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 Santana La vision de se père rendu fou par la perte de sa fille déclencha quelque chose en Santana. En un instant, de multiples souvenirs se réveillèrent, chacun lui faisant revivre une mort différente, comme si elle y était : son père, Tatie Wilhy, la vieille Bree ... La plupart des elfes avaient appris de leurs parents à contrôler ces souvenirs rémanents, pas elle. Après avoir revécu en une seconde la dizaine de moments les plus tristes de sa vie, et en en accueillant un nouveau, la belle ne put tout simplement pas empêcher les larmes de couler. Ses mains devant la bouche, rendu muette par l'horreur et le désespoir qui la submergeaient, Santana observait Tim, le corps de la fille, puis Tim, et à nouveau l'enfant. Elle essayait désespérément de reprendre pied, mais c'était incroyablement difficile. Mais finalement, après une bonne minute de silence, sa fierté rappela au reste de sa psyché qu'elle était toujours présente, et que Santana Songbird qui pleure comme un bébé, ça le fait pas. Elle essuya ses larmes, et parla, la voix encore vibrante de tristesse. « Cert... Certainement pas moi Gûram, ce Dildren a du chien et j'aime son style. Dépêchons nous d'aller voir cette Laurell, même si le fait que dernier espoir de Blondie, prêtresse de son état, repose sur les épaules d'une marchande de fleurs, pauvresse de son état, n'a rien d'engageant. »
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Le groupe se hâta de quitter l'église et de rejoindre l'herboristerie de Laurell, Laissant la prêtresse avec sa dizaine de patients. La panique semblait s'être un peu effacée, et un calme relatif revenait dans la rue.
Quand ils approchèrent de la porte de la masure de l'herboriste, les nains se rappelèrent la scène de la veille.
Du lierre grimpant et des jardinières garnies couvraient la façade ancienne de la boutique à deux étages qui soutenait péniblement un panneau délavé « Tisanes et Tubercules ». Une file d’une vingtaine de villageois, mines sombres, certains accompagnés d’enfants pâles qui toussent, d’autres au bord des larmes s’étirait depuis l’ouverture de la porte.
La queue ne semblait pas avancer bien vite, Gûram et Savräch en avait fait l’expérience... | Solsna Kelid, nains de père en fils. |
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Otto était resté discret, mais il savait qu'il n'y avait pas de temps à perdre : chaque heure de perdue pouvait signifier une, deux vies qui s'éteignent... Il n'était pas question d'attendre, malgré la nécessité de certaines personnes présentes de voir ce que Laurell pouvait faire. « Place, place, nous avons d'importantes questions à traiter avec Dame Laurell : il n'est question que de quelques minutes, aucun de nous ne viens consulter donc doubler cette file, et si tout se passe comme nous le souhaitons, il s'agit après de se mettre en route pour trouver un moyen de guérir cette maladie plus efficacement !! »- diplomatie : 1d20+8 donne [5] + 8 = 13
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Savräsh emboîta le pas à Otto qui vociférant avait fait s'écarter les malheureux et souffreteux habitants . « Viens Gûram, suis moi, on va quand même pas se faire piétiner ! » | |
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Santana Santana laissa échapper un rictus devant la tentative d'Otto d'impressioner les villageois, pour les laisser entrer. L'elfe étant une belle garce ne possédant aucuns filtres entre la pensée et le langage lança en apportée au chauve : « Et même si ils n'étaient pas d'accord, dans l'état dans lequel ils sont ils feraient comment pour nous empêcher d'entrer ? Ils nous tousseraient dessus jusqu'à ce que le souffle nous fasse tomber ? Tu devrais apprendre à moins demander, et plus à prendre ... »
