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« Je ne sais pas » répondit Sokiba. « Peut-être que si on enterre le corps du capitaine avec ce médaillon, cela suffira-t-il à lui donner le repos éternel. »Elle jeta un œil sur la liasse de papiers et se tourna vers Jask. « Il faudrait que tu épluches tout ça Jask. C'est possible que tu y trouves la preuve des malversations du capitaine et que tu arrives à prouver ton innocence. »Modifié par un utilisateur jeudi 8 septembre 2011 19:55:35(UTC)
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 Tiriji Zumliquet Une fois le coffret ouvert Tiriji en examina le contenu, en particulier la dague qui s'y trouvait. Elle la tourna dans tous les sens, cherchant le poinçon du maitre artisan qui l'avait sans doute fabriqué. - Artisanat (Armes) : 1d20+8 donne [7] + 8 = 15
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 Zao Après un temps de réflexion : « D'ailleurs plus j'y pense plus le fait de camper à cet endroit est malvenu ! »Modifié par un utilisateur jeudi 8 septembre 2011 19:59:00(UTC)
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 Hogo Barbare shoanti termina Hogo en interrogeant du regard ses compagnons. Modifié par un utilisateur samedi 10 septembre 2011 17:55:55(UTC)
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Zao répondit-il à Hogo !! « On devrait même y aller tout de suite tant qu'on à le temps ! »
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Jask prit les documents que Sokiba avait désignés et il se mit à les lire attentivement. Au bout d'une petite demi-heure, il tomba enfin sur des documents marchands indiquant sans aucun doute possible que le capitaine du Démon de Saumure s'était accoquiné avec cinq ou six membres du gouvernements de Sargava et des responsables de Baie-Sanglante pour échapper à certaines taxes marchandes. Les noms de ces individus étaient cités dans les documents ; celui de Jask, lui, n'y figurait pas. Ces documents, une fois remis aux autorités d'Éléder ou de Baie-Sanglante pourraient certainement innocenter le dévot de Néthys… et faire accuser les vrais responsables. « Oui… » murmura Jask. « Oui… » répéta-t-il avec le sourire. « Je pense que ces documents suffiront à convaincre les autorités du Sargava de blanchir mon nom. » Il resta un instant avec le regard fixé sur la liasse de parchemins puis il la rangea soigneusement. « Merci… » dit-il simplement. « Je ne sais pas quoi ajouter d'autre mais… ces documents me permettront de reprendre ma vie, ou de me refaire une vie, à Éléder. Il ne reste plus qu'à tout faire pour quitter cette maudite île ! »
Tiriji, quant à elle, examina l'arme. C'était une dague d'excellente facture, sans doute d'origine Mwangi. Elle examina l'objet sous toutes les coutures mais elle ne trouva aucun poinçon permettant d'identifier son constructeur… ceci dit, ce n'était pas forcément étonnant, vu les origines de l'arme.
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Zao et disant cela, il prit le médaillon dans une main, une pelle dans une autre et se dirigea vers l'épave. « Dépêchons nous avant que la nuit ne tombe et que le fantôme revienne ! Qui vient avec moi ? »Si jamais je n'ai pas le temps de retourner à l'épave dans le temps imparti, j'irai demain.
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Sokiba était sincèrement contente pour Jask. Elle appréciait le Mwangi - pas seulement parce qu'il appartenait au même peuple qu'elle - et se félicitait que celui-ci puisse retrouver son honneur. « L'arme est-elle magique ? » lui demanda-t-elle en désignant du regard le poignard trouvé dans le coffret. Quand Zao se mit à se diriger vers l'épave, elle le suivit. Elle était d'autant plus d'accord avec l'idée d'enterrer les restes du capitaine avec le médaillon d'Aeshamara que c'est elle qui en avait proposé l'idée. Arrivée à l'épave, elle prit le temps d'examiner encore une fois les squelettes de femmes et tenta de voir si l’un d'eux avait encore des restes de cheveux roux. Si on pouvait enterrer le capitaine avec le corps de sa destinée, cela était surement encore mieux !
