-ils une idée de ce qu'il contient.

Une fois sa recherche terminée, il se tourna finalement vers Kendra et dit d'un ton calme. « Veuillez excuser cette question, mais pourriez-vous nous dire quelles étaient les relations entre votre père et le conseiller Vashian ? Il m'a semblé que celui-ci était quelque peu... gêné... de nous voir rester par ici. » Il scruta la réaction de la jeune femme pendant qu'elle répondait à sa question.

Modifié par un utilisateur dimanche 17 avril 2011 16:56:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Soulagé de voir quelqu'un se proposer de le décharger du journal à lire, c'est avec un soulagement très partiellement dissimulé que le paladin tendit l'objet à l'elfe. « Naturellement » lui répondit-il en lui confiant le journal du professeur.

Alezendru ouvrit la malle qu'avait ramené Kendra, la fille du professeur, que ne fut pas sa déception de ne voir que des livres. Le conseillé n'avait pas menti, il fallait ramener des livres à Lepistadt, quoique il pouvait s'agir que d'une nouvelle astuce du professeur, peut-être que les livres amenaient à un trésor caché.

Il se rassit sur son fauteuil, les jambes sur les accoudoirs, on allait avoir le droit à une histoire, et raconté par une petite mignonne.

Le visage d'Hermlin se faisait de plus en plus fermé et sombre au fil des mots que l'elfe prononçait à haute voix, tout en suivant des yeux les lignes écrites dans le journal du professeur. Quand elle s'arrêta après le dernier passage daté de dix-sept jours plus tôt, Hermelin attendit quelques secondes puis demanda « Il n'y a rien d'autre après cela ? »

Puis il se tourna vers la fille Lorrimor et demanda « Au fait, mademoiselle, avec l'enterrement et la lecture du testament de votre père, nous n'avons pas encore pu vous demander… » Il réfléchit quelques instants, tentant de trouver la manière la plus douce de poser la question. Finalement, il se jeta à l'eau. « Pourriez-vous nous raconter comment… où et quand votre père… s'est éteint ? » Il s'empressa d'ajouter « Prenez votre temps. Je me doute que c'est là une question pénible mais… au vu de ce que son journal raconte, il semblerait qu'il se soit fait des ennemis de certains dangereux nécromants. » Le paladin avait craché ce dernier mot avec un ton de dégoût très audible.

Profitant du départ du conseiller et de la courte absence de Kendra. Elle prit la parole, dans sa voix, la détresse était perceptible. « J'ai bien conscience que nous sommes des inconnus les un pour les autres mais j'ai foi dans la sagesse du professeur Lorrimor. Je dois vous avouer que je suis terrifiée. Visiblement la situation est suffisamment dramatique pour qu'il juge nécessaire la présence d'hommes d'armes aguerris auprès de sa fille et le fait qu'il nous ai réunit a l'insu, y compris d'elle et de son exécuteur testamentaire, renforce mes craintes et mon angoisse. Je ne veux pas alarmer la pauvre Kendra qui a bien assez de chagrin comme cela mais j'ai vraiment un très mauvais pressentiment. »

Le temps que Kendra revienne, toute traces d'angoisse avaient apparemment disparu de son visage. Alors que ses quatre nouveaux compagnons se précipitaient sur le coffre et son contenu. Elle se tourna avec leur hôtesse. « Je ne voudrais pas paraitre discourtoise mais depuis que nous sommes arrivés, je vous vois vous occuper de tout et je n'ai vu aucun serviteur. Nous surgissons a l'improviste dans votre vie et accueillir inopinément cinq personnes n'est pas une mince affaire. Je serais flatté si vous acceptiez mon aide. »

« Pour qui a fait ça, le carnet parle de nécromanciens, la Voie du Murmure.

Malheureusement, nous ne connaissons pas les membres de ce groupe qui va à l'encontre des volontés divines et de Pharasma et de Gozreh au risque de la rédemption finale de Sarenrae. » Aksaendrae s’interrompit brusquement comme sortant d'une transe.

