Devant une conversation si animée Sythal trouva refuge dans son assiette de ragout. Le gout était pour ainsi dire particulier mais loin d'être mauvais. Il suivit attentivement la conversation et pensa:

Euuhhh ... alors là je suis sur le cul, je suis tombé sur le groupe le plus étrange de ma jeune vie, mais au moins au milieu d'eux je fait "normal". Je me demande quand même de quoi veut parler le vieil homme avec ses analogies sur les serpents et le poison. Enfin ce n'est pas pire que l'autre qui parle dans une langue vraiment étrange.

Après que deux des aventuriers se soient levés, Sythal vit une opportunité pour parler et essayer de calmer la situation. En effet il croyait voir des bandits se disputer un butin avant même d'avoir cambriolé leur cible:

« Sans vouloir vous interrompre, quand je voulais dire faire plus ample connaissance je souhaitais que l'on se présente sommairement. je crois que nous nous sommes un peu éloigné du sujet. En tout cas c'est toujours intéressant de connaitre votre opinion »

Le demi-elfe attendit quelques secondes pour que les participants puissent se remettre les idées au claire et il poursuivit:

« Je vais donc commencer, je m'appelle Sythal et bien que cela me coute de le reconnaitre, je suis un aventurier encore novice. Ce n'est pas pour autant que je serai inutile: je suis spécialisé dans les missions nécessitant discrétion et rapidité. Je peux aussi faire de la reconnaissance et de la surveillance. Je ne suis pas vraiment spécialisé dans le combat mais je sais me défendre. Je suis venu ici avant tout pour explorer de nouveaux horizons.  »

Modifié par un utilisateur dimanche 1 mai 2011 16:01:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le regard de Brittany se perdit dans le vague dès la première phrase d'Alegia, témoignant qu'effectivement, elle ne comprenait rien à ce qu'elle disait, ou alors ne voulait elle pas comprendre. La gnome reprit ensuite ses esprit à la suite de l'échange houleux entre l'alchimiste et l'amoureuse de la mort, elle haussa même un sourcil. Je me demande qui de la folle ou du vieillard l'emporterait, attend, vient elle de parler d'Urgathoa ?! Pas étonnant qu'elle soit toute dérangée ... Hmmm ce demi-elfe à l'air plus censé que les autres, bien qu'il soit incompréhensible également ... Il doit payer quand il reconnait quelque chose ? Payer qui, avec quoi ?
La jeune femme jaugea Matillus lors de sa présentation, et parut satisfaire de compter un poseur de bombes parmi ses camarades. Elle décida qu'il était temps pour une présentation approfondie de sa propre personne. Elle se mit debout sur sa chaise, fit quelques mouvements et prononça quelques incantations, et les chants presque célestes d'un chœur retentit, comme pour accompagner les paroles qui allaient suivre.
«  Sythal, en voilà une bonne idée ! Je suis Brittany Orlovsky, couturière et styliste de profession, fashionista dans l'âme. C'est un mot gnomique pour dire "fille à la mode". Je pourrais repriser vos vêtements, et même vous confectionner des tenues qui sauront exprimer toute la complexité de vos personnalités, tout en étant saisissantes de beauté ! Accessoirement, je suis une fille du vent capable de faire appel aux tempêtes et restaurer, ainsi que protéger, mes alliés grace aux dons que m'ont confié le vent et les vagues ainsi que la rose éternelle . »
Le chant cessa sur la révérence que Brittany offrit à tous.

Modifié par un utilisateur dimanche 1 mai 2011 19:16:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Pendant que ses nouveaux camarades s'écharpaient, Kassen faisait bombance en savourant le ragout et en happant l'épaisse fumée de sa pipe. Ces cris et disputes lui rappelait le bon vieux temps de cavernes du sud, quand ses parents ivres se battaient à table. C'est incroyable comme on peut perdre rapidement l'habitude de la compagnie... Il ne prit pas part à une dispute qui ne changerait rien pour lui. Sa détermination ne souffrait pas les états d'âme de ses compagnons. Campbell, ton heure viendra... De nouveaux, les yeux de jais de Kassen s'illuminèrent, et un sourire éclaira son visage.