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Tiriji Zumliquet répondit Tiriji sans lâcher l'arme.
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- 1d20+8 donne [16] + 8 = 24
Jask récita quelques paroles magiques puis prit la dague en main. Dans un premier temps, il hocha simplement la tête et murmura « Oui, elle est enchantée. » Puis il étudia l'arme sous toutes les coutures et réfléchit pendant quelques secondes, comme s'il observait des choses que d'autres ne pouvaient pas voir. Finalement, il reposa la dague et dit « C'est un enchantement assez standard, rendant la dague plus précise et plus tranchante… La magie semble assez ancienne aussi ; je dirais qu'il s'agit sans doute d'une dague enchantée par un chamane Mwangi. Difficile de dire comment Kinkarian l'a obtenue… même si je parierais que le chamane en question ne la lui a pas donnée volontairement. »Une fois la dague identifiée, certains des explorateurs repartirent en direction de l'épave. Le premier voyage aller-retour n'avait pas pris plus d'une heure (le campement était proche de l'épave) ; ils avaient donc encore amplement le temps de faire un aller-retour et de revenir au campement avant midi. Jask proposa d'accompagner ceux qui allaient enterrer les restes du capitaine. « Je ne sais pas si l'enterrer auprès de celle qui semble troubler son repos[dit] — il désigna le médaillon d'un mouvement de menton — [dit]suffira à l'apaiser, mais ça me semble une bonne idée. Et, pour mettre toutes les chances de notre côté, je vais faire appel à Néthys pour qu'il bénisse la tombe. Je ne suis pas certain que ce soit nécessaire ni même utile dans le cas d'un fantôme, mais cela se révèle parfois efficace contre certains morts-vivants inférieurs comme les zombis. Alors… autant tenter le coup, non ? »Le Mwangi semblait… non pas plus joyeux que lors du premier voyage mais plutôt… plus léger. Comme s'il avait un poids en moins à supporter. En fait, c'était sans aucun doute le cas, grâce à la découverte des documents. C'est donc d'un bon pas qu'il se joignit au groupe de ceux qui repartaient vers l'épave. Modifié par un utilisateur samedi 10 septembre 2011 16:09:27(UTC)
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Hogo Barbare shoanti Hogo remercia Jask en hochant la tête silencieusement. Puis, il sourit en entendant Zao lui attribuer l'idée d'enterrer le corps du capitaine avec le médaillon. Il regarda le moine et lui dit, « Hélas, ce n'est pas mon idée mais celle de Sokiba ... Je me contenterai de creuser le trou... à chacun ses compétences. »Avant de partir, il prit une outre d'eau et les pelles qu'ils avaient trouvées sur l'épave. Il regarda Zao avec un grand sourire tout en déclarant, « Par contre, l'idée de prendre les pelles pour cette fois-ci, c'est la mienne ! » Sur ces mots, il partit avec ses compagnons en direction de l'épave. Modifié par un utilisateur dimanche 11 septembre 2011 18:35:08(UTC)
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Zao Souriant à la saillie de Hogo, puis se tournant vers la prêtresse « Excuses moi Sokiba, je ne t'avais pas entendu faire cette proposition !! Et tout comme je l'ai dit tout à l'heure elle me semble excellente. » et ils continuèrent faire un nouveau trou sur cette île. Celui là au moins pour une cause altruiste... le repos d'une âme déchue.