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La déclaration d'Otto et son charisme naturel ne suffirent pas à faire accepter aux villageois ce fait évident : On était en train de les doubler, et ce "on" était un groupe d'étrangers du village! De murmures en murmures, les vingt personnes alignées commencèrent à faire sentir leur mécontentement, jusqu'à ce que les premières critiques se fassent entendre, et que les villageois s'agitent. « Vous avez paldroit! »« C'tait nous qu'on était la avant! »« Cassez vous! »« Les laisser pas passer ,vous devant! » « Vos gueules derrière! »Un homme d'une carrure supérieure à celle de ses congénère lâcha la main de son fils malade pour s'approcher d'Otto et Savräch, l'air menaçant, avant de s’arrêter net, Chani et Gûram arrivant aux côtés de leurs alliés. Le regard sévère de la grande tatouée et l'armure solide et brillante du fier nain avaient eu raison des velléités du fauconnier, qui reprit sa place et la main de son enfant. Otto, voyant que la situation se calmait ouvrit la porte pour entrer dans l’herboristerie, tandis que Santana lançait un regard narquois à la file d'attente. Sanja pénétra la maison en silence suivie de Savräch et Gûram. Chani entra la dernière, fixant les villageois d'un regard noir. Sitôt entrés, tous sentirent une odeur de terre brûlée et d’encens épicés saturer l’air de la boutique, exiguë et tachée au sol par des pieds boueux. Des bouquets d’herbes séchées pendaient au plafond au milieu de pots suspendus, de presses, d’instruments d’alchimie et de verreries destinée à des fins obscures. Des bourses de plantes rares, des jarres de verre coloré et toutes sortes de bouts d’animaux séchés, conservés ou réduit en gelée garnissaient les étagères et les tables, qui servaient aussi bien de présentoir que d’atelier de travail. Une dame âgée semblait attendre quelque chose dans la boutique.  Laurell Herboriste Dans l’arrière boutique, une femme maigre comme un clou, dotée de lunettes qui lui confèrent un air sévère, les cheveux tirés en arrière se démène entre un râtelier surchargé d’herbes, une table couverte de poudres, de matériel de mesure et une marmite qui boue bruyamment en produisant une épaisse mousse grise. Revenant das la boutique, celle qui était sans nul doute la fameuse Laurell, une des personnes les plus populaires du village, tendis un petit sac de jute à la vielle, et récupéra au passage une poignée de pièces. La vielle repartit guillerette, sans prêter attention au groupe. Le bruit de la rue était fort présent dans la petite boutique, et Laurell rangea les quelques pièces qu'elle venait de gagner, avant de se remettre à l’œuvre dans son arrière boutique. Sans lever les yeux, sa voix chargée d’impatience couvrit le vacarme ambiant : « Et quel est votre problème ? »Modifié par un utilisateur samedi 24 septembre 2011 11:42:15(UTC)
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« He bien c'est un peu vous et vos ouailles qui avez un problème et nous, nous nous proposons d'agir pour vous trouver une solution ! » | |
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Tout d'abord resté en retrait, un peu gêné de passer devant tous ces miséreux qui attendaient, Gûram emboita finalement le pas aux autres et s'approcha du comptoir de l'herboriste. « Exact ; pardonnez notre intrusion, dame Laurell, mais mes compagnons et moi-même nous sommes portés volontaires auprès de dame Cyrthana, qui nous a renvoyé vers vous. Elle et le prévôt Baleson ont fort à faire pour contenir l'épidémie et la mauvaise humeur des villageois, et il semble que vous soyez la seule en qui ils gardent espoir quant au fait de trouver un véritable remède à ce mal. »« Nous ne connaissons pour ainsi dire rien aux herbes médicinales - exception faite de mon camarade au crâne dégarni ici présent - mais nous sommes pleins de bonne volonté et de ressources. Y a-t-il quoi que ce soit que nous puissions faire pour vous aider, vous et les gens de Falcreux ? » | I am a sexy shoeless god of war!!! |