Elle poursuivit d'une voix pensive, semblant ne pas avoir conscience de ces dernières paroles. « Si votre père ne voulait que personne de Ravengro ne s'occupe de la maison, c'est probablement qu'il craignait qu'un serviteur ne parle, que le bruit de ses recherches ne parviennent à l'oreille de ses ennemis, que la Voie ne soit présente à Ravengro... »

La lecture du journal avait été pénible pour la fille du professeur, c'était bien compréhensible. Et la question qu'Hermelin lui avait posé, évoquant la possibilité d'un meurtre, ne rendait pas les choses plus faciles. « Mademoiselle Lorrimor, je ne connais malheureusement aucun moyen pour alléger la douleur tout à fait justifiée que vous ressentez en ce moment. S'il existe un tel moyen, il est certainement au-delà de notre compréhension. Cependant, si cela peut être la moindre consolation, sachez que je fais le vœu de faire tout ce qui est possible pour éclaircir les circonstances de votre père et amener les coupables à la justice. »

Il se tourna vers les autres personnes invitées de manière posthume par le professeur Lorrimor et ajouta « Je pense d'ailleurs que c'était sans doute ce que le professeur voulait, la raison pour laquelle il nous a conviés ici. Dans son journal, il évoque d'ailleurs le fait qu'il a changé son testament récemment… Sans doute se sentait-il menacé et a-t-il voulu créer cette sorte… de mesure de sécurité, au cas où… » Hermelin ne termina pas sa phrase. « C'est sans aucun doute une tâche qui peut s'avérer dangereuse…Le décès du professeur en est la preuve. »

Il écouta les commentaires des uns et des autres et répondit à Férenç. « Nous avons également une troisième possibilité : tenter d'en apprendre le plus possible au sujet de cette Voie des Murmures, de cette mystérieuse prison et de ce qu'elle renferme, des circonstances du décès du professeur, et des activités récentes qui ont eu lieu autour de Ravengro récemment et qui pourraient se révéler suspectes. L'impressionnante bibliothèque du professeur pourrait être un point de départ, ainsi que les connaissances de mademoiselle Lorrimor au sujet de la localité… mais il nous faudrait aussi sans doute rencontrer et interroger d'autres personnes. Si nous choisissons cette option, je pense qu'une certaine… discrétion ne soit plus efficace. » Fronçant les sourcils, Hermelin ajouta « Le mensonge ne fait pas partie de l'arsenal que je préfère, mais plus tard ce culte apprendra que nous enquêtons à son sujet et mieux nous pourrons honorer la tâche que le professeur nous a confiée. Qu'en pensez-vous ? »

Sa lecture fini, Aksaendrae s'intéressa aux autres ouvrages contenus dans le coffret.

Ceux consacrés à Zon-Kuthon et Urgathoa ne lui inspirait que dégout et mépris et elle s'interrogea sur la présence d'un ouvrage sur les aberrations. Tout cela avait il un lien avec la Voie?

Le dernier livre l'intriguait. Elle fouilla sa mémoire à la recherche de souvenir sur la signification des symboles ornant la couverture. Était ce comme le soutenait Hermelin en rapport avec l'Osirion et Aroden?

Et où pouvait bien se trouver la clef ouvrant la serrure?

n peu désorientée, Kendra écouta les uns et les autres parler. Puis quand Ferenç posa sa question et que personne n'osait prendre la parole elle déclara, « Je crains de ne vous être d'aucune utilité pour ce symbole et cette secte dont parle mon père. J'ai la désagréable impression de découvrir les choses en même temps que vous. Il me disait qu'il n'aimait pas parler de son travail mais en fait je crois qu'il ne voulait pas m'en parler pour me protéger comme il a écrit. »

Elle s'arrêta quelques instants en fronçant les sourcils comme si elle réfléchissait avant de reprendre, « Ce que je sais cependant c'est que mon père passait la plus grande partie de son temps ici dans sa bibliothèque ... mais il lui arrivait également d'aller chercher des informations chez ses amis universitaires et parfois ici même à Ravengro. »

Modifié par un utilisateur mercredi 20 avril 2011 20:16:26(UTC)  | Raison: Non indiquée