Il fit un peu de place à Alegia et après qu'elle lui eut chuchoté quelques mots, il prit la parole:
« Eh bien! Quelle tension! Quelle fougue! Quelle énergie! Voila qui présage une épopée mémorable! Hahaha! Vous savez ce que disaient mes parents? Que sans le fracas du marteau et de l'enclume, ne naitraient jamais les plus beaux ouvrages! Croyez-moi, nous sommes du métal dont on fait les plus belles lames!  » Il se tourna vers Matillus. « Tu as des idéaux, vieil homme, je le respecte, mais peut-être la vie t'a-t-elle épargné les souffrances et les peines que beaucoup de gens endurent sur ces terres... » il adressa un bref regard à Alegia, avant de tirer un coup sur sa pipe et de repartir:
« Nous venons tous de plus ou moins loin, et j'imagine que si la vie vous avait fait des cadeaux par le passé, aucun d'entre vous ne serait ici à l'heure actuelle. Pour autant ce ne sont surement pas les choses les plus aisées à partager, et Sythal a raison, s'il faut faire équipe, autant se connaitre, et commencer par ne pas nous entretuer! Kassen Dilo est mon nom, et je suis à la poursuite d'un homme qui a trouvé refuge sur les terres volées, au service d'un bandit local. J'ai répondu à l'appel pour mener à bien cette traque. » Sa pipe était vide, et son sourrire s'effaça légèrement tandis qui la tapait contre sa botte pour en vider son contenu.
« La demoiselle qui se trouve à mes cotés se nomme Alegia Terranorte, et je me priverai bien de la juger avant de savoir ce que fut sa vie, tout comme je le ferai avec vous. En tous cas, je suis ravi de faire votre connaissance à tous! »
Kassen finit sa phrase totalement concentré par la remplissage de sa pipe.

Modifié par un utilisateur mardi 3 mai 2011 22:22:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Matillus regarda Alegia, avant de répondre:
« C'est un peu de ma faute, aussi. Je suis parfois un vieux fou attaché à des idéaux des temps perdus. »

Il se mit à caresser son menton, comme le faisait certaines personnes pour réfléchir sur un problème épineux.
« Je vais essayer de chercher au fond de ma mémoire ce que je sais sur les alentours. Mais nos hôtes en savent sûrement plus que moi! »

• Test de géographie sur les alentours : 1d20+8 donne [18] + 8 = 26

La femme qui s'était présentée sous le nom de Svetlana ouvrit sa porte d'un mouvement de hanche soutenue, deux bonnes miches de pain superposées dans une main, une bouteille de vin ouverte dans l'autre.« J'espère que vous allez vous régaler ! Le pain est tout chaud, et le vin est le meilleur dont je dispose ! Il faut bien ça pour nos futurs sauveurs !  » L'hôtesse porta alors ses mains en porte voix. [crie] Oleg, viens manger et cesses de faire des manières ! [/crie]. La rousse prit alors place à l'un des bouts de table et remplit une assiette, puis une autre qu'elle tenda à son mari qui venait de rejoindre la table.




« Qu'ils commencent par payer l'étable qu'utilisent leurs chevaux, où ils ne seront pas mieux que ceux qu'ils viennent chasser. C'est 2 pièces d'argent la journée ...  » L'homme accepta l'assiette de sa femme, s'assit, se servit un verre de vin et s'enferma à nouveau dans un mutisme semblant sans fin.





« Oh ! Tu vas bien leur offrir la journée non ? Oui il va faire ça ! Alors, vous êtes de grands aventuriers venu explorer la région ? Je suis si heureuse que vous vous arrêtiez ici pour nous débarrasser de ces brigands !  »

Modifié par un utilisateur lundi 2 mai 2011 21:58:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

Il releva le nez de son assiette au propos du vieil homme. « Vous êtes sur de ça. Je n'en ai pas entendu parler. Bizarre que mes supérieurs ne m'aient pas parlé de ce temple. Il savaient pourtant que je venais par ici. » dit-il en se grattant la tête.

Puis, se tournant vers Oleg « Il est bien évidant que nous allons payer notre gîte et couvert messire ! Surtout que l'ensemble est délicieux.  » . Il se permit alors un petit clin d’œil à Svetlana.

un soubresaut de colère secoua le nain, qui laissa s'échapper de la fumée e ses narines, lorsqu'il entendit Oleg. le regard noir, froissé par le ton qu'avait employé l'humain, il se leva, fouilla dans sa bourse et alla déposer deux pièces d'argent à coté de l'assiette de celui-ci. Sans dire un mot, il reprit sa place aux cotés d'Alegia et Matillus. Kassen avait toujours eu un goût pour les rouquines. Comment ose-t-il lui parler sur ce ton, elle est si charmante, si douce... Oh toi, mon Oleg, fais attention... Grommelant dans sa barbe et ne prêtant pas attention à ce que les autres disaient, il sortit de son mutisme après que, visiblement, Diden aie fait les yeux doux à Svetlana.

« Non seulement c'est délicieux, ma chère Svetlana, mais j'ajouterais que de savoir que vous l'avez cuisiné donne à ce plat une saveur encore plus particulière. Celle de la douceur des rayons du soleil couchant sur les dernières heures d'une calme journée d'été. Un ciel rougeoyant et chaleureux qui nous rappelle parfois combien la vie est belle... » Kassen ne se rendait même pas compte que personne ne l'écoutait pendant qu'il prononçait toutes ces phrases en fumant sa pipe et en levant rêveusement les yeux au ciel. Diden, tu n'as pas l'ombre d'une chance...