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Laurell Herboriste L'herboriste leva un instant les yeux pour scruter Savräch : « De quoi parlez vous? Des ouailles? Savez-vous où vous vous trouvez étranger? L'église c'est pas ici! Je ne sais pas ce que vous avez à vendre, mais je ne suis pas acheteuse! L'un d'entre vous peut m'expliquer de quoi il parle? »Quand Gûram expliqua à son tour, Laurell sembla comprendre de quoi il en retournait, et s'énerva brièvement à l'évocation de la prêtresse et du prévôt : « Au moins un nain qui en a dans la caboche! Bon, c'est pas pour vous embêter messire nain, où refuser votre offre, mais sachez que sans moi, les fauconniers seraient encore en train de boire de la flotte contaminée! Ils y connaissent pas grand chose en maladie ces deux là! Et ils tentent en plus de la jouer solo! Mais vous ne tromperez pas les fauconniers, quand ça va mal, ils savent qui a les remèdes! »Laurell se calma un peu, et reprit en direction de Otto que Gûram lui avait désigné : « Vous souhaitez aider? Mais aider à quoi? Je reçois des fauconniers tous les jours, je leur prépare mes remèdes, voilà ce que je fais, pourquoi Cyrthana vous aurait-elle envoyé me voir? Je travaille d'arrache pieds chaque minute de chaque jour de chaque année pour combattre TOUTES les maladies qui touchent les habitants. Qu'attendez vous de moi? » | Solsna Kelid, nains de père en fils. |
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Santana La "jeune" barde avait observé l'échange en affichant clairement l'ennui que tout cela lui provoquait. Toutes ces politesses nous fait perdre du temps .... Santana leva les yeux au ciel et laissa échapper un grognement d'agacement. « Laurell c'est ça ? L'écume noire vous connaissez ? Une vieille a cassé sa pipe dans la nuit des suites de la maladie, et un bûcheron est en train de pleurer sur le corps sans vie de sa gamine en ce moment même. Alors il me semble que nous cherchons un remède à cette connerie. Bien sur, je suppose que si vous l'aviez, tout le village serait guérit. Mes compagnons ne semblent pas conscient de ce fait, et ont donc décidé de perdre leur temps en venant vous quémander le dit remède. »Santana fit voler sa queue de cheval d'un mouvement de la main et s'approcha de sa démarche prédatrice pour être face à l'herboriste, qu'elle dépassait d'une bonne tête et demie. « Moi ? Je suis venue pour éclaircir une de mes folles hypothèses :
A en juger la file qui attend d'entrer, les affaires vont bon train pour vous ? Ce genre d'épidémie, c'est du pain béni pour vous non ? Comme quand des gobelins viennent massacrés en massa un village, ça rempli les fouilles des croques-morts. Figurez vous que je connais ce champignon des mines, et qu'il est impossible qu'il se soit développer naturellement à la surface, dans vos puits.
Mais, une herboriste, ça s'y connait en champignons, et une herboriste avide, ça veut une belle épidémie pour vendre plein de remèdes et gagner plein de sous. Mais vous savez, une herboriste maligne, ça choisit aussi le poison qui ne contamine que des puits ciblés, pour pas s'empoisonner soi même. Et comme vous êtes maligne, Laurell, je suis sure que vous gardez également un genre d'antidote au cas où vous auriez avalé une soupe préparée à l'eau contaminée.
Pour vous la faire courte, quand je regarde quelqu'un, je ne vois pas une race, un sexe, ou une citoyenne protégée par les lois d'une ville : Je vois une personne que je devrais ou que je ne devrais pas détruire. Alors avouez tout et donnez moi le remède, où je serais obligée de mettre un terme à votre pitoyable vie ! Suis-je claire ? »- Intimidation : 1d20+7 donne [1] + 7 = 8
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Otto regarda tour à tour Santana et Laurell. Les propos de l'elfe allait certainement irriter l'herboriste. Il s'empressa de se placer entre les deux femmes et regarda l'herboriste. « Il faut excuser l'impertinence des propos de cette jeune femme : le corps sans vie de la jeune enfant et l'impression d'inéluctabilité de la maladie lui ont quelque peu retournée l'esprit, et je comprends sa réaction.
En fait, nous voudrions savoir si, dans le peu de temps que vous avez pu consacrer à vos recherches, tant les sollicitations sont nombreuses, il vous est venu à l'esprit une idée de concoction nécessitant une plante ou un ingrédient que vous n'avez pas le temps d'aller chercher ?!
