Tiriji examina avec soin le coffre à la recherche d'un piège, les pirates (vivants ou morts) semblant être une espèce particulièrement paranoïaque (et celui là ne semblant pas déroger à la règle).

La recherche d'un système d'ouverture compta pour part du temps qu'elle passa à l'examen du coffre.

Voyant le coffre dans le tiroir et repensant à leurs déboires avec le précédent, il ne pût s’empêcher de s’exclamer : « Ho non !! Encore un coffre ! Ces pirates commencent à me fatiguer à toujours vouloir enfermer leurs biens dans des coffres ! Pourquoi ne pas plutôt choisir un sac ? C'est tellement plus facile à ouvrir un sac ! »

Cependant, toujours curieux de ce que l'on pouvait trouver dedans, il suivit Tiriji "mains agiles" dehors.

Modifié par un utilisateur lundi 5 septembre 2011 20:17:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

Hogo regarda pendant quelques instants ses compagnons comme s'il ne comprenait pas grand-chose à leurs inquiétudes puis il déclara, « Bin... à mon avis un capitaine, fantôme ou non, réagira si on enlève quelque chose de son bateau. Alors maintenant, c'est sûrement trop tard... Au fait si tu vas au camp Tiriji, n'oublie pas de ramener le marteau... on ne sait jamais ! », termina -t-il avec un clin d’œil à l'attention de la gnome.

Modifié par un utilisateur mercredi 7 septembre 2011 22:02:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

Devant le manque de sensibilité des ses compagnons à la trop subtile ironie gnome, Tiriji se dirigea vers le camp avec le coffret. « Il me sera plus facile de travailler au camp. Si quelqu'un veut ramener le coffret une fois qu'il sera vide, il en sera bien plus léger! »

Une fois au camp, Hogo se dirigea vers la boîte à outils et en sortit le marteau. Il s'assit et attendit que Tiriji "attaque" la serrure du coffre avec ses outils avant que le shoanti ne le fasse avec son marteau si celle-ci résistait au talent de la gnome.

Modifié par un utilisateur jeudi 8 septembre 2011 19:39:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tiriji posa la boîte de bois sombre qu'elle avait amenée depuis l'épave du Démon de Saumure. Elle prit quelques secondes pour examiner la serrure puis choisit deux longs outils effilés dans sa trousse et les enfonça l'un après l'autre dans l'orifice. Elle tenta de faire jouer le premier tout en appuyant avec le second… mais elle dut se résoudre à admettre son échec. Ses mains tremblaient peut-être trop… après tout, elle s'apprêtait à ouvrir un coffret appartenant à un capitaine mort-vivant qui avait failli terrasser Zao quelques jours plus tôt !

La gnome prit une profonde respiration et se remit à la tâche. La serrure lui sembla nettement moins compliquée cette fois, maintenant qu'elle avait décidé de prendre tout son temps…

L'air moite, la nervosité inspirée par le propriétaire de la boîte et la concentration de Tiriji firent perler quelques grosses gouttes de sueur sur son front. Mais, bientôt, elle entendit un léger cliquetis qui la fit sourire. Elle retira précautionneusement les deux outils de la serrure et les rangea à leur emplacement dans sa trousse. Puis elle replia cette dernière et la rangea soigneusement avant de poser une main de part et d'autre du couvercle et de soulever ce dernier lentement.

Le coffret contenait plusieurs liasses de papier sur lesquelles étaient posées deux objets. Vu l'état impeccable des documents, il était certain que le coffret de bois sombre était étanche ; peut-être cela pourrait-il leur servir par la suite ? Le premier des deux objets posés sur les documents était une dague légèrement incurvée dont le pommeau était en lui-même un véritable objet d'art dont les détails étaient sculptés avec une grande finesse.

Le second objet était un médaillon muni d'une attache permettant de le glisser sur un collier ou une chaîne. L'objet, fabriqué en or et finement décoré de motifs floraux, pouvait s'ouvrir pour révéler en son sein un magnifique portait représentant une belle femme demi-elfe aux cheveux roux dont le visage était dessiné avec moult détails. En bas du portrait, on avait gravé en lettres calligraphiées le nom Aeshamara. Tiriji estima que le médaillon en lui-même pouvait facilement se revendre pour au moins 250 pièces d'or, sans doute un peu plus en négociant habilement.

En-dessous de ces deux objets précieux se trouvaient plusieurs journaux et livres de comptes décrivant en détails les transactions commerciales et les voyages du Démon de Saumure. Ces derniers comportaient de nombreuses pages remplies de chiffres et d'annotations qui nécessiteraient sans doute plusieurs heures de lecture attentive.