Modifié par un utilisateur mardi 3 mai 2011 22:22:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

La propriétaire, le teint légèrement rougeâtre après tous ces compliments, observa les quelques aventuriers se lever pour venir déposer quelques pièces devant son mari. Elle voulut se lever pour empêcher cela, mais son mari lui fit signe de rester assise,il vint s'assoir près d'elle, et prit la parole. «  Laisses les faire ma belle, parfois il en va de son honneur, et il est impératif de payer ce qu'il doit être payer. Je respecte ça, pour autant, je ne resterais pas assis à rien faire à les regarder de courtiser, même si c'est chose vaine ! Et reprenez vos pièces, si ma femme vous à dit que c'était offert, c'est offert ! Refuser un cadeau est un horrible affront, et il n'y a rien d'honorable là dedans ! »

Svetlana sourit à son mari et lui caressa affectueusement la joue avec sa main, un amour sincère et pudique émanait du couple. La rousse prit à son tour la parole.

«  Merci pour tous vos compliments, quant à vos questions sire Sythal, voici ce que je sais. Ils sont venu au comptoir pour la première fois il y a trois mois, et ils ont menacé de tout brûler et ... de m'enlever si nous ne leurs donnions pas toutes nos fourrures et marchandises...  » Oleg détourna le regard de sa femme et frappa de son poing la table, Svetlana posa sa main sur la cuisse de son époux pour essayer de le calmer. «  Depuis, ils viennent chaque premiers jours du mois pour prélever leurs "taxes", et vu leur empressement je pense que leur camps se situe dans la Ceinture verte, à des jours de chevaux. Nous ne savions plus que faire ... Alors, nous avons fait appel aux Brévoy, qui nous a promis des gardes, mais vous êtes les premiers à arriver. »


La jeune gnome sembla s'émouvoir du désarroi du couple, ou de l'amour que le couple se portait, ou bien le ragout était trop chaud ou encore, le vin lui montait à la tête, quoiqu'il en soit, elle avait les yeux larmoyants et le teint rougeâtre. «  Par Shélyn, ils oseraient séparer deux si beaux tourtereaux ? Mais quels genre de monstres sont ils ? Je suis sure qu'en plus leurs vêtements doivent être aussi hideux que leurs âmes ! Vous pouvez compter sur mon aide, et quand tout cela sera fini, je vous en prie, laissez moi vous tailler quelques vêtements, ce sera pour moi un honneur !  » Et un formidable coup de génie ! Un comptoir commercial dans une région récemment débarrassée de ses voleurs ? Une future plaque commerciale qui informera chacun de ses clients que ses employés portent du Brittany ! Brittany porta le revers de sa main à sa bouche et ricana d'une façon démente, en levant les yeux aux ciels, puis elle sembla se rendre quelque compte de quelque chose et retourna à son assiette. Mince j'ai ri tout haut ! Plus de discrétion ma Britt : Mwhahahahahahahahahahaha ... Voila, personne n'a entendu.

Alégia avait interrompu Kassen en plein rêve, il se leva et alla récupérer ses pièces, non sans remercier Svetlana avec un grand sourire. Oh Svetlana, ma rouquine, tes cheveux ondulants dans la brise légère qui amène ton parfum fruité et délicieux dans mes moustaches...
Il se rassit et parla tout bas à Alegia :


Lâchant du regard la jeune femme aux cheveux de feu, il se concentra sur cette histoire de bandits. Ils voulaient du mal à Svetlana, et avec ce qu'ils avaient fait à la famille de Kassen, cela était trop! Il prit la parole à la suite d'Alegia :

« Auriez vous entendu parler d'un certain Campbell, un truand de la pire espèce, un traitre qui se fait appeler "le colonel"? Ce que vous me décrivez ressemble bien à ce qu'il a fait par le passé dans le sud Brevoy... Cette pourriture ne recule devant aucune méthode pour obtenir ce qu'il désire. De plus il est plutôt bien entouré... Nous avons besoin d'en savoir un maximum si nous voulons pouvoir mettre fin aux attaques que vous subissez. »

Le nain, visiblement ragaillardi par l'idée de traquer à nouveau son ennemi juré, se remit à fumer allègrement sa pipe.

Modifié par un utilisateur mercredi 4 mai 2011 16:12:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Diden se leva et se dirigea alors vers le couple, arrivé à leur hauteur il se retourna vers les autres et dit alors d'un voix grave : « Je pense que vous n’avez pas très bien saisi la situation. Cet homme et cette femme nous demande notre aide, et les propos que j’entends ici sont à la fois humiliant et discourtois aussi bien pour lui que pour elle. Nous sommes ici chez eux et je ne permettrai pas que l'on traite notre hôte de cette manière. Ils méritent tous les deux notre compassion et si jamais Oleg nous a accueilli fraîchement, vu la situation et les bandits qui les rackettent, je comprends très bien sa colère. » Il fit alors une pause puis posa un regard sévère sur Alegia.
« Si tu te trouves ici pour essayer de semer plus de chaos qu'il n'y en a je te conseille de partir de suite et si ce n'est pas le cas alors excuses toi pour tes malheureuses paroles.  »