Car dans ce cas-là, il se pourrait fort que nous puissions partir en quête de ce qui vous manque puisque nous allons quitter le village à la recherche de compagnons disparus, et qu'un crochet pour tel ou tel ingrédient, fut-il animal, végétal ou minéral, nous est bien plus aisé qu'à vous !! »- diplomatie : 1d20+8 donne [11] + 8 = 19
Modifié par un utilisateur lundi 26 septembre 2011 10:40:43(UTC)
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La tentative de Santana pour impressionner Laurell n'avait abouti qu'à la rendre folle de rage. Laurell Herboriste Laurelle reprit son souffle un instant avant de se remettre à hurler sur l'elfe. « J'ai passé ma vie dans ce village, j'en connais tous les habitants, et vous, vous débarquez de nulle part et vous vous permettez de m'insulter! Mais quelle infamie! Quelle honte! C'est insupportable! Sortez de chez moi! »Aveuglée par la colère, l'herboriste n'avait pas fait attention à Otto qui s'était interposé, jusqu'à ce qu'il prenne la parole. Ses mots plus doux et mieux choisis calmèrent Laurell, qui prit la peine de l'écouter non sans fusiller du regard Santana. « Je me réserve le droit d'excuser qui je veux et quand je veux! Mais vous me semblez plus honnête et intelligent que cette peste, messire, peut-être serez vous en mesure de m'aider. »« Jusqu'à aujourd'hui j'ai tenté tout ce qui était en mon pouvoir pour soigner les gens, mais vous savez, c'est pas facile à Falcreux... Je veux dire, si tout le monde mangeait à sa faim ici, cette maladie ne serait pas si grave, mais la crasse, la faim, un travail harassant et une eau polluée, c'était trop d'un coup... Quand on dresse un état des lieux, c'est pas joli... »Illustrant ses paroles avec des gestes clairs elle expliqua la situation au groupe, sans jamais regarder Santana et Savräch. « On doit avoir une cinquantaine malades dans le village, mais au moins trois fois plus de personnes se pensent infectées. Il faut gérer les états-d'âme, la panique et les dégâts, ça fait beaucoup pour trois paires d'épaules, et surtout si Cyrthana continue de vouloir tout faire toute seule... Cette maladie elle vous tord les boyaux, le champignons pousse dans vos poumons et intestins et tout se retourne et se déforme à l'intérieur. C'est impressionnant quand on voit quelqu'un tousser du sang, mais cette maladie est grave car elle empêche les gens de bien digérer, déjà qu'ils mangent pas beaucoup, ça les fait s’amaigrir jusqu'à crever... Et je ne peux rien contre ça... La Cyrthana non plus d'ailleurs. Ce qui est grave, c'est qu'on en arrive au moment où les gens commencent à en mourir... »Laurell lâcha un soupir de désespoir, avant de se raoppeller des mots d'Otto et d'avoir comme un éclair de génie. « Mais vous m'y faîtes penser, quand je cherchais un remède, je suis tombé sur une recette de ma grand-mère, je ne sais pas ce que ça pourrait donner, le seul soucis est effectivement que je n'ai pas les ingrédients requis... C'est un signe que vous me proposiez ça! »Allant chercher un grimoire dans l'arrière boutique, elle le feuilleta en marchant tout en continuant de parler. Elle finit par déposer le livre ouvert devant le groupe, indiquant la page du doigt. « Attendez... Attendez... Voilà! C'est ici! C'est une sorte de décoction, plus un porte-poisse qu'un vrai remède, mais j'ai tout essayé sans résultat... Peut-être cela va-t-il marcher... SI je veux pouvoir réaliser cette décoction, il vous faudra aller me recueillir des ingrédients dans la Laye de Sombrelune... »Quand elle prononça le nom de la forêt, Laurell s'attendait visiblement à causer une telle peur chez ses interlocuteurs qu'elle le dit d'une voix hésitante, espérant ne pas les rebuter. Modifié par un utilisateur lundi 26 septembre 2011 12:24:29(UTC)
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Sanja ne manqua pas l’échange houleux entre Laurell et ses compagnons. Un petit rictus aux lèvres, elle regardait à droite et à gauche, soulevant un pot par ci, écartant une botte de plante séchée et pendue par là, examinant ce que Laurell pouvait bien proposer dans ce village de miséreux.
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Message secret pour Abdanck :... Laurell savait qu'en évoquant la forêt, elle risquait de décourager quiconque ne serait pas fou ou suicidaire... un silence avait envahi la pièce. « Dois-je comprendre que vous abandonnez l'idée de me venir en aide? » | Solsna Kelid, nains de père en fils. |
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Santana - Psychologie pour évaluer la sincérité de Laurell : 1d20-1 donne [14] - 1 = 13
Modifié par un utilisateur mardi 27 septembre 2011 23:27:58(UTC)
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Otto sembla sortir de sa torpeur et regarda la guérisseuse. « Non, point de peur, Desna est avec moi !
Je réfléchissais juste en tentant de me souvenir de tout ce qui se disait au sujet de cette forêt.
Le vrai comme la rumeur... la faune comme la flore, les dangers supposés. »- conn. folklore local : 1d20+6 donne [2] + 6 = 8
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Message secret pour Silenttimo :... Laurell Herboriste Otto et Santana acceptant de venir en aide à Laurell, cette dernière fut prise d'un élan d'énergie et commença à leur expliquer ce qu'elle attendait précisément. « Écoutez, je ne suis pas sûre du tout de l'efficacité de ce remède, hein? Si je lis la recette... Les racines... Le gros sel... Bon! Il s'avère que j'ai déjà en ma possession la majorité des éléments de la liste.
