Je pense que deux des hommes d'Aelaendlara pourrait nous accompagner jusqu'où on a pu apercevoir les loups. Partons demain, plus vite nous nous serons débarrassé de cela, plus vite nous pourrons nous occuper de chose sérieuse.

Andreï était quand même content, de repartir sur son cheval dans les plaines du Narlmarches.

Les aventuriers-explorateurs-gouverneurs durent se rendre rapidement à l'évidence : si être à la tête d'un royaume accordait de nombreuses facilités, certaines choses prenaient tout de même du temps. Ainsi, il était relativement difficile d'organiser un départ dans l'heure. Vekkel Benzen commenta même « Si vous partez maintenant, il fera sombre quand vous arriverez sur place : vous ne pourrez plus rien voir, surtout dans les 'Marches. »

Le départ fut donc reporté au lendemain, ce qui laissait une bonne partie de l'après-midi et toute la soirée aux aventuriers pour profiter du buffet dressé pour la première réunion de gouvernement, pour faire le tour de ce qui devait bientôt devenir Pont-Épine, pour continuer à faire connaissance avec les premiers colons et les premiers gardes, ou tout simplement pour se reposer.

Le 11e jour d'Arodus au petit matin

C'est à l'aube que le groupe de cavaliers quitta la plaine où se dressaient les premiers édifices de la future capitale d'Aë. Ils se dirigèrent vers l'ouest, en direction de l'orée de la vaste forêt appelée les Narlmarches. D'après les rapports rassemblés la veille par Milès, qui accompagnait les aventuriers et les quelques gardes personnels qui devaient se charger des montures, c'était par là que les loups étaient arrivés.

C'est vers la fin de matinée que le groupe arriva près de la forêt. Ils mirent tous pied à terre et, immédiatement, les gardes et serviteurs qui accompagnaient le groupe, se mirent au travail : certains partirent couper du bois pendant que d'autres dressaient un abri pour le baron et ses gouverneurs et que d'autres encore commençaient à préparer le repas. Une petite demi-heure plus tard, les aventuriers se retrouvaient autour d'une table de voyage à l'intérieur d'une large tente de voyage pour discuter de la suite.

Vous pouvez enchaîner avec la discussion ou directement avec l'action après le repas si vous préférez.

Le poney de Gaëlan avait été brossé de frais pour cette première excursion au rôle clé de ministre du baron. Il était important de bien présenter au yeux de la population locale et de se montrer le plus impressionnant possible et compétent. Le récit de leur départ animerait certainement de nombreuses conversations au coin du feu et il était important qu'ils se montrent tous dans leur plus magnifique posture.

Il avait donc sortit pour l'occasion sa belle robe de mage qui disait à tous "voyez cet illustre enchanteur, gardien de vos terres grâce à son immense et puissant talent, et bâton, magique !".

Il déchanta vite lorsque la compagnie arriva à l'orée de la forêt. Heureusement, il avait gardé sa vieille bure de voyage pour la partie "action" de leur aventure.

La situation semblait plutôt étrange à Aelaendlara. Non seulement cela formait en effet un gros groupe de loups, ce qui pouvait être potentiellement dangereux… mais, en plus, de tels rassemblements étaient très rares et ne pouvaient s'expliquer que par une cause extérieure.

Tout en continuant à s'enfoncer dans la forêt pour suivre les traces, mais sur un mode beaucoup plus prudent, le groupe continuait de discuter les trouvailles de la rôdeuse.

Vekken Benzen l'avait expliqué, bien que peut-être avec d'autres mots : la disparition de l'Éventreur avait créé comme un "vide" dans cette partie des Narlmarches. Il y avait fort à parier que, rapidement, après sa disparition, la faune se soit peu à peu réinstallée à cet endroit, au fil des semaines qui avaient suivi. Cela expliquait pourquoi les loups avaient choisi cet endroit pour s'installer. Mais il devait y avoir une autre explication pour cet exode massif.

Aelaendlara voyait deux explications possibles : soit la présence d'un mâle alpha suffisamment puissant pour rassembler toutes ces créatures, soit une chose — créature ou intervention humaine — suffisamment puissante et dangereuse pour pousser un si grand nombre de loups à déménager.

Regardant de tous les côtés craignant qu'un des loups ne surgissent soudainement, Erwanez questionna ses compagnons, « Je ne sais pas si c'est le nombre qui fait ça mais ces loups ont l'air particulièrement agressifs. Nous allons devoir prendre rapidement une décision. Soit nous rebroussons chemin, soit nous continuons mais dans ce cas-là, nous allons devoir nous préparer à combattre. »

Modifié par un utilisateur mercredi 2 novembre 2011 13:30:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

«  Ah ben non ! On commençait tout juste à découv...  » Évan ne voulut pas paraitre impoli, diplomatiquement parlant. Aussi choisit-il de ranger sa langue dans sa poche en laissant le Baron leur rappeler leurs devoirs.
Et puis ... Allister s'était toujours montré de bon conseil, même avant de diriger Aë.

Le halfelin s'attacha donc à inspecter les environs, cherchant l'inhabituel.


Des étincelles crépitèrent sur ses mèches ébouriffées, mais depuis peu, avec l'aide de Gaëlan, il avait appris à les maîtriser.

Les explorateurs choisirent donc de revenir sur leurs pas sans toutefois presser le pas ni montrer de signe de nervosité. Au début, ce fut relativement facile mais, bien vite, les yeux luisants perdus dans les ténèbres, les craquements de branches qui perçaient le silence et les ombres qui se mouvaient furtivement se firent de plus en plus nombreuses, tant et si bien qu'une certaine nervosité s'installait dans le groupe.

Aelaendlara tenta de rappeler à chacun de rester calme, mais c'était plus facile à dire qu'à faire !

Jet de Sagesse DD 14 pour chacun (1d20 + modificateur de sagesse) ; en cas d'échec, vous pouvez tenter un test de Bluff de DD 15 pour dissimuler votre nervosité