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Le petit groupe reprit le chemin du nord en direction de l'épave. Celle-ci étant appuyée contre des rochers, il fallait s'en éloigner de plusieurs dizaines de mètres pour trouver un endroit où il était possible de creuser. Le creusement de la fosse se fit sans trop de problème… puis vint le moment où il fallait aller chercher les ossements dans l'épave pour les amener sur place. Naturellement, tous les aventuriers se demandaient si, contrairement au vol du coffret, le fait de déranger la dépouille du capitaine allait suffire à faire apparaître le terrifiant fantôme qui avait blessé grièvement d'abord Zao, puis Aérys. C'est donc en groupe et avec une extrême prudence qu'ils accomplirent cette partie du rituel, observant les alentours et guettant le moindre bruit ou le moindre indice qui aurait pu évoquer le retour du mort-vivant. Rien ne se produisit cependant… il y avait peut-être du vrai dans cette idée que le fantôme n'apparaissait que la nuit ? C'est en pressant le pas que les aventuriers revinrent vers la fosse avec les ossements et le tricorne du capitaine Kinkarien. Ils placèrent le tout dans le fond de la fosse puis y ajoutèrent le médaillon d'or avant de recouvrir le tout de terre. Au moment où la fosse fut entièrement rebouchée, un étrange bruit lugubre de gouttes d'eau se fit entendre. Les aventuriers observèrent les alentours pour savoir d'où le son pouvait provenir… mais ils ne purent rien voir cependant. Par contre, lorsqu'ils se retournèrent vers la tombe, une sorte d'image floue et irréelle du capitaine squelette semblait flotter au-dessus de la terre fraîchement retournée. Le squelette tourna la tête de gauche à droite, puis de droite à gauche, observant de ses orbites vides chacun de ceux qui avaient pris part au rituel. Au fond de ses cavités oculaires, on pouvait voir de minuscules points rougeâtres qui semblaient brûler comme des braises. Dans une de ses mains, il tenait le médaillon doré. Il baissa la tête et les minuscules points rouges qui semblaient lui servir d'yeux se dirigèrent vers l'objet qu'il tenait. Il fit soudainement un pas en arrière, comme s'il était surpris… s'il avait été vivant, il aurait sans doute pris une soudaine respiration d'étonnement. Il hésita un moment, comme incrédule, puis il avança une main aux doigts crochus vers le médaillon en murmurant « Aeshamara ? Mon Aeshamara ? Je… je me souviens maintenant… »Sa main squelettique se referma autour du médaillon au milieu duquel trônait l'image du visage féminin et parfait. « Ma douce Aeshamara… Je n'avais qu'une idée en tête : te rejoindre pour te couvrir de cadeaux. J'avais rassemblé suffisamment de richesses pour nous assurer une vie merveilleuse. Puis… pour échapper aux navires qui nous poursuivaient, j'ai ordonné qu'on mette le cap sur la Lame des Contrebandiers : je savais qu'ils n'oseraient pas nous suivre dans ces eaux dangereuses. Mais, alors que j'étais si près de toi, certains mutins n'ont pas accepté ma décision et se sont révoltés. Le combat a fait rage et… le navire a échappé à notre contrôle… Ils m'ont grièvement blessé. Je me suis retranché dans ma cabine et j'ai voulu, une dernière fois, revoir ton visage. »« Ton visage… » répéta une fois encore le fantôme-squelette qui semblait devenir de plus en plus translucide. Il ajouta « Ton si doux visage… », mais déjà ce n'était plus que des mots qui flottaient dans l'air, des mots qui semblaient voguer au gré de la brise côtière, des mots qui sortaient du néant, car le fantôme d'Avret Kinkarian avait disparu. Définitivement, cette fois-ci. Tout ce qu'il restait comme preuve de ces événements était un médaillon en or fin gravé qui reposait sur la terre retournée, un médaillon à l'intérieur duquel se trouvait la gravure d'un portrait dont les traits n'étaient plus reconnaissables : ils semblaient avoir été comme effacés par l'érosion, ou par le temps peut-être…