Il me manque ces trois ingrédients:
- De la mousse de vieux bois. Je n’ai jamais entendu parler de ça mais ma grand-mère dit que ce truc ne pousse que sur le plus vieil arbre de la forêt.
- Une queue la queue-de-rat, que l’on fait mariner… Encore une fois, pour moi, tout ça ressemble à des sornettes...
- Et sept champignons fleur de fer, des choses rabougries qui ne poussent que dans des endroits sombres, riches en métaux, très appréciés des nains d’après ce que j’ai entendu dire. Mais il est hors de question d'en manger, sans ça, pas de remède! » | Solsna Kelid, nains de père en fils. |
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« Bon, on va essayer de vous rapporter tout cela !
J'ai l'impression que mes compagnons de hasard ne sont pas les premiers venus, et certainement pas prêts à éviter une bout de forêt sur des racontars et superstitions ! »Puis, se tournant vers ses compagnons : « Pour avoir lu des choses à ce sujet, la Laye de Sombrelune doit son nom à la couleur noire des écorces, ce qui contribue à assombrir la profonde pénombre dans laquelle est plongée la forêt.
Il faut donc prévoir de l'éclairage plus que de coutume !
Cette forêt étant peu fréquentée, il faut aussi s'attendre à de la végétation dense, donc penser à acheter quelques hachettes pour couper les buissons les plus touffus, de l'amadou et des silex pour préparer du feu, des rations car nous ne savons pas ce que nous y trouverons à chasser ou fourrager, de l'eau bien sûr car aucune carte des profondeurs n'existe et les rus et cours d'eau n'y sont donc pas connus.
Et puis des sacs, l'un pour mettre les champignons, l'autre la mousse de vieux bois...
Des cordes ne seront pas inutiles... »Modifié par un utilisateur jeudi 29 septembre 2011 10:09:31(UTC)
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Chani s'adressa à Otto : « Ce n'est pas tellement les buissons qui gênent, mais ces gros troncs noirs d'ébénite... Ça te bouche la vue, et puis ils poussent n'importe comment les arbres là-bas... Sinon, il y a un grand lac à l’intérieur de la forêt, mais va falloir marcher pour l'atteindre... Personnellement, je n'ai jamais été aussi profond... Des créatures louches trainent là-dedans, des loups, des lycans, des fées. Faut faire gaffe... »Puis se tournant vers Laurell l'air accusateur : « Mais qu'est-ce qui vous fait dire que l'on trouvera vos ingrédients là-bas? »Laurell Herboriste
Les champignons... À vrai dire je ne sais pas... Les gens disent qu’au nord, vers les montagnes, il y avait autrefois des nains. Ils ne sont plus là mais je parierais que leurs forges son restées. Quitte à chercher des fleurs-de-fer dans le coin, c’est là que vous aurez le plus de chance d’y arriver.
Et pour les queues de rat, qui sait ? Et bien… en fait… peut être Ulizmila, la sorcière qui vit au coeur des bois. C’est une méchante bonne femme rusée qui connaît plein de choses étranges. Il se pourrait même qu’elle ait une queue. Je ne sais pas ce qu’elle demandera en échange mais je parierais que ce sera cher. Ma grand-mère a donné sa vue à la vieille bique en échange de quelques pages de son savoir. Et c’était il y a des années, et je ne connaît pas une seule âme qui s’adoucisse en vieillissant... »Message secret pour Taro_d_zbel :... Modifié par un utilisateur jeudi 29 septembre 2011 10:29:42(UTC)
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Santana leva les yeux au ciel en plein milieu de la tirade d'Otto, laissa échapper un éclat de voix et en moins de temps qu'il en fallait pour dire « Bitch, please ... » (C'était de l'orque), elle fit apparaitre une boule de lumière dans sa main. La belle écouta ensuite "sagement" les dernières indications de Laurell, et tout en se demandant quelle genre de garce elle allait être quand elle aurait dans les 900 ans, elle chercha plus loin dans sa mémoire les histoires de son père, Will, sur la Laye dans laquelle il l'avait trouvé. - Connaissances Géographie sur le plus vieil arbre : 1d20+2 donne [3] + 2 = 5
- Géographie sur les forges naines : 1d20+2 donne [19] + 2 = 21
- Local sur Ulizmila : 1d20+3 donne [6] + 3 = 9
Modifié par un modérateur mercredi 12 octobre 2011 19:54:07(UTC)
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