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Hogo Barbare shoanti Hogo regarda la scène tout en se demandant jusqu'à la fin s'il devrait dégainer son arme et combattre le capitaine où si enfin l'âme de celui-ci allait trouver le repos. Il fut soulagé lorsque le fantôme disparut et qu'il ne restait plus que le médaillon au sol. Pourtant, il ne s'approcha pas de la tombe et partit silencieusement en direction du camp. Une fois arrivé, il déclara à ses compagnons, « Je pense que nous allons pouvoir continuer l'exploration de l'île maintenant. Pour l'instant, nous pouvons encore attendre pour changer de camp en allant explorer à l'ouest d'ici. Mais profitons-en pour essayer de trouver un bon emplacement pour le prochain. »Modifié par un utilisateur lundi 12 septembre 2011 21:58:23(UTC)
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C'est soulagée que la prêtresse vit le spectre disparaître dans le néant. Voici une âme en peine qui ne troublerait plus le monde des créatures vivantes. Sur le chemin du retour, la jeune femme se rapprocha de Jask et lui demanda s'il était d'accord pour lui enseigner une partie de ses connaissances sur les morts-vivants. « Jusqu'à maintenant, je n'avais qu'une vague connaissance de ces créatures » lui expliqua-t-elle. « Et depuis que nous sommes sur cette île, nous avons combattu des squelettes animés, des goules aquatiques et un fantôme. Ces aberrations sont donc bien réelles et j'aimerais en savoir plus sur elles. »En prévision d'un prochain rang en connaissance (religion) quand on passera de niveau...Modifié par un utilisateur lundi 12 septembre 2011 00:22:36(UTC)
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Zao Durant toute la scène Zao était resté sur le qui-vive et maintenant qu'il était sur que le fantôme du capitaine avait trouvé le repos, c'est le cœur joyeux qu'il effectua le chemin du retour ou les attendait le reste du groupe. C'est donc avec entrain qu'il pût leur annoncer : « Nous n'avons plus rien à craindre, le spectre est parti ! Sokiba avait raison, il voulait juste revoir une dernière fois sa bien aimée ! Nous allons pouvoir resté ici un petit moment, histoire de finir l'exploration de cette zone ! »Il était perceptible pour tout le monde le soulagement dans sa voix, marre de transporter les valises !
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Tiriji Zumliquet
Pour ce qui est de l'exploration, vers l'ouest et l'intérieur des terres, nous devrions trouver moins d'épaves et de fantômes.
Normalement... »
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Après la courte cérémonie et la disparition du capitaine-squelette, le groupe revint vers le campement. C'était là une affaire rondement menée. Au cours du chemin de retour, Jask commença déjà à donner quelques informations au sujet des morts-vivants. Le novice de Néthys était un petit puits de savoir !
Aérys (ainsi que les autres naufragés) furent extrêmement contents d'apprendre que le revenant ne viendrait plus les troubler. Gélick fut particulièrement intéressé par le récit du départ du fantôme et demanda à chacun des témoins de répéter l'histoire plusieurs fois pour s'assurer qu'il n'avait omis aucun des détails. Ishirou, quant à lui, se tenait un peu à l'écart ; visiblement, quelque chose le tracassait.
Pendant qu'Aérys et Jask préparaient la nourriture pour midi, les naufragés purent profiter d'un peu de repos, ainsi que de la plage toute proche. Il ne valait sans doute guère la peine de repartir en exploration dès l'après-midi ; demain matin serait bien assez tôt ? Cela laissait également suffisamment de temps pour prévoir comment occuper les jours qui allaient venir.
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Zao Voyant que la nouvelle de la disparition du mort vivant et la tranquillité retrouvée supposée de leur campement ne semblait pas réjouir Ishirou , il lui demanda : « Quelque chose de tracasse Ishirou ? Pourquoi fais tu cette tête après une aussi bonne nouvelle ? »Modifié par un utilisateur lundi 12 septembre 2011 22:53:47(UTC)
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Hogo Barbare shoanti Hogo ne dit après la question de Zao. Il attendait la réponse d'Ishirou tout en s'occupant à ranger les outils du camp. Si ce dernier refusait de parler devant le groupe, il profiterait d'un moment où il nettoie son arme pour engager la conversation seul à seul avec le Tianais. Modifié par un utilisateur mercredi 14 septembre 2011 07:10:58(UTC)
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